Voici un écrit de Géraldine Demptos Sexothérapeute-massothérapeute 
… et en-dessous mes ajouts/commentaires au sujet de l’éjaculation masculine.
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𝐋𝐞 𝐬𝐩𝐞𝐫𝐦𝐞 ! 𝐃’𝐨𝐮̀ 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭-𝐢𝐥, 𝐝𝐞 𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐞𝐬𝐭-𝐢𝐥 𝐟𝐚𝐢𝐭, 𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐬𝐨𝐧 𝐞́𝐣𝐚𝐜𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐚𝐭𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐚𝐮𝐭𝐚𝐧𝐭 ?
Le sperme est une substance précieuse que le corps fabrique en continu, mais dont la production demande énormément d’énergie.
Comment il est fabriqué ?
Les spermatozoïdes sont produits dans les testicules, au cœur des tubes séminifères, à partir de cellules germinales. Ce processus s’appelle la spermatogenèse, et il dure environ 74 jours. Chaque spermatozoïde est ensuite stocké et maturé dans l’épididyme avant d’être expulsé lors de l’éjaculation.
De quoi il est composé ?
Contrairement à ce qu’on croit, le sperme n’est pas seulement constitué de spermatozoïdes. En fait, ils représentent moins de 5 % du volume. Le reste est formé par :
Le liquide séminal (produit par les vésicules séminales, environ 60 % du volume) : riche en fructose et nutriments qui nourrissent les spermatozoïdes.
Le liquide prostatique (25 %) : contient des enzymes, du zinc, de l’acide citrique, qui protègent et activent les spermatozoïdes.
Le liquide des glandes bulbo-urétrales : lubrifiant et protecteur.
Chaque éjaculation contient donc une immense richesse biologique : protéines, minéraux, vitamines (notamment zinc, calcium, magnésium), sucres, enzymes. C’est une véritable « soupe de vie » que le corps fabrique avec soin.
Pourquoi cela fatigue ?
Produire du sperme mobilise une grande partie de l’énergie vitale : protéines, oligo-éléments, réserves en zinc, en magnésium, en énergie cellulaire. À chaque éjaculation, le corps doit ensuite réamorcer un long travail de régénération. C’est pour cela qu’après avoir éjaculé, beaucoup d’hommes ressentent une baisse d’énergie, parfois même une envie de dormir immédiate.
Dans la vision tantrique, cela s’explique encore plus simplement : l’homme « projette vers l’extérieur » une énergie qui pourrait circuler à l’intérieur de son corps. C’est pourquoi on parle de pratiquer la rétention séminale ou la sublimation de l’énergie sexuelle, qui consiste à apprendre à différencier orgasme et éjaculation, pour garder cette puissance en soi et la faire circuler jusqu’au cœur, au cerveau, dans tout le corps.
𝐌𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 :
La prochaine fois que vous sentez l’excitation monter, essayez de ralentir au lieu de précipiter l’éjaculation. Respirez profondément, contractez légèrement le périnée, laissez la vague redescendre et observez ce qui se passe : le plaisir peut continuer, sans forcément aller jusqu’à la perte d’énergie.
Est-ce que vous aviez conscience de toute cette richesse contenue dans le sperme ?
Géraldine 
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Mes commentaires :
J’ai envie de dire ici que la vie sous tension quasi permanente induite par le mode de vie à l’occidentale (agitation, distraction de l’être, avoir et faire toujours plusss, chercher la rentabilité et la productivité, la finalité plutôt que les enseignements et la joie de vivre le processus en fin de compte…) conduit à beaucoup de stress.
Et il est nécessaire de se détendre en faisant baisser le taux de cortisol et d’adrénaline. Souvent la relation sexuelle sert aussi à cela (et c’est à double tranchant : le/la partenaire peut aussi en profiter en éprouvant du plaisir et se sentir honoré.e… et/ou se sentir utilisé.e/sali.e, comme une poubelle à sperme). Le relâchement des tensions est salvateur et peut mener à l’endormissement rapide ou laisser la place à un moment tendresse/délicatesse.
Un détail aussi : c’est presque toujours au lit et en position allongée (même si d’autres positions se vivent par moments) qu’on fait l’amour… et le CorpsEsprit sait bien que c’est l’endroit et la position de dodo. D’autant qu’on se couche souvent très tard et/ou déjà très fatigué.e.s, n’est-ce pas ? Alors il est bien normal et sain de s’endormir dès que possible.
Et je me permets de petits ajouts encore, sur le thème de l’éjaculation masculine :
- Quand on a passé des années à pratiquer pénétration-coït-éjaculation systématiquement (et souvent rapidement) le corps (et même celui de la ou des partenaires) a appris cela. Il peut falloir du temps pour changer de paradigme (que ce ne soit plus automatique, qu’il y ait plusss de liberté, de possibles… tout en étant bienveillant.e/tendre envers soi et envers l’autre)
- La valeur du slow sex, du « laisser faire l’amour » plutôt que de chercher l’érection dure et permanente, de s’attacher à des fantasmes/images, du faire… traverser la peur de ne plus bander, d’être jugé comme impuissant… C’est aussi hyper précieux et libérateur (déconditionnements des psychés tant masculine que féminine)
- Une relation sexuelle peut être satisfaisante pour l’un ou l’autre ou les deux partenaires indépendamment du fait qu’il y ait éjaculation ou pas. C’est un sujet sensible, intime, qui concerne ces personnes-là, avec leurs schémas. L’important n’est pas d’éjaculer ou pas donc, mais plutôt d’utiliser l’acte sexuel pour entrer en connexion profonde (circulation d’énergie qui nourrit chacun.e et la relation) et éventuellement voir ce qui n’est pas/plus opportun, ce qui ne nous rend pas vraiment heureux.se… et s’en détacher.
La voie du Tantra accompagne aussi à cela.
Le porno
Et puis il y a l’industrie du porno et les terribles distorsions qu’elle induit…
Pour beaucoup, sexualité et pornographie sont imbriquées.
C’est possible d’en guérir (parce que oui c’est une maladie, liée à un virus mental et énergétique inoculé) mais seulement si l’être concerné le souhaite vraiment et se fait accompagner. Tout simplement parce que si c’est devenu une addiction/nécessité (et non seulement utilisé occasionnellement), le CorpsEsprit n’est plus libre de vivre sa nature. Et la Relation n’est plus vraiment possible.
Lien vers mon article au sujet du porno.
Avoir une belle vie, c’est sur tous les plans…
… et donc aussi avoir une belle vie sexuelle.
Et une belle vie sexuelle, ce n’est pas en collant à des normes/attentes, mais plutôt en étant à l’écoute de son intériorité et de son corps, de ses désirs, de ses besoins, de ses aspirations.
Une belle vie sexuelle, c’est avant tout une belle vie sensuelle : le sexe fait partie du corps, n’est-ce pas ?
Et une belle vie sexuelle, c’est aussi dans la relation de soi à soi, dans l’observation et l’accueil des sensations/émotions/pensées, dans l’intimité, dans l’auto-érotisation… et des expériences différentes peuvent l’agrémenter, la pimenter, la rendre plus vivante… et donc nous rendre plus vivant.e.s !
Plein de bonheurs à tous les niveaux !
Les stages Tantra Sud-Ouest et les formations en ligne t’y accompagnent.
Namasté
Nelly