De mon point de vue, le slow sex (en Français, sexe lent), c’est :

  • l’opportunité de laisser faire l’Amour
  • s’offrir et offrir à la relation l’opportunité de bénéficier de l’intelligence du corps physique et aussi des ajustements naturels à divers niveaux énergétiques
  • une méditation
  • un nettoyage et une régulation psychiques et énergétiques
  • une libération commune des tensions (sans charger l’autre en s’excitant dessus, sans perte ni perturbation au niveau énergétique)
  • une communication profonde et subtile
  • la possibilité de faire l’amour (et surtout laisser faire l’amour) quelque soit l’état des partenaires
  • apprendre à sentir l’énergie qui circule en soi et le flux avec l’autre et le Tout…

C’est sans intention… ou avec une intention claire, verbalisée et consentie. Mais a priori et surtout dans les premiers temps de pratique, mieux vaut ne pas se disperser en mettant une intention autre que la présence : être ici et maintenant, d’instant en instant, c’est déjà un gros boulot pour les agités (du corps, des émotions) et/ou perchés (du mental, de l’esprit qui s’envole) que nous sommes !

Ce n’est pas un préliminaire amoureux (puisque c’est sans but/objectif… et que c’est déjà faire l’amour)… mais ça peut éventuellement laisser la place à une forme plus active de relation sexuelle, si ce n’est pas automatique.

C’est de sortir de la routine délétère, des schémas fastidieux, des habitudes et contraintes, de la frustration, des désirs compensatoires… et entrer dans le flow, le flux de la Vie pleinement et véritablement vécue.
C’est de plonger au sein de l’Humanité, de ce qu’il y a de plus élevé dans la condition d’être humain.

C’est à vivre !

Comme concernant le Tantra : il ne sert à rien d’en parler longuement, de tout lire sur le sujet, de vouloir analyser/comprendre sans expérimenter. Et expérimenter, ce n’est pas qu’une fois : comme toute méditation, cela peut paraître ressemblant à chaque fois (les formes et l’esprit sont similaires), pourtant c’est différent et bon/régénérant à tous les coups si on le pratique correctement : respiration, présence, conscience de ce qui se joue si le mental rechigne ou si l’esprit se dérobe…
Comme dans le Tantra, il s’agit d’être son propre maître ou sa propre maîtresse, certainement pas de prendre ou d’acheter des enseignements qui ne seraient pas ancrés dans la réalité, dans le vécu des un.e.s et des autres.

Des articles connexes :

En photo de présentation, un symbole du Tantra : Shiva portant Shakti en yabyum : une position de slow sex.

Un rituel ?

Selon la personnalité des individus et la facilité qu’ils ont à lâcher l’instant d’avant et le fil du mental, il peut être utile de procéder à un rituel avant de commencer la pratique (se laver, préparer un lieu propice, se connecter par le regard et dé.poser des paroles…)

On peut aussi considérer qu’une pratique de slow sex est un rituel en elle-même, tout comme une structure de Tantra.

Il est important de mettre de la clarté : que la pratique soit encadrée (s’accorder sur ce qu’est le slow sex, pour commencer, et ce qui est envisagé cette fois), avec un début et une fin formels.

Un rituel d’avant pratique peut être très simple et rapide, et cela rassemble/canalise l’énergie.

Un stage ?

Des stages pour tous niveaux (débutant.e.s et initié.e.s) sont prévus :

Au plaisir !

Nelly

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