Pour cet article, la définition que je donnerais au Tantra : méthodes/techniques de déploiement de l’Humain/l’humanoïde, au-delà de la conscience…
Ici, juste une piste (et pas la moindre !) quant à la question posée dans le titre : comprendre et utiliser son mental pour s’ancrer, grandir, s’aligner, s’élever, se déployer.
C’est un prérequis pour toutes les pratiques : la base.
De là, tout est possible… d’autant que nous sommes entourés d’opportunités !

(J’ai posé quelques majuscules seulement, pour la compréhension, mais je ne sentais pas d’en mettre beaucoup, alors traduisez à votre façon, avec vos mots et votre façon de les écrire, si vous voulez.)

Dans les stages Tantra Sud-Ouest, cela passe par le corps, l’incarnation (ancrage, alignement, connexion, reliance), la communication avec Soi (soi et plus grand…) et donc la re.sensibilisation, l’ouverture et la circulation dans les différents centres : corps-coeur-cerveau, physique-psychique-spirituel, matière-corps éthérique-corps subtils, les différents chakras à tous les niveaux (du plus subtil au plus matériel au plus subtil)…

Pourquoi utiliser le corps et les sensations ? Vous le savez déjà. Je mettrai des mots là-dessus dans un prochain écrit, probablement.

A chacun.e sa façon d’appréhender le système humain, sachant que -quoiqu’il en soit- nous sommes autre chose que notre corps physique, que celui-ci fait partie de nous pour un temps et qu’il est un merveilleux véhicule biotechnologique à notre service. L’écueil, c’est de ne pas comprendre combien il est précieux et combien nous avons à le servir/soigner si nous souhaitons qu’il puisse réellement/complètement nous servir à son tour.
Dans l’Unité, la supra-réalité, il n’y a pas d’esclave ni de maître, de disciple ni d’élève, de grand et de petit, de sachant et d’apprenti…
Dans l’incarnation, et donc la scission de l’Être, la dualité, mon corps sait des choses que ma tête et mon cœur ont à comprendre (dans le sens « prendre avec » et non mentaliser/analyser) ; mon cœur sait des choses que mon corps et ma tête ont à intégrer ; ma tête sait des choses que mon corps et mon cœur ont à prendre en considération ; et même chaque part de chaque vivant sait des choses que chaque part de moi a à intégrer… Tous complémentaires autant que des mini-Tout -et donc Tout- lorsqu’il y a ouverture de conscience.

A notre service aussi, au service de notre Être : notre mental. En effet, une fois que l’on a appris à l’accueillir pour ce qu’il est et lui donner sa bonne place, c’est un partenaire idéal et zélé pour aller à la pêche aux sensations, aux compréhensions fines et profondes. Il m’aide aussi en cas de flottement, perte d’ancrage, d’alignement, de connexion, de sens, etc.

Dans ma définition, le mental, c’est cette part en nous qui n’arrête pas de penser, de me sortir de la présence à l’instant en me ramenant au passé ou en s’inquiétant du futur ou en croyant que ce sera mieux demain… Il calculer, juge, critique, compare, m’identifie à ce qui je vis, veut le changement à l’extérieur (chez l’autre, en l’autre, alentour) mais ne veut surtout pas changer ni céder un peu de place… C’est le vélo dans le cerveau, qui pédale incessamment, celui qui coupe les cheveux en quatre et m’empêche de me dé.poser en paix, ouverte aux informations/solutions dont j’ai besoin… et qui ne viennent certainement pas de cet espace restreint, fourbi de peurs et de limites qui n’ont rien à voir avec l’être que je suis.

L’idée, pour commencer, c’est juste de ne pas lui laisser prendre toute la place… tel un enfant que l’on considérerait comme capricieux parce qu’on n’est pas capable de lui offrir l’essentiel : notre attention bienveillante. Le considérer comme un enfant-roi oui mais sans le juger pour cela. Ce bruyant compagnon a besoin de considération, d’attention, de délicatesse, d’encadrement bienveillant… bien plus que d’être maté, écrasé, diabolisé… ou même dissous : il fait partie de nos outils d’Occidentaux (avec des codes génétiques différents selon les cultures, des façons différentes de penser, de se voir…). Doucement re.mis à sa juste place de partenaire de vie, mon mental se révèle charmant et m’aide à me révéler à moi-même et à mes compagnons humains.

Contrôler le mental ? Faut pas rêver. Si si faut rêver ! Mais ça ne conduit pas toujours là où on voudrait.
Maîtriser le mental ? Oui, plutôt.
La maîtrise est le versant aligné, la version du milieu entre l’abandon et le contrôle : une justesse à re.trouver sans cesse… et mon mental (mes chevaux) m’y accompagne en me montrant et en me faisant prendre conscience de là où j’en suis dans cet équilibre.

Je vois mon mental comme un cheval (j’aime les chevaux et ils m’ont beaucoup enseigné/apporté, et continuent de me soutenir). D’abord sauvage, avec une énergie débridée/fougueuse, sautant partout, mû par son instinct de survie, fait des instincts d’une proie et d’intérêt curieux.
Je me pose et l’observe, sans rien lui demander, sans rien vouloir de lui, et en accueillant tendrement les parts en moi qui me sortent de mon observation : inconforts physiques, émotions, projections, analyses, recherche d’efficacité/de production/de productivité…

Je reste là, ou plutôt j’y reviens et y reviens encore. Je respire. Je prends conscience que je respire. Je prends conscience de mon corps et de mes sensations. J’entre dans l’espace de la méditation, souvent pour des fractions de secondes seulement, mais cela suffit à laisser l’accès à l’infini. Et puis ça se pose à l’intérieur et un espace se crée en moi, un espace où le mental cède la place… et la communication d’être à être peut se tisser : je sens, j’entends, je perçois, et à ce moment l’autre peut enfin être senti, entendu, perçu. Je deviens sensible à cet autre, ou plutôt cette représentation d’une part de moi, qui a à m’enseigner, m’apporter, me soutenir, m’accompagner, m’aider… Pas de place pour croire, analyser, tirer des conséquence, vouloir, trier, choisir… Ca s’amuse, ça circule, c’est vivant à l’intérieur et des filaments d’énergie jouent dans l’air, entre nous.

C’est comme ça avec le mental, ce cheval sauvage souvent considéré comme fou voire indomptable, surpuissant : il ne prend cet espace que parce qu’on le crée ainsi par nos pensées, croyances, jugements, critiques, comparaisons, schémas anciens. Suralimenté, il y a fermentation et c’est une explosion de pensées qui ne sont autres que des pets mentaux : nos pensées ne nous appartiennent pas plus que cela et ne sentent en général pas meilleur. Dixit : Yves Ladieu (pas très visible sur le web ; je l’ai rencontré).

Pourtant, le mental a le même comportement que le cheval… et des atouts qui n’appartiennent pas au règne animal mais qui peuvent aussi soutenir le déploiement de l’Humain en chemin.

C’est grâce à mon mental que je peux :
– me ramener au corps, aux sensations, m’aider à prendre conscience de mon monde émotionnel, de ma réalité, et aussi à traverser/digérer les états qui appellent à être libérés
– suivre une discipline qui me fait du bien : soutien à ma détermination (l’écueil : entrer dans l’obstination, le volonté pour la satisfaction de l’ego et non plus de l’être)
– rentrer dans un cadre horaire (il sait quelle heure il est, combien de temps il me reste avant/pour telle ou telle activité, gérer mon planning)
– comprendre et communiquer avec les autres humains, eux aussi constitués d’une part de mental
– entrer en état méditatif (en lui offrant sa bonne place du moment), et y revenir encore et encore (puisqu’il m’en fait aussi sortir quand je ne prends plus assez soin de lui)… et puis le moment de conscience n’est-il pas justement quand je me rends compte que je ne suis plus dans la conscience ?
– manifester -et nettoyer quand je suis prête à m’en libérer- ce qui me coupe de mon intériorité, de mon divin, de l’être, de la connexion, des informations du cosmos…
– quoi d’autre ?

C’est l’image de la calèche : c’est beau et puissant quand les chevaux sont forts et impétueux… doucement et fermement maîtrisés par un cocher connecté à leur nature et à leurs besoins.

C’est pour cela que le Tantra est une voie qui mène au-delà de la conscience.

Être dans la conscience, c’est encore être dans un lien fusion-défusion avec le mental (et ce stade apporte bien des merveilles). Être, au-delà de la conscience (pour un temps donné), c’est avoir coupé le lien avec son animalité, son incarnation en quelque sorte, être au plus près du Tout, dissous dans l’Unité (et c’est l’extase).

Pour un humanoïde, l’état extatique est la validation/confirmation ultime qu’il est incarné dans ce monde pour un temps mais qu’il n’est pas de ce monde : c’est un voyage de retour à la Source. C’est la libération de ses peurs et conditionnements, des lourdeurs de la chair et du mental. C’est ce que propose la voie du Tantra… et que l’on atteint lorsqu’on est prêt.e (et non lorsqu’on le décide).

D’après mon expérience, il y a des points communs entre les personnes que je vois vivre l’orgasmie de l’Union sacrée, ce voyage magique auprès/dans le divin, la déesse, la source, les anges…
Ces personnes ont déjà beaucoup oeuvré. Elles ont creusé un long chemin, déblayé et nettoyé leur psyché par différentes méthodes, sont sorties de nombreux conditionnements. Elles ont un regard d’amour, le corps-coeur-esprit honorés et ouverts.

Et vouloir aller plus vite que la musique, c’est déjà un indice que l’on n’est pas prêt.e à cela. Et quand on n’est pas prêt.e (qu’il y a encore beaucoup de nettoyage psychique à faire) et qu’on force par des drogues (naturelles ou -pire encore- chimiques) ou des pratiques intensives, cela peut mener à des états qui y ressemblent par le plaisir induit mais qui restent au niveau de l’illusion, du film, du mental.
Ceux/celles qui sont prêtes à vivre cette expérience… en reviennent ressourcés, amoureux de la vie et des êtres vivants, renforcés dans leur désir de vivre selon leur élan du cœur, canaux entre Terre et Ciel, avec un regard fraternel sur les autres humains, ravis de leurs expériences d’incarnation (quelques soient les difficultés, qui sont alors plutôt vues comme des opportunités), dans la joie de la conscience de ce qu’il y a avant, après, au-delà des affres de la vie humaine dans la 3D.
Ceux/celles qui ont forcé l’expérience (et ne l’ont en fait vécue que de façon illusoire, superficielle, mais n’en sont souvent pas revenus entièrement : parfois les parts les plus pures sont restées là-haut)… en reviennent fourbis d’ego, de croyances, d’élan à vouloir des changements pour les autres… plutôt que de s’en remettre à l’intelligence supérieure et de faire juste leur part pour eux.

Pour ma part, l’extase de l’Union sacrée n’est pas une recherche ni mon chemin actuel : mon rôle -ma bonne place- est autre. Je connecte le Tout par d’autres liens, plus subtils, qui conviennent mieux à ma personnalité et, je suppose, à ce que j’ai à vivre/faire ici-bas.

Ce que je vois/sens dans l’actualité politico-sanitaire ?

Ce que beaucoup critiquent/jugent, que ce soit en terme de « c’est bien » ou de « c’est mal ». Et mon mental/cheval prend parfois son pied, lâché librement dans son pré avec abondance de choses comestibles propres à l’engraisser ; il mange, joue, se défoule sans but. Je le laisse faire et le regarde avec émerveillement et tendresse. Parfois je le laisse venir me chercher et m’entraîner dans sa course folle et je me sens vivante aussi comme cela. C’est grisant, d’autant que c’est vrai aussi tout ce qu’il me montre : c’est ce qu’il y a dans les fréquences basses, les vibrations lourdes… et je suis encore parfois un peu addicte à cela (comme quand je commence à manger un peu de chocolat au lait, et que la tablette peut y passer si je refuse de prendre conscience de ce qui m’habite à ce moment).

Et puis je prends un peu de hauteur quant à cette scène bucolique et -réalisant un peu plus que c’est en moi qu’elle se déroule- je décide de rentrer dans plus de conscience quant aux ficelles/filaments d’énergie jusqu’alors invisibles. Car le hasard n’existe pas : c’est un autre nom de dieu, de la déesse, de l’univers, du grand tout, de l’intelligence de la source…
Tout a du sens… surtout lorsqu’on se garde de vouloir lui en donner.
Pas de chance ni de malchance : juste des conséquences logiques.
Tout est re.lié, tissé dans la grande toile.

Et tout change en fonction du regard qu’on y porte, autant que des pensées, des paroles, des actes envisagés, des actes posés…

Les humanoïdes sont autant de versions divines.

Alors, qu’est-ce qui peut faire pour que ce soit encore mieux que cela ?

A quoi aspire mon Être maintenant ?

La solution est au cœur du problème.

Une phrase de Joseph Murphy : « L’intelligence infinie de mon subconscient connaît la solution que je cherche et me la donne dès à présent. »

Une façon simple de reprendre son pouvoir personnel, en utilisant mon mental à mon service.

Un article corolaire à celui-ci : Mental, ego, Être

Les stages Tantra Sud-Ouest sont des espaces-temps merveilleux pour apprendre de Soi, en étant accompagné sur des méthodes/techniques simples et nécessaires pour vivre véritablement (et non survivre en se laissant mener par la version mental-menteur).

Enjoy !

Au plaisir de se croiser dans la 5D !

Tendresse infinie

Nelly