Une drôle de nouvelle à vous annoncer :

il y a eu un incendie à mon domicile, très tôt le 24 août. Mon mari et moi avons été réveillés par l’odeur de brûlé, vers 5h ; les pompiers sont intervenus alors que le feu avait été maîtrisé grâce aux tuyaux d’arrosage (mon chéri et notre voisin d’à côté).

Heureusement, tous les humains sont indemnes (physiquement et psychologiquement). Le chat aussi. La partie habitation principale de notre maison n’est presque pas touchée. Par contre, le feu a pris dans la salle de stockage, et la salle de pratiques ainsi que la cuisine secondaire sont inutilisables jusqu’à réhabilitation totale. Le dossier est dans les mains de l’assureur. Dans quelques mois probablement, ce ne sera plus qu’un souvenir.

Cette photo en illustration me parle à différents niveaux :

– la gratitude d’être dans un corps humain, avec un esprit humain, entourée d’humain.e.s : une expérience éblouissante !
– la chance d’être en relation particulière avec un autre être, de manière complémentaire ;
– le stabilité acquise, au-delà de l’impression ou la croyance parfois de ne pas être assez, ou d’être trop, de ne pas pouvoir…
– la relativité et la préciosité du temps (durée, météo, espace de vie) ;
– le grand pouvoir humain : la possibilité de faire des choix conscients, sans forcément chercher la facilité, en osant viiivre !
Vivre ? Traverser l’expérience, avec implication (présence) et détachement (sans s’y attacher ou s’y identifier…), et en recevoir le juste du moment.
Beauté – Bonté – Vérité : un triangle que je perçois dans cette photo.

Après cette parenthèse, je reviens au concret :
Message à ceux et celles qui avaient oublié des affaires chez moi : tout est fichu. Désolée.
Il y a possibilité de noter dans l’état des pertes mobilières pour demander compensation financière : dans ce cas, merci de vite me signaler ce que vous avez laissé et je le note pour l’expert de l’assurance.

Les prochains stages se vivront donc ailleurs : tout près néanmoins, dans un lieu également adapté. Heureusement que nous avons cette possibilité !

Toutes les dates de stages sont maintenues, mais il y a quelques changements dans les thèmes/titres.

Non seulement nous allons tous bien, mais en plus nous pourrons bientôt réintégrer notre maison (après la décontamination nécessaire des suies/toiles de feu dans notre cuisine-salon)… et je peux continuer mon activité sans trop d’inconvénients.

Dans ma philosophie, ma façon d’envisager la vie, tout est cadeau.

C’est ainsi que je sens le « présent » : ce que je vis à l’instant, au maintenant, c’est de la magie pure. La Vie est formidable, divine, merveilleuse, sacrée… Cadeau du Divin, de Dieu, de la Déesse…

Certes mon cerveau humain est parfois bien en peine de dénouer le fil de la raison. D’ailleurs, il ne s’agit là toujours que ce suppositions et certainement pas de vérités établies. Le mental, quoi ! Un

Mais cela ne m’empêche nullement de comprendre, dans le sens premier « prendre avec » : oui, j’accueille, j’accepte, je m’ouvre aux nouveaux possibles, à l’intuition, à la sagesse bien au-delà du mental et des croyances… et comme c’est tranquille et joyeux quand je me place là !

Je comprends que chercher à savoir est source de souffrance.

Je com-prends, je perçois, que concentrer mes énergies sur un but qui manque de grandeur/hauteur nuit à ce que je suis réellement, et ce que je suis ne se limite pas à la propriétaire d’une jolie maison, aujourd’hui à moitié brûlée. Cela, c’est une petite partie de ce que j’ai (à ma disposition pour me soutenir à avancer sur ma voie, à porter ma voix aussi), et ce n’est certainement pas qui je suis.

Heureusement, nous (ma famille et moi) avons de bonnes/solides bases et ce sinistre survient dans une période plutôt favorable (il fait beau et nous pouvons laisser les fenêtres grandes ouvertes pour aérer ; nous avons passé de chouettes vacances…) La rentrée scolaire hier s’est bien passée.

Savoir… Ca-voir (je ne sais toujours pas mettre une cédille à une majuscule)… Voir cela…

Je sais bien que ce que je vois n’est pas forcément la vérité, n’est-ce pas ? (Les illusions d’optique le prouvent bien, et les interprétations qui sont faites de part et d’autre ne sont toujours que des vérités très partielles, voire carrément en-dehors du concret, du vérifiable : plutôt fonction du cerveau derrière le sens que du sens)

Le savoir est souvent très illusoire et utilisé par le mental-menteur.

Et parfois aussi, le savoir est connecté à plus grand que soi, plus lié à l’intuition. Il me semble que ce savoir-là, cette sagesse, ne se cherche pas de la même manière que le savoir plus lié à l’ego « je veux comprendre », « je veux des explications », « pourquoi ? », « comment ? », etc…

La concentration est un procédé certes intéressant et plus aisé pour les personnalités de type intellectuel (j’en suis, et notre société/éducation nous y incite), mais limite, par essence, les résultats.

Quant à la contemplation, c’est aussi une piste intéressante, mais qui laisse souvent beaucoup de place aux tergiversations/atermoiements du mental.

Là où se trouvent des savoirs plus absolus, et souvent plus difficiles à traduire en paroles ou écrits, c’est dans la méditation : quand rien n’est re.cherché, tout est possible. Et les informations sont présentes partout, dans leur infini, et sont captables par la mise en disponibilité.

Probablement ne saurons-nous jamais avec certitude ce qui a provoqué cet incendie, ni à quel.s niveau.x cela se situe (quelle en est la source, au-delà du mode de mise en combustion). D’autant que c’est – toujours, je pense – à différents stades que cela se joue.

Tout est lié.

Donc probablement ne saurai-je jamais avec certitude comment a pris le feu. (Ou bien je le saurai, et qu’est-ce que cela changera véritablement ?)
Et alors ? Est-ce que cela doit nous empêcher de vivre de notre mieux notre nouveau quotidien, ce précieux présent ? Ce serait bien dommage !

Pourtant, une partie de moi réclame cette connaissance, et je l’accueille tendrement, délicatement.

Et je laisse venir ce qui a à venir, et je sens/vois/perçois ce que je suis prête à sentir/voir/percevoir, avec ouverture et gratitude.
J’inspire le re.nouveau, j’expire l’ancien, le passé… Et à l’expir aussi, je sens combien cet ancien se diffuse en moi et à l’extérieur de moi, combien il fait partir de ma construction et à quel point tout est important… et futile aussi…

J’inspire l’Amour, j’expire l’Amour.

A la joie de vous recevoir bientôt en stage au Baresté, à Martres-Tolosane, si tel est votre souhait !

Belle rentrée ! (même pour ceux/celles qui ne vivent pas de rentrée à titre personnel, c’est dans l’air du temps)

Namasté

Nelly * Tantra Sud-Ouest