Trop de non-dits
Les non-dits, le sentiment/regard négatif envers soi et/ou l’autre et/ou les autres, la culpabilité, le sentiment d’injustice, la croyance que c’est l’autre qui a raison/tord entièrement ou que j’ai raison/tord entièrement… forment autant de distorsions dans notre champ énergétique (que certains voient/sentent/étudient via des outils).
Il s’agit de tout ce qui nous déstabilise en fait… ou nous rigidifie… selon les tempéraments/choix de réactions (conscients et inconscients).
Trop dire ? Tout dire ?
D’où l’importance de trouver des endroits/moments où vider son sac … sans manquer de respect aux autres bien sûr
Car trop souvent on peut blesser sous couvert de vérité, transparence, sincérité, authenticité…
Bien sûr on n’est pas coupable de comment l’autre réagit, mais on est responsable de ce qui a été pensé/dit/fait et de l’intention qu’il y avait derrière. Il doit y avoir cohérence entre les valeurs intériorisées/véhiculées et les actes (sachant que les pensées, regards, paroles, intonations, silences… sont aussi des actes).
D’où l’importance de se créer des opportunités pour vider son sac sans nuire à autrui, même si c’est le mauvais objet/sujet, la personne par qui on a été blessé.e.
Blesser intentionnellement l’autre n’est jamais bénéfique pour soi : c’est un acte mesquin/petit, qui peut satisfaire l’ego mais certainement pas les êtres ni l’Amour, le Flux, la Vie, la Conscience…
Où tout dire sans blesser :
- en thérapie
- en stage à visée thérapeutique
- face à un coussin ou une photo ou une tenture…
- à l’occasion d’une OSHO Dynamic Meditations ou d’un autre espace dédié à la catharsis
- si c’est possible pour notre interlocuteur.trice et pour soi-même, face à une personne qui l’accepte et ne sera pas polluer par cela (version CNV ? version méchante sorcière ? version enfant pleurnichard ?… : on s’entend sur ce qui est ok pour tous les 2 et combien de temps)
- le danser, le mimer
- l’exprimer sur papier ou sur toile ou via toute forme d’art
- le jouer (théâtre, Playfight…)
- quoi d’autre ?
On peut guérir une blessure générée/réactiver par une personne sans s’adresser à cette personne.
L’important c’est d’être humble sans se sentir indigne : que l’ego soit suffisamment compris et soigné pour être à sa bonne place.
N’attendre rien, s’attendre à tout !
Il me semble que l’important est de traiter sa part : ce qui nous affecte. Ainsi on apprend à mieux se respecter, se soutenir, s’aimer.
Et comprendre qu’il est inutile d’attendre le changement de l’autre, des autres, de la société, etc… : ce que nous en voyons c’est des projections de ce qui est en nous-même (microcosme au sein du macrocosme). Apprendre à se détacher de l’émotionnel et des mécanismes de protection, faire des pas sur le côté, être curieux d’avoir d’autres points de vue, sentir ce qui nous rend heureux/ouvert/libre… et plutôt nourrir cela.
Ne pas attendre de changement de l’extérieur… mais être prêt.e à l’accueillir s’il arrive : garder le cœur et l’esprit ouverts.
Car on a toustes fait des erreurs/expériences et on en fera encore : c’est la Vie !
Et si je suis affectée par la réaction, la non-réaction, l’attaque, le déni… de l’autre, des autres… c’est une opportunité à me réancrer, à m’enraciner encore plus profondément dans l’Amour, dans Mère-Terre et de me laisser être ré.informée par Père-Ciel.
C’est l’alchimie entre les informations telluriques et cosmiques qui créent le Vivant et permettent sa régénération.
Or, nous vivons une époque de gros changements rapides au niveau vibratoire, si bien que nous ne pouvons pas/plus faire l’économie de prendre soin de nous, vraiment, courageusement, avec engagement et non plus par des artifices : les masques et la consommation à outrance ne sont plus efficaces à cacher nos vrais besoins, nos véritables manques, la nécessité de se relier à du sens (pas uniquement théorique : des connaissances empiriques, factuelles, concrètes) et de cheminer à l’intérieur se Soi et avec les autres (en partenariat voire coopération plutôt qu’en peur/rivalité/déni de nos projections).
Au-delà des mots/maux…
Pour revenir à l’idée de départ de « vider son sac » : il ne suffit certes pas de le faire pour que tout retrouve sa bonne place comme par magie, pour que le bien-être soit là.
Cela peut juste faire sortir un gros paquet très encombrant et bordélique, à traiter par la suite. Cela peut être une première étape sur le chemin vers la Conscience et l’Amour, mais n’est pas toujours propice si ce n’est pas fait depuis le bon endroit ni avec une intention pure ni d’une façon opportune selon la personnalité de chacun.e…
Faut-il pour autant s’en priver ? Non ! C’est juste de conscientiser ce qui m’anime (ou m’animait à ce moment) et ce que je désire vraiment.
La magie est partout ! Comment et à quoi j’utilise mon pouvoir créateur ?
D’ailleurs on peut même ne pas vider son sac (par aucun de ces moyens du moins) et qu’il soit vidé par d’autres moyens encore : accéder néanmoins à la résilience, à la Paix, à la Joie, à l’Amour, à la Conscience… par l’éveil spirituel.
En effet, si on est un être éveillé, vibrant suffisamment haut, (ou du moins avec un pourcentage d’éveil important, au moins à un moment, par rapport à une situation… et le niveau d’éveil peut fluctuer et s’affirmer/se perdre plus ou moins sur certains points/plans, en fonction des situations/événements et des réactions/actions qui en découlent).
La Vie est belle ; profitons-en !
Namasté
Nelly