En cette fin d’année, me vient l’élan de faire l’apologie de la mort.
La mort mais pas la mort physique : on n’est pas pressé ! Celle-ci arrivera bien assez tôt.
Il s’agit là d’accepter le changement, de laisser partir ce qui n’est plus opportun pour soi, ce qui nous pèse, ce qui nous empêche de s’élancer sur notre chemin de vie…

Un fabuleux secret de bonheur véritable

Pourquoi j’ajoute “véritable” ?
Parce que bien souvent il y a confusion : la société de consommation nous a formatés depuis belle lurette à croire qu’il fallait avoir (tout plein de choses et de personnes autour de soi) pour être heureux… et qu’il suffisait d’avoir tout ce dont on a envie et besoin pour être heureux.
Et d’ailleurs que si on n’est pas heureux c’est qu’on manque de quelque chose qu’il faut se procurer… ou qu’on a un problème/trouble mental.

Quelle perversion ! Et toutes les perversions que ce système de croyance suscite !
Perversions en nous, dans nos comportements, et que l’on voit à tellement d’endroits autour de nous, jusqu’à nuire à notre Mère-Terre et à Père-Ciel (les alentours de la Terre sont devenus un dépotoir aussi).

La satisfaction de l’égo

En effet l’égo peut se satisfaire de possessions : puisqu’il est constitué de protecteurs qui répondent à nos peurs, il rentre aisément dans ce jeu. Et pouvoir cocher tout ce que l’on a rassure, au moins en surface. Car ce jeu est pernicieux : on devient possédé par ce que nous possédons, avec la peur de le perdre.

Je ne vois pas la satisfaction de l’égo comme un état de bonheur : seulement un succédané éphémère.
Et néanmoins je ne crache pas dessus, loin de là : j’ai beaucoup de gratitude pour ce que j’ai et tout ce et tous ceux et toutes celles qui m’ont permis de l’obtenir, de le consommer, de m’en nourrir, d’en profiter, de le partager…

Mais je ne suis pas uniquement mon égo

Mon égo, c’est ce que j’ai construit (avec un peu de conscient et beaucoup d’inconscient) pour interagir dans ce monde et me protéger de nombreuses expériences pas toujours agréables.
Et mon bonheur véritable, j’ai l’intuition qu’il se place ailleurs que dans les satisfactions de ce masque qui m’accompagne fidèlement… et avec lequel j’apprends à vivre jour après jour, sans que nous soyons esclaves l’un de l’autre : mon égo est un partenaire précieux, qui veut prendre soin de moi. Mon rôle est de lui permettre de se détendre, pour laisser davantage de place à mon être.

Je suis le créateur/la créatrice de ma vie, de mon expérience

Il s’agit ainsi d’apprendre (ou de réapprendre) à (se) sentir, (s’)écouter, saisir quel sens a sa vie, contribuer, relationner “pour de vrai” (d’âme à âme, de corps à corps aussi), savoir jouer et rire, se laisser créer et co-créer ce à quoi on aspire…

Et je me rends compte que tout cela (toutes ces compétences nécessaires à une vie épanouie selon moi) me parle de connexion (avec les autres, humain.e.s et non humains) et de reliance (au Tout, à l’Univers, à Dieu, à la Déesse…).
Et que reliance et connexion ne sont vraiment valables et possibles que si elles sont nourries par l’ancrage (conscience corporelle, matière), l’enracinement (conscience d’où on vient et en recevoir les forces) et l’alignement (désaxé, on crée du désaxé).

Eh oui ! J’en reviens toujours au même, quelque soit le sens dans lequel je prends l’équation : tout part de soi et revient à soi. C’est le principe de l’expérience dans l’incarnation : la dualité oui, mais englobée dans le Tout, si bien que les déséquilibres sont aisément observés… et nos choix font tout la différence.

Un gros écueil : s’identifier à nos avoirs/possessions

Es-tu ce que tu as ? Certainement pas, n’est-ce pas ? Car par définition ce que tu as ce n’est pas ce que tu es. Et pourtant cela a beau être faux, cette pensée sous-jacente est ce qu’il y a de plus répandu dans le monde, n’est-ce pas ?
D’ailleurs Je peux parler de ce que j’ai en commençant par des “je suis” pendant des journées entières… tout comme je peux parler de tout sauf de mes sensations, émotions et sentiments, en commençant par “je sens”…

Exemples de faux “je suis” :
* je suis la fille/le fils de …
* je suis la mère/le père de …
* je suis [mon métier]
* je suis en colère/triste/joyeux.se
* … et des milliers d’autres …

Exemples de faux “je sens” :
* je sens que la situation va s’envenimer
* je sens que tout va bien
* je sens que tu as raison/que j’ai raison
* … et tous les autres “je sens que” … et bien d’autres !

Il serait déjà plus sensé/réaliste de parler en terme de parts/parties de soi plutôt que de s’identifier tout entier.e à une part ou à la réaction d’une part. Nous sommes bien plus que cela.

Comment s’élever au-dessus de cela ?

Accepter de mourir !
Mourir à tout ce que nous croyons être, à tout ce que nous avons, profondément.
Baisser les bras complètement… jusqu’à même sortir du “j’ai raison” ou du “j’ai tord”, du “il faut que” ou du “il faudrait que”…
Se laisser pleurer tout ce qu’on n’a pas pleuré, se laisser rire toutes l’es occasions où on n’a pas vu la drôlerie…
Cela requiert souvent de purger la colère et la violence aussi.

Voir véritablement tout ce qui nous dérange en nous : la honte, la culpabilité, l’orgueil, l’indignité, la gentillesse lâche, la méchanceté, la manipulation, le mensonge, l’avidité, la concupiscence, les abus de pouvoir, les incapacités, les capacités non utilisées, des peurs viscérales, les râleries, les erreurs, les échecs, les schémas et croyances, les injonctions assimilées, etc.
Et quand on n’arrive pas à le voir en nous, c’est souvent plus simple de le voir chez les autres. De là, simplement prendre conscience que si je le vois à l’extérieur de moi c’est que cela entre en résonance avec une part de moi…

Mais on ne va pas rentrer ici dans un processus thérapeutique : cela se fait auprès de professionnel.le.s, en étant bien accompagné.

C’est le moment de faire peau neuve !

La période de fin d’année (civile et aussi par rapport à sa date de naissance) est particulièrement intéressante pour se laisser mourir à ce qui ne nous convient plus. Bien sûr, il ne s’agit pas de mourir physiquement : juste laisser partir au grand recyclage tout ce qui n’est plus à notre mesure, ce qui nous invalide, nous empêche, nuit à notre épanouissement…
Et cela peut aussi se faire par l’inscription à un stage dans cette intention, ou par la prise de rendez-vous avec un.e thérapeute ou un.e accompagnant.e spécifique à une problématique.

Accepter de mourir à ce qui ne nous convient plus, cela signifie aussi d’avoir du respect et de la gratitude pour tout ce que l’on a vécu : cela ne se jette pas avec dégoût mais s’honore comme autant d’expériences qui t’ont permis de grandir, d’arriver là où tu es, d’être vivant.e.

Et j’ai des cadeaux pour toi !

J’ai enregistré un rêve éveillé guidé pour dire Merci à 2023. Il peut être utilisé à un autre moment qu’en cette fin d’année.
Le voici :

Avec plaisir de lire ou voir un retour sur ton expérience de ce rêve.
Pour aller au bout du processus proposé par ce rêve, il te faut une grande feuille de papier dessin, des feutres, craies grasses, crayons, stylos… : tout ce que tu veux pour t’offrir une oeuvre-souvenir, qui n’est pas là pour être belle mais le sera forcément. (La beauté est partout où l’on sait la voir). Il s’agit de laisser simplement tes mains faire, après le rêve.

Je te souhaite plein de bonheurs en 2024 !

Je te souhaite de laisser la place pour vivre plein de bonheurs chaque jour !

Et aussi concrètement en stage Tantra Sud-Ouest… et encore plus par la suite puisqu’il y aura encore plus de place à cela !

Oui on a le droit de vivre heureux.se ! Et même le devoir, parce qu’on est vachement plus agréable à vivre et on fait moins de trucs incohérents dus à nos névroses. Mais bon… on va pas se mettre de la pression en plus, ce qui serait tout à fait improductif de bonheur.
Alors apprenons déjà à nous foutre la paix tout en étant dans le flux de la Vie !

Namasté

Nelly

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