La société de consommation :
fondée sur nos peurs, nos manques, la scission entre les membres du système ;
ne peut fonctionner que si ses objets sont coupés de leurs réels besoins
et donc foncent combler leurs désirs compensatoires, par définition toujours insatisfaits.

Les membres inconscients de la société de consommation sont ses objets, quelque soient leur catégorie socio-culturelle : ils ne sont pas considérés pour ce qu’ils sont (des êtres incarnés, ici-bas pour évoluer, se déployer…) mais pour ce qu’ils apportent à la société de consommation (main d’oeuvre,
La société de consommation est fondée sur le système financier et n’enrichit réellement personne au niveau de l’être. Les transferts énergétiques restent limités à l’argent.
Dans une société de ce type, les seuls vrais sujets (versus objets) sont les personnes un peu plus conscientes des mécaniques (internes, externes, inter-individuelles, systémiques…) et cela indépendamment de la catégorie socio-culturel et de la richesse matérielle. Il s’agit de l’intelligence du cœur, de l’ouverture d’esprit.

Les vertus de la société de consommation :
– gain de temps… qui peut être consacré à d’autres activités (créatives, ludiques, culturelles, relationnelles, consommatrices…) que le labeur,
– gain de confort matériel… ce qui ne nuit pas aux qualités humaines,
– travail en commun pour de fabuleuses infrastructures permettant le stockage et la circulation des marchandises et des consommateurs,
– sécurité de base (peu de risque de disette).

Et ce qui est considéré comme les vices de la société de consommation (pollution, non-reconnaissance voire maltraitance des travailleur.se.s, abrutissement publicitaire, matraquage médiatique, primauté du système financier sur les valeurs humaines, freins à la liberté individuelle, éclatement des familles, mauvaise répartition des richesses, abandon des anciens, marginalisation…) sont en fait des résultats « naturels » (dans le sens « logiques ») de la psyché humaine en voie de nettoyage.
Le système « Humains sur Terre » est relativement récent et se comporte comme un enfant de 5 ans. Il grandira.
Inutile de résister, inutile de vouloir changer le monde, inutile de baisser les bras, inutile de faire semblant, inutile de procrastiner, inutile de râler, inutile de quémander, inutile de donner pour recevoir, inutile de vouloir aller plus vite que la musique, inutile de vivre sur Terre sans conscience, inutile de comprendre sans agir, inutile d’agir contre, inutile de croire, inutile de savoir, inutile de chercher, inutile de trouver…
Juste être en conscience, canaliser l’essence… et se laisser agir depuis cet espace.

Ce qui fait une société, ce sont les humains qui la constituent.
Les principes de la systémie (constellations : familiales et autres) s’appliquent à tous les systèmes, que l’on en soit conscient ou pas.
Et en fait, la seule façon de « faire changer » une société, c’est par les changements individuels, l’évolution de ses membres… qui rayonnent naturellement… et l’ensemble en est changé, transmuté. Aucune action directe sur le système lui-même n’est à envisager : on ne peut changer le monde qu’en changeant soi-même.
L’effet papillon.
 
Depuis que j’ai rencontré le Tantra, ma manière de consommer a radicalement changé. 
Etiquette “pas de pub” sur ma boîte aux lettres (alors que je faisais la chasse aux “bonnes affaires”). Mon placard reste toujours plutôt plein (ah la peur de manquer reste présente !) mais uniquement de produits plutôt sains (pas de préparations industrielles que les parents qui aiment leurs enfants achètent – ah ils jouent sur la culpabilité et la honte à fond, les publicitaires ; plutôt bio/local ou agriculture raisonnée). C’est aussi côté contenants que je suis regardante : je privilégie les produits avec des emballages biodégradables (pas avec le logo des flèches en rond qui signifie seulement qu’il y a versement d’une cotisation pour le recyclage, mais vraiment les emballages qui sont les moins polluants et les moins énergivores).
Je n’ai presque jamais fait de shopping, mais maintenant ce n’est pas pour les mêmes raisons. Et quand j’en fais c’est avec la joie de relationner, de m’émerveiller devant les créations humaines, de partager, d’acheter des articles qui me plaisent/parlent à différents niveaux, de donner de l’argent là où l’humain est respecté…
La vie est belle. La magie est partout.
Gratitude.
 
Namasté
Nelly