Ci-dessous le copier-coller d’une petite histoire qui nous concerne toustes. Et juste ici mon commentaire et mon encouragement !
Quant au visuel que j’ai choisi pour illustrer cela, vous le comprendrez sûrement.
D’ailleurs un livre m’a beaucoup apporté : « Sorcières : la puissance invaincue des femmes » de Mona Chollet.
Et de comprendre que l’Humanité entière pâtit des manipulations qui mènent à la peur de l’autre humain.e… et même Mère-Terre qui subit nos guerres…
Comment sortir des remous de la surface, des vibrations basses :
1/ Retrouver sa sensibilité, accueillir tout ce qui est sans jugement (tout en s’éloignant des attaques permanentes et en prenant grand soin de soi/de sa propre intégrité)
2/ Écouter avec finesse/délicatesse, observer en prenant soin des parts de soi qui souffrent/réagissent (se brancher aux archétypes et en recevoir le soutient et les enseignements)
3/ Vivre pour de vrai, le plus possible depuis l’Amour (versus les peurs), avec la conscience que chacun.e a son propre chemin
4/ Naviguer entre discipline et lâcher-prise, pour une maîtrise souple et joyeuse, avec Amour et humour… en accueillant les états sans s’y identifier.
Conscience que je ne suis pas ce que je vois/regarde/perçois/dis/demande/veux/peux… Je suis.
La voie/voix du Tantra
En Tantra est dit et compris tant intellectuellement que viscéralement « Nous Sommes Un » Toustes issu.e.s de l’Esprit… et il ne tient qu’à nous, qu’à chacun.e, de créer le monde de ses rêves le plus beaux
C’est pour cela que la voie du Tantra n’essaie pas de « casser l’ego » ni ne dénigre le mental : c’est par l’accueil de tout ce que nous sommes, et le soin ainsi que l’utilisation respectueux de nos différentes parts que nous pouvons vibrer haut, grandir, nous hisser au-dessus des croyances délétères et des sentiments invalidants (honte, culpabilité, stress, peurs, méfiance…)
Oui nous pouvons… et ensemble c’est bien plus aisé et profond
Naturellement nous nous rassemblons davantage avec celleux qui nous ressemblent et/ou nous complètent Cela a du sens pour mieux s’entre-accompagner… et en même temps attention à ne pas exclure tout ce qui nous dérange, car là aussi il y a de belles pistes d’évolution
Notre être sait si telle relation est à vivre ou pas : l’écouter et accepter nos limites, c’est aussi respecter la Vie
Merci d’oser dire Oui et merci d’oser dire Non… surtout si c’est depuis ton Cœur, depuis ton âme À chacun.e son chemin… et celui/celle qui est confronté à ton Non a autre chose à vivre
Les stages Tantra Sud-Ouest et les formations en ligne accompagnent les êtres en chemin prêts au renouvellement, pour vivre pleinement et joyeusement !
Namasté
Nelly
L’histoire de la sorcière
Ma fille est rentrée de l’école en disant :
« Maman, tu ne devineras jamais ce qui s’est passé aujourd’hui en cours d’histoire. »
Son professeur a annoncé à la classe qu’ils allaient jouer à un jeu.
Il a circulé entre les rangs et a murmuré à chaque élève s’il était une sorcière ou simplement une personne ordinaire. Puis il a donné les consignes :
« Formez le plus grand groupe possible… mais sans sorcière. S’il y a ne serait-ce qu’une sorcière parmi vous, tout le groupe échoue. »
Ma fille a raconté que, aussitôt, la méfiance s’est installée.
Les questions fusaient :
« Es-tu une sorcière ? Comment savoir que tu ne mens pas ? »
Certains sont restés dans un grand groupe, mais la plupart se sont isolés en petits cercles fermés.
On écartait quiconque paraissait nerveux ou coupable, fût-ce d’un simple geste.
L’atmosphère a changé en quelques minutes : chuchotements, regards soupçonneux, doigts accusateurs. La confiance s’était évaporée.
Lorsque les groupes furent enfin formés, le professeur déclara :
« Bien, découvrons qui a perdu. Sorcières, levez la main. »
Personne ne bougea.
La classe éclata de rire.
« Quoi ? Vous avez gâché le jeu ! »
Alors le professeur lâcha la vérité :
« Réfléchissez… Y avait-il vraiment des sorcières à Salem, ou tout le monde a-t-il simplement cru ce qu’on lui disait ? »
Le silence est tombé.
Les élèves ont compris.
Nulle sorcière n’était nécessaire pour semer le chaos : la peur avait déjà fait son œuvre.
La seule méfiance avait suffi à diviser la classe, à briser la communauté.
Et n’est-ce pas exactement ce qui se passe aujourd’hui ?
Les mots changent, mais le jeu reste le même.
Au lieu de “sorcière”, on dit “libéral”, “conservateur”, “complotiste”, “mouton”, “vacciné”, “non-vacciné”, “pro-ci”, “anti-ça”.
Les étiquettes varient, la stratégie demeure :
insuffler la peur, semer la défiance, diviser.
Puis regarder la confiance s’effondrer.
Le danger n’a jamais été la sorcière.
Le danger, c’est la rumeur, la méfiance, la peur, les mensonges qu’on sème.
Refuse le murmure. Ne joue pas à ce jeu.
Car dès l’instant où nous partons chasser les “sorcières”, nous avons déjà perdu.
Melissa LeBlanc.