Je trouve cela tellement bizarre et drôle et alarmant aussi… quand une personne dit qu’elle ne vient pas en stage Tantra parce qu’elle est cartésienne, terre-à-terre, ancrée dans la réalité, pas spirituelle, pas dans la croyance, scientifique… sans se rendre compte bien sûr qu’à ce moment elle est aussi régie par son mental-menteur, ses conditionnements, ses croyances… et son ego mal placé.
(“Alarmant” c’est parce qu’une part de moi est prompte à s’inquiéter de la bêtise, tellement dangereuse, tout comme un ego mal placé : celui qui se croit meilleur que les autres, croit mieux comprendre que les autres. Et là je me rends compte qu’il existe en moi aussi, bien sûr, alors j’en prends soin… et je me vois m’exprimer aussi depuis mes peurs… et c’est ok.)

En effet, à ce moment-là, bien souvent elle n’a que peu accès au concret, au monde, à son propre monde, aux messages de l’Univers, de la Vie, de son Être… Et elle n’a pas (encore) conscience de ce qu’elle est ni de ses vrais besoins et de comment les satisfaire.

Je connais cela : moi-même je vais maintenant à peu de stages.
D’une part parce que je suis déjà bien nourrie, que je suis déjà souvent en stage avec tous ceux que j’anime, et j’ai besoin de temps libre pour intégrer et suivre mes élans. Et d’autre part aussi en fonction de cette partie de moi qui craint d’être déçue si le stage pour lequel j’investis du temps et de l’argent n’est pas à la hauteur de mes attentes.
Mais j’ai confiance en mon intuition et je me donne les moyens d’aller là où mon coeur m’appelle (que ce soit un stage ou une consultation ou autre), même si je flippe. Ah le process…!

Je sais que je sais tout (souvent profondément enfoui) et je sais que je ne sais pas grand chose : comme si la Conscience était si vaste que l’incarnation humaine ne pouvait avoir accès qu’à une infime partie… qui en grandissant dans l’Infini, on reste quand même petit… sauf à s’y dissoudre (mais ça c’est par instants ou à la fin de la vie terrestre).

En effet, le Tantra n’a rien de perché : c’est une démarche scientifique et également en lien avec la philosophie de Descartes.

D’ailleurs Descartes est né bien après le Tantra.

Vivre la philosophie de Descartes, c’est en reconnaissant la valeur de l’intuition alliée au doute méthodique (et non septique). Le doute est considéré comme nécessaire pour balayer les fausses opinions et parvenir à l’évidence. (Le doute consiste à suspendre provisoirement tout ce qui n’est pas certain). La déduction rationnelle est étayée.

Or nombreux sont ceux qui croient qu’être cartésien, c’est de croire (et d’en faire la promotion autour d’eux) ce qui est inculqué par certains « scientifiques », d’ailleurs souvent sous la coupe de ceux qui détiennent certains médias et le pouvoir-argent. En outre, des soi-disant « cartésiens » qui manquent de curiosité, n’expérimentent pas, jugent sans savoir… ne le sont nullement.

Être cartésien, ce n’est pas entretenir le doute, c’est le transcender.

Il y aurait beaucoup à redire sur la philosophie de Descartes et beaucoup à garder aussi. Là je pointe juste le doigt sur certaines croyances erronées.

Et croire que les stages Tantra regroupent des gens perchés, c’est justement une autre façon d’être soi-même perché (dans les croyances, le mental, des vues de l’esprit) et animé surtout par une psyché encombrée… et non par une intuition juste ni un vrai attrait pour la Vérité ni pour le concret.
Car le concret c’est la matière, le tangible, le sensitif… bref ce qui est en lien avec l’incarnation.
Le concret c’est aussi ce qui n’est pas contestable ou n’a pas à être contesté. Par exemple, ce que je sens et que je dis res.sentir, ça peut être contesté (le manque d’éducation et d’alignement de certain.e.s le permettent) mais ça n’a pas à être contesté : c’est ce que je sens et dis et c’est donc une part de vérité, même si elle n’est pas universelle.
Si ce n’est pas ce qui est en lien avec la matière, ce serait quoi le concret ?

Je ne prétends pas que tout le monde devrait venir en stage Tantra. D’ailleurs il existe de nombreuses personnes que je n’y verrais pas du tout, en particulier celles qui n’ont nullement envie d’évoluer, de se renouveler, de mieux se connaître, de mieux (s’)aimer…
Je trouve seulement dommage que l’on n’y vienne pas pour de mauvaises/fausses raisons.
Remarque : il y a autant de sortes de stages Tantra que d’animateurs/animatrices. La grande majorité de ceux que je connais sont bien enracinés et connectés et à l’écoute.

Une très belle qualité : la curiosité.

Alliée à l’ouverture (la véritable écoute de ce qui se présente), la curiosité est très saine. Contrairement à une curiosité qui aurait pour but de mieux connaître pour bafouer l’intimité ou de manipuler.

Et souvent les personnes qui se disent cartésiennes ont aussi une curiosité intellectuelle… et probablement de l’intuition (même si elles ne le savent pas toujours). Il y a également de vrais besoins pas encore nourris et qui les guident pour trouver des solutions.

Et ceux qui viennent en stage Tantra en annonçant leur côté cartésien, sont bienvenus !

D’ailleurs ils se rendent souvent alors compte qu’ils ont une belle sensibilité ou qu’il y a du boulot pour ré.ouvrir certaines portes (les croyances provoquent une certaine rigidité, qui peut lâcher par la douceur, la réassurance, le nourrissement de ce qui est sous la carapace..)
Et s’ils viennent c’est déjà qu’ils écoutent leur intuition et osent et expérimentent : de très bonnes bases pour avancer ensemble.

En effet, notre société a jusqu’à présent survalorisé l’intellect au détriment de l’affect et de la corporalité. Nous en souffrons toustes, d’autant que ces trois centres existent en chacun.e de nous et méritent également notre attention.
C’est plus facile de s’adapter à ce système pour celleux qui naissent avec un centre intellectuel plus développé : il y a moins de suradaptation à faire dès le début de noter existence, et on est plus valorisé dès la petite enfance, à l’école. Pourtant les intelligences du coeur et du corps sont d’égale importance. Et souvent la souffrance est grande chez celleux qui ont adhéré à l’intellect alors que ce n’était pas prévu dans leur nature de base : que leur âme avait un autre programme pour elleux.
Il s’agit de se rencontrer autrement et de pouvoir offrir au monde ce que nous sommes véritablement.

Il ne fait nul doute que l’humain.e n’est pas seulement un corps qui naît et meurt, qui commence, vit et finit. L’humain.e n’est pas non plus qu’un cerveau ni qu’un corps ni qu’un cœur ni qu’une âme. Toutes nos intelligences ont besoin d’être au service de la Vie : utilisons-les et laissons-les nous guider, en nous dépouillant de ce qui nous pollue.

Et cela peut être simple, facile, rapide !

Car nos seuls véritables empêchements sont en nous. La Vie me l’a appris et me le répète souvent…
Humilité et fierté.
Lien entre l’infiniment petit et l’infiniment grand…

Il s’agit de revenir/rentrer dans la conscience de ce que nous sommes véritablement et de notre rôle ici-bas.
A quoi sert ta vie ?

Namasté

Nelly

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