Nous avons toustes des troubles psychiques. Et si on s’acceptait enfin ?
Vous savez quoi ? Nous avons toustes des troubles psychiques, à divers degrés. Oui, probablement 100 % des personnes sur les réseaux sociaux, et même 99 % de celles qui se croient parfaitement saines d’esprit.
Et moi ? Je ne fais pas exception. Mais je m’accepte, je m’aime de mon mieux, je prends soin de moi et je me fais accompagner régulièrement, parfois même souvent.
J’avance, j’évolue… Je vois le chemin parcouru, je célèbre mes victoires, j’écoute et câline mes parts blessées, je vois de mieux en mieux mes croyances et schémas… et m’en libère au fur et à mesure. Je sais/sens la valeur du chemin, et perçois qu’il est multidimensionnel, bien plus grand que ce que l’humain.e peut comprendre vraiment.
Troubles psychiques et relations sociales
Dans un article précédent intitulé Vérité et soins, j’évoquais à quel point nous sommes à la fois limités et grands en tant qu’êtres humains.
Quel serait le sens de notre vie terrestre, si ce n’est d’apprendre à vivre pleinement nos relations ? Cela passe par une libération des entraves qui nous éloignent de l’amour.
Pour ma part, je n’ai pas trouvé de but plus sensé à la Vie que celui-ci. Et vous ?
La clé : se libérer pour mieux (s’)aimer
Pour vivre pleinement, il est inévitable de passer par les relations. Mais encore faut-il pouvoir entrer en relation, profondément, authentiquement. Et pour cela, il est essentiel de se réparer, de se libérer des conditionnements et des blessures du passé. Être véritablement Soi et non plus un ensemble de réactions automatiques visant à nous protéger de nos propres démons.
Et quand nos troubles psychiques cessent de nuire à notre bien-être et à nos relations, c’est une victoire ! Cela ne signifie pas que nous sommes parfaits, mais que nous avons parcouru une bonne partie du chemin.
Cependant, la route continue : il faut entretenir ce travail au quotidien. La Vie, avec ses flux et reflux, nous invite – parfois même nous pousse – à plonger au plus profond de nous-mêmes. Avec bienveillance et ouverture, on peut rencontrer nos parts oubliées, nos archétypes, et s’en servir pour évoluer.
Cette exploration intérieure n’est pas forcément douloureuse. Elle peut être douce, joyeuse, libératrice. Lorsqu’on accepte nos responsabilités, on embrasse aussi notre pouvoir personnel et notre puissance créatrice.
Les obstacles à la guérison
Malheureusement, plusieurs freins peuvent ralentir ou bloquer ce processus :
- Le déni, qui nous pousse à projeter nos problèmes sur les autres ou à nous distraire pour éviter de faire face à nous-mêmes.
- La peur de guérir, souvent inconsciente, par crainte de perdre certains bénéfices secondaires (compassion, attention des autres, etc.) ou de voir son identité bouleversée.
Quoi d’autre ?
Nous souffrons tous, à des degrés divers. Et cette souffrance fait partie de la condition humaine. Mais cela n’empêche pas de poser un regard bienveillant sur les comportements qui nous éloignent du bonheur et de la relation véritable.
Le Tantra, lui, propose des outils puissants pour expérimenter un état d’être libéré de ces comportements inadaptés. Pas besoin de culpabilisation ni de jugement. Simplement une invitation à ressentir, à expérimenter directement un nouvel état intérieur. Et cela prouve que le changement est accessible, ici et maintenant.
Un chemin vers l’Amour et la conscience
La prise de conscience ne suffit pas, mais elle est un pas indispensable. C’est pourquoi j’accompagne celles et ceux qui sont prêts à se renouveler, à vivre leur expérience terrestre en pleine conscience, avec amour, à l’écoute de leur âme et de leur guidance intérieure.
Ce chemin implique d’accepter nos failles autant que notre grandeur, d’aller à la rencontre de toutes les parts de nous-mêmes. Et à ceux qui ne sont pas encore prêts, je souhaite de trouver, à leur rythme, la joie de vivre dans le respect de toustes.
Pour conclure, je partage cette vidéo, que j’ai trouvée intéressante. En espérant qu’elle sera reçue avec ouverture :
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