Réponse du moine : “C’est la punition que vous vous infligez pour une faute commise par quelqu’un d’autre.”

Oui… et pas seulement !

La colère est aussi une merveilleuse et puissante émotion, porteuse d’énergie et donc de vie.

La colère est également une intéressante indicatrice du chemin parcouru et du chemin à parcourir… car en effet elle peut être vécue douloureusement (qu’elle soit consciemment tournée contre soi ou vers l’autre), d’où l’intérêt de s’en délivrer.

Osho parlait d’accueillir sa colère inconditionnellement et de remonter son fil jusqu’à sa source, de la transcender et d’utiliser cette fabuleuse source d’énergie pour vivre sa vie. (Ce ne sont pas ses mots, mais ce que j’en ai retenu).

Conscience que lorsque je suis en colère contre quelqu’un ou quelque chose, c’est contre moi que se tourne cette énergie, car à l’extérieur se manifestent les parts de moi-même.

Heureusement, nous avons à disposition de nombreuses et efficaces méthodes pour vivre la colère sainement, et la laisser faire son chemin à l’intérieur de nous-même pour le mieux-être de chacun.e.
Lorsqu’un coeur guérit, ça rayonne alentour et engage d’autres coeurs sur cette voie.

La colère n’est pas à nier ni à négliger ni à refouler : comme les autres émotions, c’est une messagère précieuse, à accepter avec gratitude. Lui laisser faire son job, ce n’est jamais en l’exprimant avec violence : c’est à l’intérieur qu’elle a son chemin à faire.
D’autant que la colère exprimée contre l’autre… a une grande tendance à nous revenir en boomerang.
Soyons égoïstes : gardons cette précieuse énergie pour nous (non pas en ressassant, ce qui est toxique voire délétère, mais en la transmutant), pour soigner nos blessures en profondeur, pour poser des actes depuis notre coeur guéri…

Doux dimanche !