Le cadre Tantra Sud-Ouest, c’est 4 grands axes :
1/ respect de soi, de l’autre, de l’esprit des consignes
2/ confidentialité des noms et des structures
3/ pas de rapport sexuel excitatoire pendant toute la durée du stage
4/ respect du lieu et des horaires
Et dans cette dernière règle, une nouvelle précision :

« Les mobiles/tablettes/ordis restent dans les véhicules »

Le cadre, c’est l’ensemble des règles de respect et d’engagement dans un processus.

Pourquoi un cadre ?

Aussi longtemps que les humains sont coupés de leur source (et c’est justement à cela que sert le Tantra : le retour à l’être, à sa profondeur, à sa légèreté, à la relation vraie, à l’amour…), ils ont besoin d’être encadrés pour être rassurés dans leurs limites et pour ne pas aller au-delà des limites de l’autre.

Qu’est-ce qu’un processus ?

Cela commence souvent par un ras-le-bol : la prise de conscience qu’on n’est pas satisfait de ce que l’on vit, qu’il y a manque, souffrance… Et ça débute concrètement quand la personne le dit et prend la responsabilité de se lancer dans autre chose, pour inviter le changement, quelque chose de plus adapté à son bonheur. Elle est alors prête à déposer certaines lourdeurs, à visiter certaines parts… et donc à entrer dans la désidentification, le reset sur la fausse personnalité, la réalisation de ce que cette personne est et de son/ses rôle.s dans cette vie…

Inutile de venir en stage Tantra Sud-Ouest si c’est pour autre chose que d’aller à la rencontre de l’être, de son âme, de l’esprit, du sacré, du beau, du bon, du vrai… en soi, dans tout le vivant, dans les relations… en prenant conscience des cadeaux de la vie : notre merveilleux véhicule biotechnologique, nos sensations, nos émotions en tant que messagères, tout ce qu’il nous est offert de vivre, notre libre arbitre, notre puissance intrinsèque…

Et de nombreuses techniques/méthodes sont proposées par le Tantra : pour tous les rythmes, toutes les personnalités, tous les stades d’évolution… indépendamment du sexe, du genre ou de l’attirance sexuelle de la personne.

Souvent, cette intention est sous-jacente, non exprimée de cette façon a priori, et pourtant, c’est là : sous d’autres formulations tout aussi précieuses à mon goût.

Des exemples de désirs notés sur les fiches de réservation : apaiser mon rapport au corps, ressentir l’énergie, découvrir qui je suis, équilibre féminin-masculin en moi, mieux m’accepter, découvrir le Tantra, dépasser l’étage émotionnel dans la sexualité, habiter intégralement mon corps physique, redécouvrir mon couple, affiner ma connexion à moi et à l’autre, explorer, me détendre dans la bienveillance, sensualité et douceur, savoir recevoir, rencontre plus sensuelle avec mon/ma partenaire, respect, outils pour une meilleure harmonie corps-coeur-esprit, donner/recevoir, nouvelles pratiques pour me soutenir sur mon chemin, rencontre avec moi-même pour rayonner et vivre pleinement, comprendre et libérer mes blocages, etc…

En effet, pour pouvoir lâcher les conditionnements et autres pesanteurs de la 3D, de ce que nous sentons aujourd’hui inadapté à nos besoins réels, voire invalidants pour réellement vivre, il est important :

  • d’une part, d’être en sécurité (en hypervigilance, on ne peut certes pas s’accompagner à aller au-delà de nos schémas et croyances limitantes)
  • d’autre part, de lâcher les automatismes… ou au moins dans un premier temps, de les observer et de pacifier notre relation à notre vécu

Le cadre Tantra Sud-Ouest est en grande partie inspiré de celui de Horizon Tantra (qui n’existe plus depuis plusieurs années en tant que binôme d’animateurs, mais où Richard et moi avons vécu de nombreux stages).

Nous avons resserré ce cadre préexistant dans le sens où, chez Tantra Sud-Ouest, les relations sexuelles excitatoires (seul.e, à deux ou à plusieurs) sont proscrites pendant toute la durée du stage, même en-dehors des temps de pratiques guidées. Les raisons en sont expliquées : afin de faire monter et de préserver l’énergie libidinale à fin de changement de paradigme, de niveau de conscience, d’état d’être. En effet, il est nécessaire d’être ancré.e (les pieds sur Terre, dans le corps physique), aligné.e (tous les centres énergétiques activés et circulants), relié.e (à plus grand, dans l’esprit), dans le sens de la relation consciente… pour aller plus loin, plus haut, et non de rester dans la petite boucle au niveau des 2 ou 3 premiers chakras. Et c’est aussi pour encore garantir la sécurité : on ne profite pas de l’ouverture et du regain d’énergie créés par ce cadre et les pratiques pour surajouter aux traumas et mécanismes qui nuisent à l’élévation de l’être.

Et aujourd’hui nous décidons d’ajouter une nouvelle clause à ce cadre déjà bien rodé et noté en seconde et dernière page de la fiche de réservation.

Une nouvelle ligne qui va dans le sens tant du respect que du processus.

Il s’agit de : « Les mobiles/tablettes/ordis restent dans les véhicules ».

Explications 

D’une part, ce sont là des éléments du quotidien devenus addictifs et les maîtres de de nombreuses personnes (or, les compulsions sont plus à observer qu’à honorer : sortir de la possession de/par ces vibrations basses). S’il n’est pas possible de s’en détacher pendant quelques heures, ça va être compliqué d’avancer dans le Tantra, qui est une voie d’amour et de liberté.
Et d’autre part, utiliser ces accessoires nuit considérablement à la présence, à l’intensité du vécu dans l’instant et à la circulation complète, aux relations entre les humains présents dans le même lieu pour des raisons similaires.

Certes, le top serait d’éteindre tout le matos en arrivant sur le parking et de ne pas rallumer quoique ce soit avant de repartir à la fin du stage. Un parenthèse hors réseaux artificiels.
Mais cela n’est pas possible pour tout le monde : certains laissent leurs enfants à la maison ou attendent des nouvelles de proches malades, etc. Quoiqu’il en soit, on peut souvent trouver de “bonnes raisons” pour aller aux nouvelles de l’extérieur. Et nous n’avons pas à juger des motivations. A chacun.e son rythme.

N’empêche que cette nouvelle précision nous réjouit, Richard et moi.
(Nous gardons nos mobiles à portée, uniquement pour la gestion du temps. Il y a une horloge dans la salle à manger/cuisine.)

Voilà pour l’explication de l’ajout de cette ligne.

Quant à fumer (cigarette, vapote ou autre), il est déjà précisé que c’est à vivre en conscience, en voyant s’il est possible de baisser la consommation. Fumer est certes nocif, mais moins toxique pour les relations que de s’extraire pour s’enfermer dans des relations virtuelles.

Le plus gênant, c’est au niveau de l’odeur de la fumée… qui peut faire fuir certain.e.s partenaires (ou les confronter à leurs limites et leur faire poser un NON qui ne sera pas à la personne mais à l’odeur).

Egalement, l’esprit c’est le souffle… et fumer n’est pas du tout anodin :
– cela peut être une façon d’entrer dans le sacré de la relation à l’esprit d’une plante (le tabac est une plante particulière et ses vertus sont intéressantes à rencontrer)
– mais en général c’est surtout une addiction, une façon inconsciente de se couper de Soi, d’une partie du lien à l’Esprit, d’être moins connecté.e… surtout lorsque l’on fume plus des produits chimiques toxiques que du vrai bon tabac (ce qui est le cas des cigarettes).

Fumer, c’est un peu comme boire de l’alcool : une manière de se couper en étant possédé par un autre esprit, de pallier à une tension avec une béquille artificielle. Même s’il s’agit d’herbes naturelles, la méthode est artificielle dans le sens où elle fait appel à une substance extérieure, pour un effet que l’on n’a pas réussi à obtenir par ses propres moyens.

(Remarque, la masturbation compulsive, c’est pareil… mais je vais arrêter de m’étaler avec plein de corollaires à un article qui devait porter sur cette simple nouvelle ligne au cadre TSO.)

C’est ok d’avoir une addiction : on en a tou.te.s puisqu’on on est des humains.
On mange plus que nécessaire
… ou on réclame de l’attention ou des câlins
… ou on se coupe de la conscience de nos besoins en croyant que ça nous rend plus libre/autonome
… ou on se lance dans des pratiques qui nous permettent de produire des hormones du bien-être
… ou…

L’idée, plutôt que de vouloir arrêter, de (se) critiquer, de juger que c’est nul… ce serait de le voir le mécanisme et de percevoir les rouages… et surtout d ‘y mettre plein d’amour. De là, on peut choisir de se donner des opportunités de sentir qu’est-ce qui se passe en soi quand on recule le moment où on va céder à la tentation. Et se questionner sur ce qu’on essaie de faire taire en soi avec cette tétine (que ce soit un mobile, une cigarette, un verre d’alcool ou toute autre substance qui change son état).

De nombreux.ses praticien.ne.s peuvent accompagner les personnes à être plus libres, dans leur puissance. Et les stages sont aussi des espaces privilégiés pour cela.
A chacun.e son processus, son chemin.
A chacun.e son rythme.

* Une personne me faisait remarquer qu’en lisant cela (3/ pas de rapport sexuel excitatoire pendant toute la durée du stage), elle s’inquiétait que peut-être il y aurait des relations sexuelles non excitatoires : que pour vivre un stage Tantra, peut-être c’était forcément avec du sexe, de la pénétration, des mains posées sur le sexe ou qui explorent…
Alors je confirme ici que non : les animateurs n’induisent jamais de rapport sexuel pendant les stages TSO. Il peut y avoir toucher au niveau du sexe, dans le plein consentement de chacun.e, pour intégrer cette zone, se réconcilier, se guérir des traumas du passé… : le sexe fait partie du corps et l’éviter absolument ne fait que le surcharger de tensions et nuire à la globalisation, à se sentir entier.e et sain.e.
C’est uniquement dans les stages couples et de « massages tantriques -module 2 et 3 » qu’il y a proposition d’intégrer vraiment le sexe dans le massage, justement pour mobiliser l’énergie libidinale et la répartir dans tout le corps (donc sans excitation, même si les réactions du sexe sont accueillies et accompagnées vers la détente).

Le cadre : pourquoi ?

Pour mieux s’en affranchir, lorsque l’on est véritablement rentré dans la conscience des conséquences de ses actes, pensées, intentions, positionnements, respirations…
Or, notre ego et notre mental ont tendance à prendre beaucoup de place dans la relation… et même lorsque l’on pense avoir des acquis : la vie est mouvement…
La discipline a du sens… même (et peut-être surtout) pour le maître (celui/celle qui se croit maître de soi et/ou enseignant.e)…

Au plaisir de recevoir ceux/celles qui sont attirés par l’esprit de Tantra Sud-Ouest !
Enjoy !