Bien le bon.jour !

Il paraît que c’est particulier au niveau cosmique aujourd’hui : le 12/12/2018 serait un grand portail énergétique (« période qui peut être déstabilisante parce ce que tout ce qui n’est pas aligné avec notre véritable nature d’être remonte en surface pour être libéré » et bien d’autres explications par Merlin Charles et d’autres personnes qui ont ce centre d’intérêt.)

Je veux bien le croire et cela expliquerait peut-être mon réveil à 2h du mat’… ou pas.

Cet article est un peu long parce que j’avais envie de nous donner des chances d’être sur la même longueur d’ondes cérébrales 😉

Aujourd’hui m’est venue l’en-vie de partager mon ressenti et mes idées aux sujets de l’Être, du mental et de l’ego.

Nos souvenirs ne sont qu’une toute petite parcelle de la réalité… et parfois même une réalité pervertie voire inversée (ne passe pas l’épreuve des faits)… et cela a du sens aussi. Car ces parts de « réalité » (croyances, en fait) constituent aussi le monde dans lequel nous vivons. Il n’y a qu’à voir à quel point certains vont loin dans la négation des droits et besoins d’autres humains, seulement parce qu’ils croient détenir une plus grande vérité que les autres.

Alors ne tombons pas dans cet écueil en croyant avoir plus raison que l’autre, hein ?!… et que la vérité mérite d’être défendue au prix de combats physiques.

Il me semble que seul un débat d’idée avec une véritable écoute (et donc en laissant chaque autre dire sans lui couper la parole et en aménageant des temps de silence) peut servir la vérité.

On ne combat pas le feu par le feu… ou bien c’est qu’on laisse un champs de ruines, mais alors qui a gagné ? L’ego, certainement pas l’Humain ni la Vie.

Pourtant notre mental peut nous aider à nous convaincre, nous rappeler, nous démontrer… que la vérité est multiple et immense, et probablement très rares sont les humains qui ont accès à sa globalité, car la plupart se limite (et on en revient à l’Ego, limité et revendicatif, entre autres qualités qui ne se retrouvent pas dans l’Être).

Il suffit de demander le témoignage de plusieurs personnes sur le même événement ; la grande majorité des personnes sont de bonne foi et pourtant ont des vues très différentes, et même lorsque cela se rejoint, le langage (verbal et paraverbal) et la gestuelle sont différents… et ce qui est perçu par l’auditeur ou le visualiseur, l’est aussi. Le sentiment d’être dans le juste et la bonne volonté ne suffisent pas à avoir raison (et encore moins raison contre l’autre), et la raison n’est pas ce que l’on croit (la raison au sens de cause, tenant des guerres si, mais pas la raison au sens… du sens justement, du principe fondamental).

Car là derrière, il y a l’ego, qui contrarie l’accès à la véritable puissance d’être humain, à sa spiritualité ancrée dans la Vie.

L’ego, c’est la porte fermée à l’Union, au Divin, au Sacré, au Sublime, au Subtil, à l’Être, à l’Âme, à l’Esprit, à l’intériorité, à la Vie multidimensionnelle et orgasmique (si si j’ose !)

Tapi dans l’ombre ou exposé sur la place publique, l’ego croit savoir, y compris ce qui est bon pour les autres. L’ego est certain de détenir les tenants et aboutissants des situations… ou sûr d’avoir besoin de comprendre intellectuellement pour accepter, respecter. Justifié dans sa toute puissance par certains processus analytiques et par nos émotions mal accueillies (refoulées, contrôlées, exacerbées dans l’intention de manipuler ou se faire croire qu’on a raison), l’ego s’accroche à ses valeurs : le pouvoir, le faire (ce qui le valorise, le justifie), la volonté de défaire/détruire ce qui lui nuit ou le met en insécurité (l’autre différent), la maîtrise, le contrôle, l’ordre, l’intellectualisation, la fermeture à ce qui ne le satisfait pas…

Ce qui contrarie l’ego ? L’être.

Et pour percevoir l’Être en Soi ? L’Être est, inaltérable, graine, source, Tout et partie du Tout… et rien au sens de l’ego. L’Être ne crie pas comme l’ego ; il est bien plus subtil et a tout son temps, alors que l’ego est le fils de la peur. C’est comme si l’ego était le bébé, le petit enfant (avec la pureté, l’innocence, en moins, et très limité dans ses compréhensions) alors que l’Être est étincelle de Vie, éternel, omniscient, détaché du bas-monde tout en ayant fait le choix d’une amnésie partielle et de venir expérimenter sur Terre (une planète encore magnifique, mais probablement actuellement à un tournant pour le règne humain).

On en revient à Eros et Thanatos.

Pulsion de vie/désir, pulsion de mort/peur. Et je perçois mieux ainsi la disproportion des forces en présence et la suprapuissance de l’Amour universel par rapport aux soubresauts compulsifs de la haine, de la peur, de la colère (lorsque ces énergies ne sont pas accueillies et ramenées dans la lumière en y voyant un cadeau merveilleux dont on peut remonter le fil pour transcender la douleur et aller vers encore plus d’inclusion dans le Grand Tout).

Alors comment ces parts d’humain (en l’occurrence, ego et Être) si différentes peuvent-elles vivre ensemble et s’allier pour la grandeur, le Beau, le Bon, le Vrai, la Joie, le Bonheur, une vie utile et jouissive, l’élévation de l’Humain.e… ?

A mon sens (et peut-être que cela se limite à la catégorie d’humain.e.s plutôt dans la sphère intellectuelle, dont je fais partie), c’est au niveau du regard porté sur ce que je vis et ce que vivent les autres. Il s’agit d’une hygiène à penser, d’un assainissement de nos pensées.

Car la vue est le sens le plus en lien avec le mental.

Pour moi, mental est synonyme d’intellect. Il fait référence au centre intellectuel inférieur. « Inférieur » sans dénigrement aucun : c’est un socle, une base nécessaire, mais ce n’est pas le but en Soi. Les humains sont dotés d’un néocortex, centre physique de la pensée ; et c’est avec les outils fournis en ce monde que nous avons à évoluer, avancer, grandir, nous élever tout en restant ancrés dans l’ici et maintenant. (Libre à chacun.e de penser différemment : c’est vrai aussi ! Vivre le libre-arbitre et la possibilité de choisir… ou choisir de ne pas choisir…)

Et si le mental est bien souvent cantonné au rôle de fidèle serviteur de l’ego, il est possible de le faire changer de fonction, en lui proposant de se mettre au service de l’Être…

… car c’est ce à quoi il aspire en fait : monter en grade, mais pour cela, il a besoin d’y être invité (par la volonté, le travail personnel et spirituel) et instruit, car ce n’est pas ce à quoi il a été habitué depuis sa naissance.

En effet, pour protéger le petit être vulnérable, en tant que fidèle serviteur, il a érigé des barrières.

Le petit enfant, être en puissance déraciné de son milieu d’Amour pour expérimenter la séparation, la dualité… il fallait bien lui permettre de trouver de nouveaux repères et de survivre dans ce monde si étriqué (en apparence) et pourtant relié à tant de magie…

C’est un sacré boulot qui est alors confié au mental (se mettre au service de l’Être et non plus de l’ego) : c’est comme s’il arrivait dans une toute nouvelle entreprise où tous ses repères sont balayés. Ses dossiers et codes-couleurs n’existent plus ; tout est blanc et on lui demande de ne plus rien croire, de ne plus analyser ni justifier. Il n’est plus nécessaire de rendre des rapports structurés et des conclusions sans appel… mais c’est ok qu’il continue à faire avec ce qu’il a comme repères dans un premier temps : l’Être n’est pas pressé ; il a tout son temps et confiance en ce nouvel arrivant de bonne volonté. Alors qu’il est fait pour catégoriser appliquer des automatismes, il apprendra à s’ouvrir aux possibles, à revenir au corps, à sentir avec subtilité, à ne pas juger ni critiquer, à douter de tout, à avoir foi, à se laisser aller à ses émotions sans avoir d’attitudes réactionnelles, à agir depuis le cœur, à aimer ses ennemis apparents, à jouer avec ses parts, à remettre chaque jour tout en questions, à se laisser aller, à lâcher ses certitudes et schémas de pensées, à entendre tous les messages du corps physique et à les interpréter, à ne jamais croire qu’il a raison et que les autres ont tord (nous avons tous des parcelles de vérité, et nous créons la réalité par nos pensées), à respirer, à se discipliner pour l’activité physique, l’alimentation et les impressions (les lectures, les écrans, les oeuvres…)

Peut-être existe-t-il des personnes qui n’ont pas de mental ? Des personnes qui n’ont pas d’ego ?

Je ne sais pas. Mon chéri dit (j’y vois affection et un brin de moquerie) que j’ai « un mental de cacahuète » (et c’est ok pour moi) parce que j’ai peu de volonté : incapable de me tenir à une décision quand elle ne résonne pas en moi.
Une alimentation plus adaptée à mes vrais besoins ? Euh… quand j’en aurai l’élan à un autre moment qu’après un repas trop lourd, ok ? Voilà ! Je ne fonctionne qu’à la motivation, non pas à la carotte (je n’en attend rien de matériel : juste la satisfaction sur le moment, d’agir comme j’en ai le désir profond, de me sentir à ma juste place). Incapable de faire parce qu’il le faut ; mon mental a complètement lâché là-dessus (ce qui a des avantages et des inconvénients.)

Pourtant, rien ne me détourne de ce qui m’appelle depuis l’intérieur, de ce qui nourrit mon Être et ma mission de Relation (c’est la première fois que j’écris cela « ma mission de Relation » et oui je le sens comme cela)… et le mental a besoin de ça : si déjà je lui ai enlevé ses repères, ses habitudes, sa sécurité matérielle, au moins qu’il ait une compensation à faire des retours sympas sur ce que je vis à l’intérieur. Parce que c’est ça son rôle au service de l’Être :

  • l’observation (sans jugement ni critique, sans culpabilité ni honte, sans identification à ce qui est observé, sans vouloir changer ce qui est observé, sans analyse sur le moment, avec tous les sens, précisément, le plus souvent possible)
  • a posteriori : l’analyse, la compilation des informations extérieures et encore l’analyse
  • la structure des paroles et des écrits
  • la prise de décision, les choix conscients
  • la re.prise de mon pouvoir personnel
  • le rappel de ma part de responsabilité dans tout ce que je vis (responsabilité versus culpabilité, que je considère maintenant comme une manifestation d’ego inversé, et donc bien comme de l’ego, qui recherche la victimisation)

Quant à l’ego, comment quelqu’un qui parle au « je » pourrait prétendre raisonnablement qu’il n’en a pas ? Vigilance. Il est là et en a le droit. Il a besoin d’être accepté, aimé, valorisé, encadré… comme un petit enfant capricieux… qui n’a pas à prendre toute la place (et en être instable et malheureux car il a besoin d’encadrement bienveillant et de limites pour le structurer).

Et je reviens à cette question : Peut-être existe-t-il des personnes qui n’ont pas de mental ?

Je peux imaginer que de telles personnes existent oui… et que la vie dans une société comme la nôtre ne soit pas aisée pour elles. Des personnes probablement marginalisées donc et qui peinent à trouver une place confortable pour elles, car nous ne parlons pas le même langage et ces personnes ne seraient pas formatables et on les croirait débiles en fait.

Oui je croise parfois des personnes qui ont un rythme de pensées… au ralenti voire disjoncté. En fait, probablement des personnes qui sont plus présentes dans les autres sphères : physique ou émotionnelle. Et ces personnes-là ne me liront pas, et elles n’ont probablement pas besoin, comme les personnalités intellectuelles, d’utiliser leur mental pour maîtriser leur ego ni pour sentir les informations subtils de l’Univers. Leur intuition est d’une autre nature ; néanmoins je pense que des personnes d’autres personnalités qu’elles peuvent les accompagner aussi, pour peu que ces accompagnant.e.s sachent se placer dans l’écoute, la communication intuitive…

Merci à elles d’exister aussi, pour rééquilibrer quelque peu notre monde d’intellos névrosés. Je vous soutiens aussi.

Oui nous avons besoin de notre mental (au moins les « nous » de personnalité intellectuelle). Nous avons besoin de notre mental à sa juste place : honoré de se poser au service de l’Être.

Ma conclusion, c’est la nécessité absolue de l’inclusion dans la bienveillance…

…et donc l’accueil bienveillant du manque de bienveillance… en proposant éventuellement du soutien à ceux/celles qui souffrent par manque de bienveillance justement.

Que recherchons-nous profondément ?

Mes réponses : la Paix, l’Amour, la joie, le bonheur, la connexion à la Nature, à la Vie…

Et vous ?

Et que proposez-vous pour aller vers vos aspirations ?

Pour ma part, j’essaie de :

  • mieux consommer (en conscience de ma part de responsabilité dans la pollution, la déforestation, la misère humaine et animale, l’agriculture contre-productive, etc),
  • de passer plus de temps avec mes enfants et mon chéri et les autres personnes qui me sont particulièrement chères,
  • de travailler sur mon sentiment de culpabilité,
  • de soigner mes pensées et sentiments (techniques de CNV et énergétiques, rituels…),
  • de me foutre la paix quand je n’y arrive pas… et de foutre la paix aux autres aussi quand ils ne répondent pas à mes attentes (souvent pas formulées en plus !)
  • etc.

Ah mon mental n’a pas de quoi s’ennuyer ! 😀

Et tous nos stages soutiennent l’Être à émerger, aussi en reconnaissant nos parts et processus, nos manques et nos besoins, nos émotions et nos pensées, nos douleurs et nos douceurs, notre puissance sous notre vulnérabilité, nos ombres dans notre lumières, notre lumière en latence sous nos ombres…
Un stage particulièrement adapté pour cette visite intérieure ? Rencontre avec l’Être.

Souriez ! La vie est belle !

Nelly

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