Le Tantra, ce n’est pas une question de look, d’apparence…
Le Tantra ne se limite même pas à une façon d’être ou de vivre…
Cela ne me parle pas non plus d’appartenance à… par exemple une communauté, une famille, une tribu, un groupe de pensée et/ou d’action…
Le Tantra, c’est au-delà de tous les clichés, de toutes les limites, des peurs, et même des espérances … car la pratique du Tantra mène certes à l’éveil, à l’expansion, à l’accès à la supraconscience, à une maturité de l’âme en fait. (Maturité n’a rien à voir avec rigidité ni austérité : cela se réfère plutôt au centrage, à la souplesse, à la capacité à observer sans réagir, à la sensibilité, à l’empathie, à la paix, à la joie, à l’humilité, à la connexion…)
Et c’est parce que le Tantra peut mener loin (en fonction de ce que la personne est prête à lâcher d’illusions, de conditionnements et autres identifications) qu’il est tellement fondamental d’insister sur l’ancrage à la matière (dans/par la respiration, le mouvement, les sensations, le yoga des émotions, les touchers…) pour ne pas se dissoudre ni se perdre dans la sphère intellectuelle. Et ce qui est nommé “centre intellectuel” au sein de l’école de psycho-anthropologie d’Idris Lahore, regroupe aussi bien les fréquences basses du mental (serviteur précieux souvent propulsé au rang de maître absolu) que les fréquences élevées/éthérées de l’esprit. D’où la nécessité en Tantra autant qu’en Chamanisme et autres voies spirituelles, de mettre le focus sur le lien au corps physique et à ses informations/enseignements reçus en direct depuis les récepteurs de la personne, plutôt que sur une transmission qui serait théorique, désincarnée. Les connaissances empiriques sont nécessaires et nécessitent des méthodes. Or ce dernier mot (méthode) est justement une traduction de Tantra. Vivre le concret des expériences offertes par la vie terrestre dans la matière, et consciencieusement écouter les indications, les cadeaux reçus lors des voyages astraux, hors du corps physique, à l’occasion des méditations, contemplations, concentrations, prières, rêves éveillés ou en pendant le sommeil, intuitions…
Tout cela pour dire que “l’habit ne fait pas le moine” ni le/la tantrika. L’âge, les expériences, le temps passé en stage et/ou en analyse ou en thérapie non plus.
Ce à quoi je reconnais un.e tantrika (qui parle à mon énergie), c’est l’onde qui me caresse. Et c’est en lien direct avec l’ancrage, l’enracinement, l’alignement, l’écoute, la connexion, l’audace, l’amour, l’humour, la joie, la paix, la vérité… et tout cela en-dehors de tout dogme, y compris le stoïcisme ou même vipassana ou d’autres voies de méditation, car en fait, un.e tantrika vit intensément, passionnément, traversé.e par bien des émotions… auxquelles ielle ne s’attache. Ielle est en mouvement, libre, souverain.e, tout en tenant compte de l’Autre, de tout ce qui l’entoure, le titille, se rappelle à son bon souvenir… car ielle est au présent, dans son Féminin autant que dans son Masculin. Ielle sait recevoir, offrir, demander, proposer, rire, pleurer, choisir, remercier, s’engager, se désengager, être en présence, etc.
Être tantrika se réfère au choix d’être et à la détermination de nourrir l’être et d’agir depuis cet espace infini de l’UN-fini, de l’être entier, souverain, unifié dans ses parts et polarités.

Et pour illustrer cet article, j’ai choisi une photo de moi prise au Lovestival, samedi 2 juillet 2022, au château Saint-Roch à Martres-Tolosane. Le thème pour celleux qui avaient l’élan de jouer le costume, le look, c’était “gothique punk” il me semble (c’est une amie qui me l’a signalé ; pour ma part je n’ai pas vu cette info).
J’ai eu le privilège d’y animer 2 ateliers qui ont connu un grand succès, avec plein de merveilleux êtres conscients.
Pourquoi cette photo ?
D’une part parce qu’elle me plaît d’un point de vue esthétique et met en lumière des aspects de moi qu’en général je ne montre pas. D’autre part parce que je sens souvent une dissonance entre l’apparence (visuelle et/ou comportementale) d’une personne et ce que je sens du plan/niveau vibratoire où elle est en réalité. Et souvent d’ailleurs la personne n’a pas conscience de ce hiatus. (Par exemple, un parent qui insulte/maltraite son enfant alors qu’il a juste envie d’un câlin mais ne s’en rend pas compte… ou une personne qui utilise la CNV ou communication bienveillante à fin de manipulation.) Je connais bien cela pour l’avoir vécu et m’être faite ré.aligner (par mes enfants/ados en particulier, dès que ça manque d’ancrage). En effet, lorsque j’avais compris intellectuellement une méthode et l’appliquais (avec application !) alors que son esprit n’était pas vraiment intégrée dans mes cellules, que l’alchimie n’avait pas opéré, que parfois même un élément de cette technique n’était pas juste pour moi et donc pour l’autre, dans notre relation.

Alors… comment avoir accès à l’esprit du Tantra ? (Si même des stages n’y suffisent pas nécessairement ?!)
C’est une voie qui se prolonge indéfiniment, et elle aboutit d’instant en instant (seul le présent existe et il est incommensurable)… et elle se poursuit à différents niveaux, sur divers plans, jusqu’au bout de la vie physique et bien au-delà. Il s’agit d’un chemin de libération de l’être, de retour à la conscience de l’Un, de l’Unité, des interrelation, du pouvoir créateur… et au bout à l’énergie pure, à l’Amour probablement…
Les seules limites sont celles que nous nous sommes créées (de part la nature de l’expérience humaine) et celles que nous continuons de nous im.poser par peur (versus amour), par fidélité à nos croyances/schémas (dont beaucoup sont dans notre ADN, depuis de nombreuses générations), par manque de connexion…

Pour accéder à l’esprit du Tantra, les portes sont multiples et grandes ouvertes… dans le sens Tantra à moi/toi/nous. C’est dans l’autre sens qu’il y a à oeuvrer : de soi à Plus Grand. Et les pratiques tantriques vécues en présence donnent accès à la conscience de la magie, de la beauté, de l’universalité, de la monstruosité, de l’immensité, de la petitesse… bref au vertige autant qu’à la paix, à l’expansion autant qu’à la contraction, à la joie autant qu’à la souffrance, au détachement autant qu’à l’implication, au lâcher-prise autant qu’à l’engagement, à la force autant qu’à la faiblesse, à la puissance autant qu’à la sensibilité…
Et pourtant rien à voir avec une tendance maniaco-dépressive ou autre bipolarité : c’est au-delà du niveau psychique… une fois que la psyché est nettoyée…

L’humain.e n’est pas fait pour cheminer seul.e : c’est par/avec/pour la Relation, dans toutes ses dimensions, que l’on avance, que l’on grandit, que l’on se déploie et offre sa magnificence au monde.

Au plaisir de t’accueillir !
Namasté
Nelly, révélatrice de sensibilité et de puissance

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