Le Tantra, c’est de Vivre pleinement, avec le plus possible de Conscience et d’Amour.
Où le trouver ? Comment s’y connecter, s’y relier ? Comment en profiter ? Comment le diffuser ?
C’est quoi le Tantra ?
Par essence, le Tantra peut être partout, en tout, vécu dans toutes les situations.
Dans le principe de cette voie non-duelle, il n’y a pas réellement de dedans et de dehors, de bien et de mal, ni aucun autre opposé puisque « Nous sommes Un », puisque Tout est lié. D’ailleurs, la traduction littérale du Sanskrit (si tant est qu’une traduction idéale puisse être apportée d’un idiome aussi différent de notre culture occidentale) est « tissage », « toile », car il s’agit justement de percevoir au-delà des apparences, du film, des histoires qu’on se raconte… L’invitation est d’observer (à l’intérieur de soi en résonance avec l’extérieur… l’extérieur de soi en résonance avec l’intérieur), de comprendre, d’apprendre de ce qui se vit réellement (et pas de rester perché dans les projections, le mental, les croyances, les habitudes insensées et inadaptées au Vivant…) et de s’insérer avec davantage de conscience dans le flux de la Vie. S’ouvrir pleinement à l’Expérience (de l’incarnation terrestre et de ses principes) et s’y offrir pleinement, en présence à ce qui se manifeste sur les différents plans.
Or, cela ne peut se vivre qu’en étant ancré.e dans la spiritualité, c’est-à-dire la conscience que je suis une âme incarnée dans un corps pour une certaine durée (peut-être un temps donné à la naissance ? peut-être avec des missions, des devoirs… ?), et que c’est l’Esprit* qui préside à tout cela, qui crée la vie, la cohésion, ses fluctuations… Et je suis moi-même une étincelle d’esprit, issue de l’Esprit, donc moi-même créatrice de ma vie, de mon monde. Ayant intégré cela, je fais mes choix de plus en plus consciemment, de plus en plus depuis l’Amour (versus les peurs et tout ce qui y est associé : colère, frustration, tristesse, nostalgie, culpabilité, honte, phobie… et autres réactions qui éloignent des vibrations hautes de la joie, de la compassion, de la gratitude…)
(* Esprit : Dieu quelque soit le nom qu’on lui donne : la Nature, la Déesse, l’Amour, la Conscience Suprême… ou toute autre vision, sans qu’une soit plus vraie qu’une autre : ce ne sont que des projections, différents points de vue et il est stupide de se battre pour défendre ou imposer des points de vue.)
Donc le Tantra est partout où je (parce que c’est une décision personnelle, de chaque individu qui le désire et l’ose) lui laisse la place de m’enseigner. Il est partout où je me laisse la possibilité de recevoir les enseignements de ce que je sens (physiquement/émotionnellement et intuitivement) et de ce qui se passe dans ma vie… et dans tous les systèmes dont je fais partie.
(De plus, dès que j’observe un système, j’en fais partie puisque je ne peux avoir accès par définition qu’à ce qui est en lien avec moi. D’où l’intérêt de réfléchir à la pertinence de se charger d’énormément d’informations morbides, y compris au sujet de choses ce qui se passent loin. Car si le déni n’aide pas à avancer vers Soi, vibrer à des fréquences basses en mangeant de différents façons des informations de basses fréquences -qui éloignent de l’Amour- c’est pire encore. Et ne pas s’attacher à des infos toxiques n’empêche pas d’avoir des pensées et des actes susceptibles d’améliorer la situation justement.)
En effet, l’état du monde me parle aussi de mon état personnel, des différents niveaux auxquels expérimente/vibre mon âme.
Et pour toi, où est le Tantra ?
Comment le vis-tu dans ton quotidien ? Et dans des moments particuliers ?
Où sont les tantrikas ?
Les personnes qui pratiquent le Tantra sont diverses et variées… tout comme les versions du Tantra peuvent être diverses et variées. Il me semble logique (voie de non-dualité) de ne pas dénigrer les différentes façons de le vivre et de le proposer.
Pourtant bien entendu j’ai ma façon de voir les choses et certaines propositions et certains actes me semblent déplacés, car en-dehors de l’Amour-Conscience justement.
Il y a celleux qui se prétendent masseurs ou masseuses tantriques et qui pratiquent une « libération énergétique » c’est-à-dire une masturbation (acte sexuel, donc travail du sexe et non massage)… ou qui abusent de leurs client.e.s en leur volant de l’énergie et/ou en ayant des actes non consentis en conscience (c’est-à-dire avant le début du massage, clairement).
Il y a celleux qui animent du Tantra (y compris du « Tantra traditionnel ») et :
* piochent parmi les stagiaires qui leur plaisent, pour la sensualité voire la sexualité (or, il y a forcément un biais de pouvoir, même si c’était à la demande du/de la stagiaire… et ce n’est pas ainsi qu’on soutient les individus à se libérer de leurs comportements inadaptés au réel épanouissement de l’être)
* n’ont pas de cadre clair et sécure… ou ne le tiennent pas… ou ont un cadre seulement pendant les pratiques, laissant libre court à tous les comportements le reste du temps (et ce sont des stages appréciés des personnalités prédatrices, vampires, addictes au sexe, dépendantes à la relation…)
Je reviens ici sur l’importance d’un cadre clair et sécure (qui protège vraiment et auquel chacun.e s’engage verbalement en début de stage) et pour toute la durée du stage.
Oui nous recevons des êtres sensibles et je ne connais personne qui n’ait pas été abusé (voire pire) et traumatisé. Et je ne connais personne qui n’ait pas abusé et traumatisé : c’est le lot des humain.e.s, semble-t-il. Au mieux, depuis tout petit, on nous oblige/contraint, on nous humilie pour nous faire obéir et qu’on corresponde à des attentes, on ne nous écoute pas, on nous pose des questions alors que ça nous agace, etc.
En stage Tantra, est ouverte l’opportunité de faire la paix avec le passé et avec nos émotions/réactions… et de recevoir les forces nécessaires à vivre le Présent avec Amour, dans les meilleurs conditions possibles (depuis un intérieur détendu, cœur-psyché libéré, avec un corps conscient et respecté/honoré). Or, cet état d’ouverture particulier peut conduire à créer et/ou accepter des relations que l’on peut regretter par la suite, car il peut s’agir justement de soubresauts des schémas anciens ou de croyances quant à un avenir radieux qui passerait par cette personne ou simplement d’un trou ou d’une queue opportunément disponible (pour parler cru ; mais est-ce vraiment ce que tu as envie d’être ?)
Si cette relation doit être vécue, elle le sera après le stage. Et si chaque phase est vécue en conscience, ce sera plus en adéquation avec le Tantra : inutile que ce soit dans la précipitation, en « profitant » d’un moment d’excitation ou de vulnérabilité.
Le cadre doit être un engagement pris ensemble, en commun, dont chacun.e voit l’utilité et se porte garant.e. Et je dirais que c’est pareil dans toutes les relations : en famille, en amitié, dans le cadre professionnel ou associatif, etc. Pour le respect du chemin de chacun.e, c’est de toujours revenir au cadre… et donc de le définir clairement, car nous n’avons pas toustes la même façon de voir les choses. C’est d’ailleurs cette complémentarité qui est éminemment précieuse et en même temps parfois compliquée/délicate à vivre. Clarté et discernement.
Que font les tantrikas ?
Les tantrikas vivent ! Iels vivent comme tout le monde, peuvent avoir les mêmes activités, peuvent être célibataires ou en couple ou autre, etc.
Ce qui fait la différence entre un.e tantrika et une autre personne, c’est son niveau de conscience et sa vision non-duelle (sentiment d’être un tout dans le Tout… ce qui ramène d’ailleurs à la physique quantique).
Je connais même des tantrikas qui n’ont jamais entendu parler de Tantra : iels le vivent naturellement, parce que justement iels sont ancrés dans la conscience et l’Amour, qu’iels y œuvrent au quotidien de leur mieux (dans la détente, sans se mettre la pression ni mettre la pression aux autres), même si c’est simplement en cultivant un jardin, en travaillant de façon classique, en faisant partie d’une association, en élevant un enfant, etc…
Et je connais des personnes qui se disent tantrikas, qui ont fait 10-20-30-50 stages de Tantra (et des festivals et des autogérés)… et sont des dangers publics. En effet, il existe des personnages tout en apparences et dont la psyché est très encombrée. Parfois même ils ont suivi des années de thérapie… et ils en ont conclu qu’ils avaient tout compris et bien évolué.
En fait, dans le monde du Tantra c’est comme partout : il y a de tout !
D’où l’importance de s’écouter : au fond de toi, tu sais ce qui est bon pour ton être, pour ton âme. Ton corps sait et ne ment jamais. On n’a pas besoin de savoir pourquoi il dit Non : on peut simplement traduire en paroles ce que dit le corps… et apprendre de toute situation, avec humilité.
C’est pour cela que le premier job en stage Tantra Sud-Ouest, c’est le retour au corps : revenir à la sensibilité, à l’écoute de sa sagesse, et cela passe par l’accueil inconditionnel des messages qu’il transmet.
Une catégorie spéciale de tantrikas, c’est celleux qui ont « pris sannyas ».
Cela marque la dévotion à la voie du Tantra, une ascèse en tant que chercheur de vérité. Osho disait : « Le mouvement sannyas veut simplement dire le regroupement des chercheurs de vérité. »
Au moment du rituel, un nouveau nom est donné… qui est parfois utilisé/exposé par les Sannyasins et parfois gardé confidentiel.
Comment rencontrer des tantrikas ?
On rencontre en fonction du niveau auquel on vibre et de celui par lequel on est attiré.
La co-régulation du système nerveux autonome se vit normalement naturellement à l’occasion des stages, lorsque la sécurité est là et que les propositions de l’animation accompagnent à se dé.poser dans l’instant présent et la relation en conscience.
Dès lors, on s’ancre, on s’enracine, on s’aligne, on se relie aux pures fréquences cosmo-telluriques actuelles… et le taux vibratoire grimpe. On a alors de plus en plus accès à l’énergie du Tantra.
Partout et à tout moment où l’on fait preuve d’Amour-Conscience, on est dans le Tantra.
Aux endroits et aux moments où c’est moins le cas, on peut aussi s’accueillir, accueillir ce qui est… et revenir à la non-dualité, à l’ouverture à l’Esprit, et même à la joie tapie au fond, derrière les émotions et pensées moins Amour-Conscience. De là, se laisser être encore réinitialisé.e et retourner au flux de la Vie pleinement vécue, du Tantra.
Comment se rencontrer ?
C’est important de bien s’entourer si on désire évoluer.
Car mon environnement peut me soutenir voire me tirer vers le haut (certaines auras nourrissent l’être)… ou me tirer vers le bas, m’écraser, m’empêcher de me réveiller, de me révéler, d’exprimer ce que je suis et ce qui m’anime…
Et comme c’est moi-même qui crée mon environnement… il s’agit d’avoir l’humilité de reconnaître que ce qui se présente là (et que j’ai généré depuis là où j’en étais à ce moment) n’est plus adapté pour le nouveau moi, pour la suite de mon expérience…
Le changement requiert du courage et une certaine dose d’autonomie, d’où l’intérêt aussi d’apprendre l’auto-régulation (cela se fait aussi en stage) et la complétude en Soi.
En effet, la rencontre est tellement meilleure si c’est un plus (la cerise sur le gâteau, le nappage inattendu…) et non une nécessité pour tenter de combler ses blessures béantes ou pour la satisfaction de l’ego. Et pour les êtres qui se sont guéris, ça n’a aucun sens que de jouer à la victime ou au sauveur : ils ne restent pas à subir le malaise et les assauts de celleux qui ne se soignent pas réellement, qui ne veulent pas vraiment sortir de leur histoire et préfèrent (pour l’instant) y tourner en boucle. A chacun.e de faire son chemin !
Il est en effet nécessaire de se soigner et guérir de la dépendance affective… tout en ayant conscience que l’expérience de la vie sur Terre c’est aussi avec les autres, au travers des autres, en communiquant/interagissant avec les autres. A chacun.e de sentir quel est son rôle du moment (en le jouant en conscience, depuis l’Amour), sa juste place dans la trame/toile, ce pour quoi iel est fait.e…
C’est en se rencontrant vraiment qu’on rencontre vraiment l’Autre.
Bienvenue à vivre de belles expériences transformatrices !
Le véritablement changement vient de l’intérieur… et nécessite de se faire en relation avec l’extérieur.
Le Tantra se vit concrètement, dans la Relation (majuscule, car avec le plus de Conscience et Amour possibles à ce moment).
J’appelle la Relation la somme de tous les enseignements et ajustements au quotidien, grâce à toutes les relations vécues : à des parts de soi (y compris subconscient), à chaque autre, à chaque attitude, à chaque situation, aux Éléments, aux Directions, aux Dieux et Déesses (supra-conscient), à tout le Vivant, à tout ce qui est visible autant qu’à l’Invisible, etc.
C’est ce qu’offre la dualité vécue sur Terre par les humain.e.s : l’illusion de la séparation… peut-être pour encore mieux savourer quand tous les voiles de l’illusion sont tombés… et grandir en Compassion.
Où n’est pas le Tantra ?
J’en reviens donc à ce qui n’est pas du Tantra (puisqu’on est dans la dualité).
Dans l’Absolu, Tout et tout est à inclure dans l’Expérience.
Mais tant qu’on n’est pas revenu à l’Absolu (probablement après le dernier souffle), il s’agit de prendre soin de l’Être, de l’Âme, de notre essence divine… et donc de ne pas se laisser subir ce qui ne nous honore pas… et de créer les conditions pour recevoir ce qui nous honore véritablement.
Partout où il y a abus de pouvoir, on n’est pas dans le Tantra.
Où il y a empuissancement de l’être (et non de l’ego et du mental… qui font partie de l’expérience et qui ont à servir l’Être), où l’on peut monter en vibrations, il y a du Tantra.
Des questions à se poser encore et encore…
Depuis où je pense : Amour ou peur ? (Attention ! Nos pensées sont créatrices.)
Depuis où j’agis : Amour ou peur ?
Différentes pratiques/méditations, y compris des phrases et des mantras, accompagnent efficacement.
Voici un exemple, inspiré du livre de Florence Scovel Shinn « Le jeu de la vie et comment le jouer » :
« Maintenant et pour la suite de ma présente incarnation, je brise et démolis par ma parole toutes les informations erronées contenues dans mon subconscient.
Elles retournent à leur néant natal car elles sont issues de mes vaines imaginations. Retour au point zéro de création.
Je crée maintenant mes archives parfaites par l’intermédiaire du Christ intérieur : les archives de la Santé, de la Richesse, de l’Amour et de l’Expression parfaite de Soi. »
Et toi, quelles méthodes utilises-tu pour t’ouvrir à la Vie, en sortant du monde des illusions ?
Si tu le souhaites, je t’accompagne à l’occasion de stages ou en ligne.
Namasté
Nelly
Tu peux avoir de l’humilité et de la fierté (versus sentiment d’indignité et orgueil).
Tu peux avoir du courage et plein de peurs (le courage c’est justement quand on a des peurs).
Tu peux avoir envie d’arrêter et continuer d’avancer… et tu peux avancer en t’arrêtant.
Tu peux rire et pleurer et t’énerver… et rester en ton centre, corps-coeur-esprit ouverts.
Et bien plus encore ! Tu peux… Je peux… Nous pouvons…