Texte de Bertrand Arthur William Russell

« Être disposé à changer est réservé aux personnes intelligentes. L’inconscient régit notre vie, et l’inconscient est constitué de nos croyances, dont beaucoup sont fausses même si nous les tenons pour acquises. Avoir une attitude d’ouverture à tout et à tous nous met dans de meilleures conditions pour continuer à grandir. Comme le disait déjà Keynes, « la chose la plus difficile au monde n’est pas pour les gens d’accepter de nouvelles idées, mais d’oublier les anciennes » ; quelque chose de similaire à ce que pensait Goethe : « Faites attention à ce que vous apprenez car vous ne pourrez pas l’oublier. » Être ouvert au « désapprentissage » est absolument essentiel pour qu’un véritable apprentissage ait lieu. Bien souvent, ce que nous pensons savoir est ce qui nous empêche réellement d’apprendre. »

Bertrand Arthur William Russell (1872-1970) était un philosophe, mathématicien, logicien et écrivain britannique, lauréat du prix Nobel de littérature.

Commentaire de Nelly

Je comprends cela également depuis l’enseignement de Osho, l’homme qui a importé le Tantra en Occident dans les années 70. Il a transmis depuis les 112 tantras (textes d’origine du Tantra). Et il indique que le seul péché est l’identification.

Car plus je crois être ceci ou cela… et moins je laisse de place à ce que je suis vraiment, profondément, et aux changements, au flux de la Vie, à l’incommensurable Vérité en somme, à l’évolution vers Plus Grand…

En effet, mes croyances me forment et fabriquent un prisme restrictif de perceptions… perceptions qu’en plus je traduis selon les croyances auxquelles mon inconscient adhère pour se forger une identité qui soit la plus pérenne possible (car selon le mental non mis au service de l’être, déconnecté de sa source spirituelle, changer c’est mourir/dangereux).
Mes croyances sont les barreaux de la prison que je me donne, héritée en partie vu que j’ai déjà un vécu in utero, que mon ADN est encodé et aussi que je suis éduqué.e dans un contexte, par des personnes… que je comprends déjà depuis leurs intentions souvent cachées et aussi depuis mes besoins inassouvis, mes peurs, etc.

Or, l’inconscience n’empêche pas le pouvoir : je crée mon monde intérieur et extérieur depuis cette constitution/structure mentale/ego en général blessé (et qui demande à être soigné tout au long de la vie terrestre : on ne s’en débarrasse pas, car il fait partie intégrante de l’expérience de l’incarnation).

Identification et désidentification

Alors le Tantra engage à la désidentification, au courage de visiter toutes mes croyances et d’accepter que plein d’autres mondes/points de vue existent et sont aussi valables que le mien… et que le mien est aussi valable que les autres.
Comprendre que l’autre me parle de moi.
Il s’agit carrément de s’offrir de mourir à ce qu’on n’est pas véritablement et qui nous encombre maintenant… et de faire de nouveaux choix depuis l’Amour, depuis l’âme soignée voire guérie de ses attachements, de ses liens à la souffrance.
Pas de liberté sans résilience. Pas de résilience sans accepter de changer, tout en s’ancrant dans la réalité et les valeurs qui nous tiennent à coeur.

Et si la désidentification est nécessaire, l’identification est fondamentale !

Mais qu’est-ce qu’elle me dit là ? Elle s’embrouille !
Elle rigole, surtout. Car rien n’est si simple qu’il n’y paraît… et tout est très logique aussi.

La Nature n’aime pas le vide . le mental n’est pas fait pour le vide non plus.
Alors pour être plus libre (et ne pas incorporer la première idée peu adéquate qui passe), c’est en choisissant consciemment ce à quoi on adhère, en écoutant nos désirs/besoins/aspirations.

Et de se remplir de ce qui nous fait du bien véritablement, qui nous met du baume au corps-coeur-âme-esprit, qui nous donne de la joie, nous permet d’aller en confiance vers Soi, l’autre, les autres, les situations, les éléments du Vivant…
Oui à l’identification consciente, comme un choix, une direction et des étapes qu’on s’offre pour le meilleur. Avec l’esprit du jeu c’est encore mieux, comme un travail d’acteur ou de clown, par exemple, où l’énergie circule bien mieux si c’est dans la bonne humeur, sans se prendre au sérieux.

Le Tantra : au-delà de la conscience

Lorsqu’on lâche l’identification inconsciente (la plus insidieuse : celle qu’on croit normale, naturelle, la seule vraie/possible (nom, métier, âge, statut, passé, traumas, famille, connaissances…), on s’ouvre à d’autres possibles tellement plus porteurs d’Amour, de Paix, de Joie, d’Harmonie, de Beauté…

Car nous vivons simultanément sur plusieurs plans… et on n’accède aux fréquences élevées qu’en s’accordant l’autorisation à sortir des vieux schémas liés aux basses fréquences, nourris par les émotions non accueillies/transcendées elles-mêmes générées par et génératrices de pensées liées à peur/colère/désespoir/culpabilité… Un cocktail détonant qui s’auto-entretient avec brio aussi longtemps qu’on reste à y croire… et qu’on croit avoir raison et que l’autre a tord.

Les pratiques d’expansion de conscience permettent de mieux percevoir ce fait et de mieux comprendre le Tissage (autre traduction du mot Tantra en sanscrit).
Et vu comment est fait.e l’humain.e, et peut-être plus particulièrement l’Occidental.e (reniant de nombreuses évidences, mettant en place des concepts sans ancrage dans le réel, créant guerres intérieures et avec autrui), c’est en passant par la désidentification qu’il est plus simple d’accéder à des vibrations plus élevées.

Mais pour des constitutions plus contemplatives ou via l’utilisation bien encadrée de certains psychotropes (je ne fais pas et ce n’est pas ma voie, mais cela peut être utile pour certain.e.s), il peut y avoir accès direct à des plans subtils (et aux enseignements qui y sont liés).
Ce voyage peut motiver à faire le job sur l’inconscient et surtout il ne doit pas s’y substituer, car l’ancrage dans la matière/l’action concrète reste nécessaire. Incarnation.
En effet, je ne pense pas que ces instants d’éveil soient le but de la vie terrestre. Et il n’est certes pas souhaitable d’être dépendant à des substances pour s’ouvrir, ni souhaitable de perdre pied, d’être hors-sol. Particulièrement aujourd’hui avec la rapide montée en fréquences de Mère-Terre, il est indispensable de comprendre que la spiritualité est très en lien avec la matérialité.

Et le Tantra ne s’apprend qu’en lien avec la matière, le concret. En stage, pour aller plus loin, tout en douceur.

Namasté 🙏
Nelly

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