A chacun.e son chemin d’évolution !

Pourquoi c’est plus douloureux ou plus long pour certain.e.s que pour d’autres ?

Principalement en raison des croyances que nous avons intégrées et qui étouffent notre être.

Où se placent ces limites à être, ces fausses vérités, des schémas de pensées enfermants ? Dans notre ego.

La voie d’épanouissement/d’évolution individuelle consiste à déconstruire sa fausse personnalité, celle que nous nous sommes créés inconsciemment (en réaction à ce que nous avons vécu et à notre conditionnement antérieur : dans nos gènes) et à laquelle nous nous identifions.

L’objectif ultime ? A mon sens, il s’agit simplement de revenir à l’essence, l’essentiel, l’essence-ciel.

Comment ? En étant très conscient.e des messages transmis par notre fabuleux véhicule biotechnologique : notre corps physique, continuellement informé, tant depuis l’intérieur que depuis l’extérieur (ce qui n’est d’ailleurs qu’une façon de voir les choses : en fait, intérieur et extérieur sont en tellement liés, en résonance !)

Qu’est-ce qui est important ?

Peut-être pas les difficultés traversées ou le temps passé.

Peut-être uniquement le présent… la présence à l’instant, à l’ici et maintenant : de là, l’univers s’ouvre (ou plutôt nous nous ouvrons à l’univers) et il y a dissolution de tout ce que nous croyions être des problèmes et qui ne sont en fait que des projections de l’ego qui cherche à continuer d’exister… mais dont la vocation ultime est de disparaître, de se dissoudre au dernier expir : il n’existe que le temps de l’expérience humaine, dans l’incarnation.

Mon ego, il me semble que ce n’est pas au niveau de l’amour que ça se joue entre nous, mais c’est néanmoins un lien puissant et soutenant.

Je prends soin de toi sans te laisser m’envahir complètement ni m’aveugler.

Tu prends soin de moi parce que tu n’as pas le choix : c’est ton job et ta seule liberté.

Tu n’es rien : tu n’as aucune consistance, aucun être ; tu es seulement quelque chose que l’on a pendant cette vie, pour nous limiter et nous obliger à grandir en allant voir au-delà de cette barrière imaginaire, en outre-passant tes peurs qui sont autant de messages intéressants : ce qui t’inquiète m’élève. Ce qui t’inquiète peut aussi protéger mon intégrité. Aujourd’hui je fais la différence, car tu es mon ami-âmi et j’ai appris à te connaître mieux que toi-même.

Merci, mon ego : tu es un précieux outil dans cette vie, peut-être même le plus nécessaire à ces expériences particulières et à com.prendre ce qu’elles m’enseignent.

Tu n’es pas moi. Je ne suis pas toi.

Nous sommes alliés, non que notre but soit identique, mais parce que tu es à mon service… que tu le veuilles ou non.

De plus puissant empêcheur d’être heureuse (lorsque je m’attachais à toi en voulant avoir raison ou en décidant d’obtenir ceci ou cela à ce moment), tu es devenu le partenaire idéal pour me sentir, sentir mes limites du moment et ce qu’il y a derrière, pour oser être à ce monde et me révéler dans des dimensions inconnues jusqu’alors, me dire, m’accueillir, sentir l’interaction, vivre la relation à différents niveaux, grandir, rajeunir, jouer, pleurer, rire, sourire à la vie, etc.

A mon ego : tendresse, respect, reconnaissance, gratitude.