Voici ci-dessous l’accès à un article de France Info qui contient la vidéo d’une conférence d’Odile Buisson, gynécologue française née en 1956.

Sa recherche : mieux connaître le clitoris, d’un point de vue anatomique et aussi pour ses fonctions, et le réhabiliter au niveau médical.

Ce document vidéo date de 2016 mais peut-être que tout le monde ne l’a pas encore vu… et « on » n’a peu avancé sur la connaissance en ce domaine depuis.

La description des glandes para-urétrales est à peine plus précise… et elles sont probablement aussi à prendre en considération dans le plaisir et la fontainisation/éjaculation féminine.

D’autres organes ont aussi leur rôle dans le plaisir sexuel féminin, et en sont impactés : le périnée, le vagin (peu innervé mais quand même ! de profonds orgasmes peuvent être ressentis sans mouvements susceptibles de stimuler le clitoris et sans appel à l’imaginaire), les seins, la zone anale, les glandes de Bartholin, les lèvres intérieures et extérieures… et tout le reste du corps… et en particulier le cerveau.

Entre parenthèses :
A sujet de la fontainisation, je reste perplexe quant aux travaux de Samuel Salama qui « démontre » que presque tout le contenu de l’éjaculat féminin serait de l’urine : normal, quand on stimule le point G d’une main tout en appuyant sur la vessie avec l’autre main… Des femmes et des hommes pourront peut-être témoigner qu’il leur est arrivé de sentir voire goûter d’un liquide abondant qui n’a ni l’odeur ni la saveur ni la couleur de l’urine : odeur doucereuse, transparence complète. Et les femmes qui ont retenu une éjaculation (ceci n’existe théoriquement pas encore dans la culture médicale ; injaculation ou rétro-éjaculation ou éjaculation rétrograde, en dérivant vers la vessie… n’existeraient que pour les hommes…) ont pu remarquer que ce qui sort de leur vessie après le coït n’est pas exclusivement de l’urine.

Revenons au clitoris, un organe particulier puisqu’il est le seul qui ne sert qu’au plaisir… et qui n’aurait donc aucune utilité pour la vie ni pour la santé en général (d’où le désintérêt de la médecine sur le sujet, d’autant qu’il ne présenterait jamais de pathologie). Mais cet organe ne sert-il vraiment qu’au plaisir ?

D’une part, à mon sens, le plaisir sexuel a des utilités bien plus vastes que les quelques (fabuleuses) secondes vécues pendant un orgasme de contraction (jouissance localisée dans la zone sexuelle, mais qui peut néanmoins se diffuser jusqu’au bout des doigts, des orteils, des cheveux)… d’où les excisions/amputations pratiquées par peur (égotique, forcément) de la puissance féminine.

Et d’autre part, le clitoris, comme tous les organes, a un rayonnement au-delà de lui-même : il est naturellement connecté à tout le reste du corps physique auquel il appartient, et il est relié aussi à tous nos différents niveaux énergétiques.

En fait, le clitoris est une spécificité de l’humain et de quelques autres rares mammifères, dont le bonobo, le dauphin, la hyène tachetée. Tous des animaux particulièrement sociables, et qui ne copulent pas uniquement en période de fertilité de la femelle.

Une autre spécificité de l’humain est le développement du cerveau, qui fait de nous des êtres doués d’une certaine forme de raison, capables de se repérer dans le temps, de faire des projets, de parler, d’avoir des échanges théoriques, de faire la guerre pour des idéaux ou des idées, de manipuler des individus et parfois des foules, d’être manipulés, etc.

De là à faire un lien de cause à effet (entre l’existence du cerveau humain et celle du clitoris)… ou que l’un ne peut exister sans l’autre… et de remarquer simplement que ces particularités font justement de l’espèce humaine un canal tout particulier… il n’y a qu’un pas que j’ose franchir allègrement 😉

Comme si le clitoris était une porte d’entrée de la conscience liée à Terre-Mère (et un outil de soin énergétique naturel ?), et le cerveau humain la capacité de se relier à Père-Ciel (et la façon de pouvoir ordonner nos pensées/priorités pour être efficient au service des projets de l’Univers.)

Juste une piste de réflexion… dont bien sûr les hommes ne sont pas exclus même s’ils n’ont pas de clitoris : ce qui appartient en propre aux femmes, ils le connaissent aussi d’une certaine façon, ne serait-ce que par le fait qu’ils aient été portés et enfantés par une femme.

Quelques idées quant aux aboutissants/conséquences du plaisir sexuel des femmes :

  • cocktail hormonal qui stimule le sentiment d’attachement amoureux et la détente profonde

  • … voire le lâcher-prise dans le Grand Tout, la reliance au Divin, à plus grand que les humains

  • vivre la relation à l’autre dans le physique/temporel et sans masque, avec ce que l’on est/a à ce moment

  • désir de vivre à nouveau ce qui fait du bien… et d’aller chercher une situation qui convient/suffit à l’épanouissement de l’être (et même pour celles qui ne l’ont pas vécu, le désir de l’atteindre est là, sauf s’il est nié/refoulé)

  • honorer le corps, la vie terrestre

  • mieux s’aimer et donc mieux aimer

  • s’allier à l’égrégore de plaisir d’être, de gratitude, d’amour

Quelle est ta pensée sur cette question : à quoi sert l’orgasme féminin ?

Vidéo d'Odile Buisson