La première (la responsabilité) met l’être dans sa force, l’aide à se positionner, à grandir, à voir ce dont il est capable.
L’autre (la culpabilité) met dans le petit être fragile, stupide, qu’il faut punir pour son bien parce qu’il fait des bêtises.

La culpabilisation, c’est Juste dégoûtant ! Et tellement habituel dans notre culture… Probablement notre plus grand job psychique/émotionnel/énergétique est justement de se libérer de cet implant pernicieux/vicieux, qui vole notre énergie vitale au profit d’entités peu recommandables. Celles-là-mêmes qui influencent les esprits (faibles ?) vers la guerre, la jalousie, l’avidité, le viol, la convoitise et autres élans tragiques menant à la division, à la négation de l’Un.ité.

Responsabilisation versus culpabilisation

Il s’agit de soigner son positionnement intérieur (surtout en tant que thérapeute), au-delà des mots/maux, et de soutenir l’être à se révéler derrière le carcan/conditionnement psychique et culturel.

Oui ! La vie est faite pour être vécue avec délectation et non pour être brimé.e.s en permanence par nos peurs inculquées… et cette trop fameuse culpabilité, qui serait un garde-fou nécessaire et la clé du paradis post-mortem.

Et le sacrifice ?

A bas la culpabilisation !
A bas aussi l’esprit de sacrifice !… qui découle de la croyance qu’il faut souffrir pour être méritant.e !

Encore un conditionnement inventé par des personnes peu recommandables pour prendre le pouvoir sur autrui, en bridant la puissance inhérente aux êtres vivants, en leur faisant croire qu’il fallait choisir entre le Bien ou le Mal, que la vie était difficile, qu’il fallait souffrir pour…, que c’est bien d’être victime, que c’est mal d’être bourreau, que c’est bien d’être sauveur.se, que c’est mal de faire ceci, qu’il fait faire cela quand on est quelqu’un de bien, etc.
Autant d’injonctions mortifères, très souvent en contradiction, naturellement en opposition avec une grande part de notre sagesse/guidance intérieure.

Comme si des humains pouvaient savoir ce qui est bon et juste pour toustes ! et avaient le droit de juger du comportement d’autres humains en chemin… Oui en effet, le jugement (pour se protéger, pour écarter le danger) est probablement nécessaire dans une certaine mesure lorsque des personnes sont complètement dissociées et nuisibles dans leurs comportements : n’étant pas en lien avec leur coeur/sagesse/âme/guide, elles agissent sans conscience, par compulsion… et il faut bien s’en protéger. D’ailleurs de telles personnes sont hermétiques à la culpabilité.

Car en effet la culpabilité est l’apanage de la victime… ou son arme dysfonctionnelle… ou sa plus grande peur.

Quelle voie suivre ?

Car si l’on est sur sa voie, en suivant son coeur, nul doute que nos “erreurs” de parcours recèlent de sacrés enseignements.
Ainsi on cultive l’humilité et la Conscience. Alors que l’invention de la culpabilité n’a rien de sacré puisqu’au contraire cette notion désacralise ce qu’il y a de plus important sur Terre : les expériences liées à l’incarnation… et qui ne sont pas toujours agréables, pas toujours au goût de tout le monde, mais certainement nécessaires.

Profitons ! Vivons l’instant présent avec délectation et gratitude !

Simplement en évitant de nuire aux autres, bien sûr… d’autant qu’en plus de la vie sacrée qui coule en eux et de leur riche individualité, les autres représentent aussi des parties de nous-mêmes.

Namasté 🙏