« Le bonheur, c’est quand nos actes (y compris nos pensées et paroles) sont en cohérence avec nos valeurs de coeur. » – Nelly, Tantra Sud-Ouest (et cela a déjà été dit et écrit par bien des personnes, de bien des façons, bien sûr.

Je précise « valeurs de coeur » dans le sens « ce qui nous animent profondément, ce qui résonne avec notre vérité d’être, et non avec nos conditionnements, croyances, notre ego mal placé (c’est-à-dire au service de lui-même et non du flux de la Vie) ».

Une question/parole de sagesse qui a changé ma vie : « Nelly, tu veux avoir raison ou tu veux être heureuse ? » (J’ai choisi la seconde option… et la Vie me donne raison.)

Simple et expérimentiel

Le bonheur, en parle-t-on beaucoup à l’heure actuelle ? J’ai plutôt l’impression que c’est un thème galvaudé, qui souvent met mal à l’aise et qu’on évite de plus en plus.

Il me semble que quand j’étais petite, parler de bonheur était beaucoup plus « dans le vent », évident, simple, bien mieux perçu. Peut-être parce que les personnes se posaient plus de questions et échangeaient davantage sur ce qui est vraiment important… plutôt que de rester collé derrière un écran, à croire que c’est ainsi qu’on est en relation sociale…

Ceci n’est pas une critique : plutôt un constat. Mais bien sûr cela parle de mon expérience personnelle et peut-être justement ce que je vois à l’extérieur est aussi un reflet de ce qui (me) travaille à l’intérieur…

Parce que si on me demande si je suis heureuse, ben oui !
Tout le temps ? Ben oui et non. Oui si mes besoins sont entendus/respectés/honorés, tant par moi que par les autres. Et si je me positionne correctement (dans L’amour et la Conscience), cela se fait naturellement : je suis juste encore et souvent en processus de libération de mémoires de culpabilité, de honte, de violence, de peurs, de colères, de manque de respect… C’est naturel et c’est ok : c’est la vie humaine, avec sa psyché encombrée.

Parfois des moments de Paix, quand je me pose et l’accueille, m’y relie. Merci.

C’est simple, le bonheur ! … et pas facile pour autant !

Qui n’a pas expérimenté combien une bonne décision (qu’on est sûr.e à 100% que ça nous ferait le plus grand bien), plutôt accessible en apparence, peut se révéler délicate à suivre. Ceci est probablement dû aussi à notre difficulté face à l’engagement : c’était peut-être plus simple du temps où on se posait moins de questions… ou plutôt du temps où on croyait aux réponses toutes faites (via la religion, le patriarcat).

Maintenant, nous sommes face à tous les possibles : notre liberté est vertigineuse et souvent nous ne savons pas quoi en faire, n’ayant pas d’ancrage (à la matière, profondément en lien avec Terre-Mère) ni de direction évidente/intuitive (ça c’est quand on peut être à l’écoute, l’esprit libre et ouvert… or cet accès est fermé faute de lien à la Nature, du fait du règne du mental via les écrans, les « informations » assénées sans cesse…)

Pour certaines personnes, c’est plus facile d’entrer dans une routine saine : cela dépend du tempérament… et cela se travaille si on n’est pas de ce tempérament-là. Tranquillement, par petits moments, en s’obligeant un peu, en mobilisant sa mère, son père, son.sa sage intérieurs pour entourer/encadrer/accompagner le/la rebelle en nous.
Je suis en plein dedans en ce moment : je m’oblige à faire des exercices respiratoires et un peu d’exercice physique tous les jours. Pas facile mais tellement bon d’y arriver. Je reste sur des durées courtes, pour ne pas me mettre en difficulté, mais mon corps et mon esprit sont déjà contents.

Difficile et fondamental

C’est tellement difficile de resté ancré.e, enraciné.e, centré.e, axé.e, connecté.e, relié.e à Plus Grand, dans cette société de distraction, de diversion, de consommation, de compulsion, de compensation… de manques bien plus que d’abondance en fait.

Et c’est probablement le plus important à faire ! … non seulement pour son propre bonheur (qu’on pourrait croire égoïste) mais aussi pour le monde dans sa totalité.

Avoir conscience aussi que nos pensées et nos paroles sont aussi des actes… et des actes créateurs.
Donc pour être en cohérence, c’est aussi en oeuvrant à ces niveaux-là :
* accueillir et transcender nos sensations, nos émotions et nos pensées (sortir de la réaction, par un processus véritablement libérateur)
* assainir nos pensées (et cela se fait depuis le cœur ouvert)
* purifier nos paroles (impeccabilité, en transcendant l’ego)
* davantage écouter (sans être la poubelle du monde ! Il est nécessaire de savoir se préserver, pour ne pas être pollué.e en permanence.)

Le bonheur, ça vient de l’intérieur

Être heureux.se, c’est avant tout une attitude intérieure : un choix en fait !

Notre mental a besoin d’être orienté, re.mis au service du Vivant. C’est un merveilleux outil à bonheur s’il est maîtrisé.

Et la maîtrise du mental, ce n’est certes pas en essayant de le faire taire : il s’agit d’en faire un partenaire précieux et donc d’être curieux.se de connaître ses rouages/mécanismes et de pouvoir l’aider à nous aider, en fin de compte.

Car c’est un travailleur acharné, très performant, n’est-ce pas ? Toujours en mouvement, à faire du bruit, à tirer sur l’alerte/l’alarme, à demander/envoyer du cortisol (hormone du stress) ou de l’adrénaline… Pourtant, il aimerait bien pouvoir se reposer parfois, être guidé/accompagné plutôt que seul maître à bord, à griller ses forces jusqu’au burn-out parfois.

L’égoïsme altruiste

Être heureux.se et rayonner, c’est excellent pour les êtres qui voient que cela est possible, qui viennent ce relier à ce comportement, qui peuvent sentir ce que ça fait (grâce à leurs neurones-miroirs, bien souvent sollicités plutôt dans la souffrance).

Et en plus c’est un taux vibratoire qui tire vers le haut.

Et quoi d’autre ? C’est une spirale vertueuse : plus on est heureux.se, plus on nourrit notre bonheur, plus on est heureux.se et plus on attire des choses propres à nourrir notre bonheur… et plus on rayonne et plus on soutient le bonheur sur Terre…

Et encore un bel atout au bonheur ? C’est justement qu’on arrête de nuire à la Vie, à la Terre, de polluer, de toujours vouloir plus, de chercher notre bonheur dans les voyages polluants ou des choses aliénantes et délétères pour la planète, pour notre air, notre eau…

Les gens heureux ne nuisent à personne ; au contraire ils honorent la Vie avec Conscience et Amour, tout simplement… et avec leur créativité propre, dans le plus grand respect de toustes.

Et puis le bonheur, c’est meilleur en le partageant, en le vivant à plusieurs. Peut-on être véritablement heureux.se tout.e seul.e dans son coin pendant longtemps ? Un temps oui, des années je ne crois pas.
Le retour à soi est probablement une étape importante et à vivre de temps en temps, mais la proposition de l’incarnation terrestre n’est certainement pas de rester en ermite.
« L’autre c’est nous » du titre du dernier album de Bigflo et Oli (2022).

Soyons heureux.ses, c’est bon pour Tout !

Et pour cela, travaillons notre cohérence.

D’ailleurs, une méthode très simple et rapide pour la santé physique, émotionnelle et psychique, c’est la cohérence cardiaque : res-pi-rer quelques minutes sur un rythme profond et lent. En ce moment, c’est la méthode Wim Hof que j’utilise : excellente aussi.

Facile à trouver sur YouTube ! Que l’informatique/les écrans soient des outils utiles et non des voies de perte de soi et de sens.

C’est vrai qu’avec la pléthore de techniques possibles, on peut hésiter en se demandant si celle-ci est la meilleure. Cela n’a pas d’importance en fait : l’important c’est d’oser, de faire, d’y aller, d’expérimenter, de s’engager sur un processus… et d’aller au-delà des premières résistances, pur se libérer enfin de nos vieux carcans mentaux qui nous enferment, nous limitent, nous empêchent de profiter de notre propre lumière et de l’offrir au monde.

Merci d’y aller ! De faire chaque jour quelque chose qui nous fait vraiment du bien corps-coeur-âme-esprit. On a toujours le temps pour cela : si on ne s’offre pas quelques minutes par jour, ce n’est pas une question de manque de temps mais bien de disponibilité à soi… et donc d’ego mal placé en fin de compte.

La paresse, que l’on cache souvent derrière l’hyperactivité (trop à faire).
La culpabilité, que l’on cache derrière la soumission à un système d’esclavage (intégré comme normal voire nécessaire).
L’orgueil, que l’on cache derrière la fausse modestie (je n’en vaux pas la peine).

Je connais bien tous ces travers ; je les vois, les accueille comme autant d’éléments qui m’ont menée là, et je vois pour m’en détacher de plus en plus (non pas le rejet, mais simplement en montant en fréquence : ces vibrations ne m’atteignent plus quand je me place dans l’Être, mais je les comprends pour les avoir vécues… et y re.tomber parfois quand je prends moins soin de mon énergie.)

Cultivons le bonheur, la bonne humeur !

Namasté

Nelly

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