Équinoxe, équilibre, équité, équanimité…
Nous voilà le jour de l’équinoxe d’automne : même durée de jour et de nuit.
Et comme tout ce qui est terrestre, cet équilibre est un passage, un court moment dans le flux, la vague, le cycle…
Pour moi (et donc bien d’autres), cette fois c’est une réflexion sur l’équi-
Pas l’équithérapie : les racines sont ressemblantes autant que différentes. Le soin par/avec les chevaux, c’est vécu ce matin pour mon plus grand bonheur avec ma fille et nos juments.
Là j’ai l’élan de m’exprimer d’autres équi- (au demeurant bien utiles avec les équidés aussi).
Rentrée 2024
Cette rentrée 2024, l’automne (depuis le 19 août en MTC), la Pleine Lune, tout ce qui se manifeste à l’extérieur… bouh ça brasse.
Nécessité de s’ancrer, s’enraciner, lâcher le surplus/l’ancien au recyclage de/par Terre-Mère… et de se laisser disponible à recevoir en conscience des nouvelles fréquences cosmo-telluriques : MAJ (mise à jour) en cours !
Je trouve que c’est de plus en plus souvent et de plus en plus profond. Cela me parle d’accepter de mourir à la veille (et même à l’instant d’avant), renaître neuf, ouvert à d’autres réalités si on en est capable, à un nouveau niveau/taux vibratoire également… pour rester en équilibre et axé entre Ciel et Terre, entre Terre et Ciel, sans perdre la connexion ni la reliance à Plus Grand.
A l’équinoxe, c’est le ménage !
A l’équinoxe d’automne, c’est aussi les récoltes et de voir ce qui mérite d’être conservé et comment : les meilleurs fruits, légumes, champignons et autres récoltés ne peuvent pas être conservés sans préparation préalable.
Cela parle aussi de survie, de bases de vie en restant en lien avec les réalités, le concret : d’où vient ce qui nous nourrit ?
Tout ce qui nourrit mon corps vient de la Terre ; qu’est-ce que je lui donne en retour ?
La Terre est notre mère et nous aime et nous soutient/supporte inconditionnellement.
Enfant, ado, on peut simplement recevoir, se construire avec ça, et ne pas encore avoir conscience du précieux de la Vie. Enfant, ado, normal (même si ce n’est pas idéal) de ne pas savoir voir et honorer la Mère, le Père ni la Création.
Quid de l’adulte ?
A quel moment devient-on adulte ?
Quand on prend conscience de ses responsabilités.
C’est probablement la raison pour laquelle ce n’est pas glamour, sexy, souhaité : les responsabilités font peur. Et en effet c’est du labeur… mais pas que !
En effet, les responsabilités parlent aussi de pouvoir personnel, de puissance créatrice, de compétences humaines, de Vie pleinement vécue… et non en restant à la surface. A la surface, c’est de vivre sans conscience de la valeur de la vie, de l’importance du vécu et de ce qui est manifesté. C’est respirer sans s’en rendre compte, dans l’évitement, la fuite, l’attaque, la violence, la surconsommation, les dogmes débilitants, la compensation au manque d’Amour (puisqu’incapacité à aimer vraiment, donc à se sentir recevoir l’Amour)…
L’équilibre n’est pas une option… et il est fluctuant.
Quand on vit en déséquilibre trop longtemps, c’est la maladie. Et on la constate aussi partout alentour.
Et pourtant il n’est pas juste non plus de focaliser sur les déséquilibres puisque la pensée et le verbe sont créateurs.
Là aussi, il s’agit de prendre conscience de ce qui est généré par l’état d’esprit du moment… et s’en dépêtrer, sachant que c’est seulement le changement d’état d’esprit qui permet l’évolution des situations. Et donc la prise de responsabilité.
L’équité ?
Quant à l’équité, c’est une notion qui m’est chère et tellement sujette à discussions, car très subjective. Elle m’apparaît néanmoins plus adaptée à l’Amour que l’égalité, objective certes mais ne tenant compte que de certains critères quantifiables. Et dont le postulat de base est qu’on aurait tous les mêmes besoins : c’est vrai et pas tant que cela, puisque nous sommes toustes différents.
A défaut de savoir vraiment communiquer, au mieux on essaie d’appliquer l’égalité. Et c’est déjà ça !
L’équanimité ?
Concernant l’équanimité, c’est encore plus compliqué. Et à quel point est-ce souhaitable ?
J’ai testé. Et j’ai compris que cette froideur apparente (les émotions sont maîtrisées ; les désirs/pulsions n’ont plus de place) :
1/ d’une part, c’était très inconfortable pour les autres : les neurones-miroirs étaient en sommeil. Et donc pas vraiment d’empathie et ni de véritable compassion (au-delà d’une vue de l’esprit, c’est à cœur ouvert et vibrant que se vit la compassion),
2/ et d’autre part, il s’agissait aussi d’une forme de dissociation, car de nombreuses parts d’humanité étaient négligées.
L’équanimité ok, à certains moments ou pour les vrais éveillés, mais qu’elle n’induise pas une coupure de l’autre, des autres, du reste du vivant. Sinon c’est de la dissociation et/ou de l’ego spirituel.
Voilà je me suis bien amusées à faire un tour à ma façon de ces quelques équi- !
J’aime la langue française.
Et voici des pépites trouvées sur Facebook :
Ces homographes qui rendent la lecture si difficile :
« Nous portions nos portions.
Les poules du couvent couvent.
Mes fils ont cassé mes fils.
Je vis ces vis.
Cet homme est fier ; peut-on s’y fier ?
Nous éditions de belles éditions.
Je suis content qu’ils nous content cette histoire.
Il convient qu’ils convient leurs amis.
Ils ont un caractère violent et ils violent leurs promesses.
Ces dames se parent de fleurs pour leur parent.
Ils expédient leurs lettres ; c’est un bon expédient.
Ils négligent leur devoir ; moi, je suis moins négligent.
Ils résident à Paris chez le résident d’une ambassade étrangère.
Ces cuisiniers excellent à composer cet excellent plat.
Les poissons affluent d’un affluent de la rivière.
Nous objections beaucoup de choses à vos objections.
Nous nous oignons de purée d’oignons.
Nous relations nos relations.
Il est né à l’est.
Tu as un as dans ton jeu.
J’ai fait un nœud de chaise avec ce bout de bout. »
Tiens j’en tiens un autre : « Je sens qu’il y a du sens à profiter de ses sens. »
Plein de bonheurs chaque jour !
Nelly
Illustration : Philippe Geluck