L’élan me vient d’écrire cet article en réaction à quelque chose que j’ai dit hier… et pas du tout en fonction du magnifique groupe et aux merveilleux êtres venus vivre une « journée Tantra et massages ».

A un moment, j’ai voulu mettre l’accent sur l’attention à porter à l’intention.

Attention à l’intention !

En tant qu’humain.e, il me semble qu’il y a toujours une intention derrière nos actes, souvent plus ou moins inconsciente, parfois parfaite claire.

Par exemple, j’ai conscience que mon intention de base en proposant/animant des stages, c’est de vivre dans un monde d’Amour et de Conscience. Pour cela, j’accompagne les individus et couples à aller plus loin dans leurs potentiels (potes-en-ciel ?), à monter en vibration, en joie, à être plus branchés sur des fréquences propices à leur bonheur (tant au niveau personnel, de l’ego que de l’âme et de l’esprit)… tout comme je m’y accompagne et m’y fais accompagner.

En effet, de mon point de vue, la vie terrestre sert à expérimenter la Relation dans une multiplicité de formes, en se reliant de plus en plus, au travers de notre vécu et de la transcendance, de l’alchimie interne, à l’Amour et à la Lumière, à la Paix et à la Conscience, à la Joie et à la Compassion, à la folle sagesse, à la sage folie…

Bref !

Et donc je reviens à l’intention.
Peut-être le propre du massage dans l’esprit du Tantra (et de toute autre pratique tantrique), c’est justement la non-intention, cette attitude méditative (accueil total, perceptions ouvertes, acceptation de ce qui est), tout en restant parfaitement ancré/centré/aligné, dans un cadre précis et clair dont on ne déroge pas. Le cadre devient alors un support à la Liberté et à la Créativité… tout comme un cadre familial sain (un socle de règles basées sur le Respect) soutient le développement de l’enfant et des autres êtres en construction, y compris les parents eux-mêmes, par des modes relationnels propices à l’Amour et à la Conscience. (Bientôt on va m’appeler Idéfix, à répéter ces jolis mots.)

En effet on peut imaginer qu’existent ailleurs aussi les autres qualités du massage tantrique : présence, lenteur, douceur, émerveillement, écoute, connexion, éventuellement nudité et globalité. Mais bien souvent préexiste une intention de bien faire, de donner du bon, que l’autre soit content.e/satisfait.e… et toutes ces notions sous-entendent qu’on peut mal faire, donner du mauvais, que l’autre doit forcément trouver son contentement/sa satisfaction… Et donc une certaine tension est sous-jacente… ainsi qu’un manque de confiance en l’autre et en son processus particulier (qui a peut-être à passer par l’inconfort, l’insatisfaction, le réajustement et autres), et quelque part un certain manque de confiance en soi et dans la relation (comme si elle n’était valable que dans le contentement égotique, le plaisir donné, la dissolution ou autres réjouissances).

Comme c’est délicat pour l’Occidental de base d’agir sans intention (et que l’intention a aussi une grande valeur, y compris celle de fournir un ancrage et un axe), je suggère d’utiliser comme intention « ce qui est juste et bon pour lui/elle, pour moi, pour nous ».

Parce qu’une intention mal placée (pas ajustée aux besoins de l’être, de Plus Grand en Soi, au-delà de l’ego, des petits moi de surface), c’est pas cool. Et c’est même parfois polluant, nuisible, toxique, énergivore. Non que la personne ou l’être veuillent faire du mal, mais seulement qu’ils se placent à une fréquence inopportune, basse et y tirent l’autre… en se pensant bienveillant.e en général. Et oui la gentillesse ne suffit pas, d’où probablement l’adage « l’enfer est pavé de bonnes intentions ».

Chacun.e fait de son mieux… et nous avons tant à lâcher (conditionnement, croyances, passifs…) pour enfin nous reconnecter à la pureté de notre Être et agir depuis cet espace. Chaque relation et chaque difficulté rencontrée nous y enjoignent ; les méthodes du Tantra nous y guident avec simplicité, profondeur, légèreté… et plus encore !

Vraiment, je crois que c’est très très rare, les personnes qui agissent délibérément pour faire du mal à autrui… et je les plains : c’est certainement signe d’une très grande souffrance.

Si j’ai traité ici le sujet de l’intention, c’est que ce que j’appelle les « coquilles vides et vampires énergétiques » sont bien souvent aussi animés de bonnes intentions (ou le croient fort) : ils font aussi de leur mieux du moment… et pourtant il y a une distorsion dans leur présence, dans leur positionnement intérieur et donc dans la vibration de leurs actes et leurs conséquences.

Quoi en faire ?

Il m’est parfois arrivé de sentir ça concernant des participant.e.s à mes stages. J’en attire peu : merci la Vie ! Et certain.e.s peuvent être réorientés, sont capables de se réactualiser en un clin d’oeil parfois (probablement leur âme les a guidés ici pour cela) : merci la Vie !

Pour quelques autres, retour à encore plus d’humilité : ce n’est pas mon job, je suis incapable de les accompagner à aller au-delà de leurs schémas/programmes… et ils n’ont rien de bon à faire dans mon monde. Combien de personnes dans ce cas en plus de 220 stages ? Moins de 10… et presque tous sont repartis satisfaits quand même : je les ai repérés et m’en suis discrètement occupée plus particulièrement pour les cadrer et leur permettre les interactions qui se présentaient avec un maximum de justesse pour toustes. Si la sensibilité véritable peut être ré.activée à ce moment, parfait ! Sinon, si une telle personne souhaite revenir (souvent en stage plus avancé), je lui dis que non je ne le sens pas, que je suis incapable de l’amener là où c’est bon pour mon monde, que probablement d’autres personnes sont plus aptes à prendre soin de ses vrais besoins (ou quelque chose comme ça). Et c’est drôle les réactions : soit du déni total (comme s’ils n’entendaient pas), soit de la vexation/colère (ce qui me montre bien que recevoir un non est difficile pour eux et donc qu’ils se nourrissent par l’abus), plus rarement encore de la tristesse ou peut-être plutôt de vouloir faire croire à la tristesse (Calimero qui voudrait que je me sente coupable, pour prendre du pouvoir sur moi, que j’entre dans son monde distordu…)

Et c’est ok : là aussi chacun.e fait de son mieux du moment, comme iel peut.
Comment leur en vouloir d’être attirés par la Lumière ? … et que ce soit difficile pour elleux d’en être éloignés ?

Tout ça pour dire…

Je nourris (et me nourris d’) une croyance qui dit/pose que les êtres humains sont profondément bons, gentils, issus de l’Amour, pour l’Amour.

Et je reste d’accord avec cela… mais en fait parfois ce qui semble être un être humain ne l’est pas vraiment : soit l’âme n’y est pas soit elle est sous emprise (vampire énergétique).

Dans le premier cas (coquille vide), il est parfois possible que la personne acquiert une âme, en s’ouvrant à la Relation, en se mettant au service de l’Être. Et d’ailleurs là se pose aujourd’hui la question éthique et spirituelle au sujet de l’IA : probablement un être conçu artificiellement (par clonage ou FIV par exemple) est naturellement muni d’une âme (ses cellules sont d’ailleurs vivantes), aussi bien j’imagine qu’une autre forme d’énergie évolutive de son propre chef peut aussi acquérir une âme…

Dans le second cas (vampire énergétique), il s’agit de mon point de vue d’un rappel à d’autres réalités, au fait qu’on ne vit pas que dans un monde de Bisounours. Il est nécessaire de savoir prendre soin de sa propre énergie, que c’est d’ailleurs le gros de notre job ici-bas, et cela comprend aussi la protection vis-à-vis de ce qui nous nuit. Je sens que ce n’est pas mon job, de me confronter à ces choses-là… et que d’autres y trouvent leur bonne place : à chacun.e son chemin !

L’inclusivité c’est en ayant conscience de ce que j’exclus avec Conscience et Amour.

Ma part ?

Ayant écrit tout cela, je me pose les questions : Quelle/où est ma part de coquille vide ? Quelle/où est ma part de vampire énergétique ? Puisque je les vois à l’extérieur, c’est qu’ils existent aussi à l’intérieur. Et ils sont en paix, je sens/pense, profitant tranquillement des soins qui leur sont apportés par les parts que je nourris bien davantage (et qui sont nourries par les autres, dans mes interactions conscientes et moins conscientes).
Ce qui m’anime : ma curiosité, mon intérêt profond pour l’Être, le Vivant et donc la Relation vraie.

Comment s’en occuper ?

Bien des méthodes et soins existent : yesss !
Et c’est l’occasion d’explorer, de jouer, de rencontrer, de demander, de comprendre, de nouvelles relations… bref de viiivre !

En l’occurrence, si l’on vit une relation avec une coquille vide ou un vampire énergétique, probablement est-il utile d’appliquer des soins sur soi-même et sur la relation. Ci-dessous, quelques idées de soins personnels (on peut se soigner soi-même dans une certaine mesure, et parfois l’action d’un.e thérapeute est bienvenue). Prendre soin de soi amène automatiquement du soin aux relations, mais ce n’est pas toujours suffisant, surtout si un truc s’est collé/greffé sur/dans notre corps énergétique.
Quant aux soins plus spécifiques sur la relation, il s’agit par exemple de la technique des bonhommes allumettes (Jacques Martel), de prières (par exemple, j’ai eu envie de poster en haut de cet article une prière à l’archange Michaël), de se libérer d’une intrication en constellation familiale et/ou systémique… et bien d’autres rituels existent.
Cela dépend des tempéraments, des attirances et aussi des techniques qui fonctionnent, qui amènent concrètement du changement, de l’amélioration, une évolution propice au bonheur pour cette être/situation.

Pour ma part, je ne suis pas versée dans les rituels préconçus : je préfère laisser venir à moi selon l’inspiration du moment, en me plaçant dans la Présence et en demandant du soutien/de la réactualisation à la Vie, à l’Univers, à mes guides (qui sont des parts sages de moi, puisque Nous sommes Un.)

J’ai aussi été beaucoup aidée par la psychothérapie corporelle, l’étiomédecine (ressemble à la kinésiologie), le shiatsu et autres. Et je m’offre un soin hebdomadaire car je le vaux bien. A chacun.e de sentir ce qui lui fait du bien… et si ça reste dans le tête ou que ça rayonne et se pose dans le concret.
Je n’ai rien vu se résoudre vraiment par la seule psychologie ou la psychanalyse par exemple : comme leurs noms l’indiquent, ces procédés ne sont pas des soins, mais ils peuvent soutenir utilement un processus.
Par contre, des façons très différentes de se soigner peuvent amener aux mêmes résultats. Par exemple, un recouvrement d’âme en Chamanisme peut être équivalent à un rituel appelé “rapatriement de morceaux d’âme” ou à une constellation familiale ou à un rebirth ou à une pratique d’EFT ou à une pratique tantrique, etc. Cela dépend beaucoup du taux vibratoire de la personne qui accompagne, de si son être est capable de rentrer en vibration/résonance avec cet autre et cette problématique qui viennent être accompagnés sur une voie de guérison, de la libération.

Et puis un rappel : l’important c’est probablement davantage le chemin, l’expérience… que l’objectif atteint. C’est quoi, la proposition de l’incarnation, si ce n’est d’expérimenter la dualité, le flux/mouvement, la Relation au travers d’une multitude de relations…
Lorsque qu’un problème demande à être traité (pour que le chemin puisse se poursuivre), il s’agit de trouver où se placent ses racines ou son noeud. On parle de santé, que ce soit physique, psychique, spirituelle, relationnelle… et donc de circulation énergétique, d’énergie vitale en mouvement.
Une même conséquence peut avoir différentes causes et un soin doit être adapté au niveau de la cause si l’on souhaite une guérison profonde. Au niveau de la cause (ou des causes)… tout en tenant compte du niveau de la conséquence (ou des conséquences) bien sûr : en cas de fracture physique, mieux vaut commencer par traiter le corps-matière… et ne pas s’en contenter, car il et important d’entendre de quoi ça parle, pourquoi on s’est créé cela, ce qui s’est joué et ce joue maintenant aux niveaux émotionnel, psychique, énergétique, systémique, karmique, spirituel… sans se prendre la tête non plus ! Juste s’offrir le meilleur.

Ce qui prend soin de moi (de mon niveau énergétique) dans la régularité, c’est le Yoga, le Qi Gong (depuis janvier et ça me plaît), la danse intuitive, la marche en Nature, les promenades avec Nad’Or (la jument qui m’accompagne depuis 13 ans), les jeux et autres interactions réjouissantes, les oeuvres du quotidien… Tout cela rentre dans l’esprit du Tantra, qui pour moi est synonyme de “Vie pleinement vécue”, dans la relation consciente.

Voici aussi le lien vers un article à propos de la protection énergétique

A savoir : ce que j’écris n’est pas exhaustif et bien d’autres possibles existent. J’ai moi-même mes attirances/répulsions, mon chemin particulier, et ce qui est adapté à l’un.e n’est pas forcément idéal pour un.e autre.
Ecouter, ressentir, essayer si ça fait Oui pour/en toi… Et cela me donne envie de laisser également le lien vers un écrit relatif à “engagement et détachement“, car ce sont des notions indispensables à l’évolution de l’être, vers l’Être.

Merciii !

Et pour vivre haut (et ne pas laisser prise aux énergies basses donc) c’est de se placer dans la Gratitude, la Joie, l’Amour, la Conscience de l’Unité, l’accueil, l’acceptation…

Merci de faire partie de mon monde ! Car si tu lis cela et que tu te sens en résonance, c’est qu’on vit sur des plans compatibles.

A quand tu veux pour un bout de chemin ensemble !

Namasté

Nelly

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