Célébrer le Vivant (titre du grand stage des 13-16 juin, flyer en partie ci-dessus), cela me fait penser à la valeur des désirs, de l’énergie du désir, à l’importance d’être désirant, en vie.
D’ailleurs le désir de désirer est aussi un désir et donc générateur de flux, pour peu qu’il soit respecté et assumé.

Accepter l’animalité de l’humanité… et profiter de ses qualités

La Vie parcourt tout le Vivant et s’exprime en Tout. C’est le flux, le cycle, la circulation, le mouvement… et avant cela, l’étincelle, le catalyseur… l’Oeuvre et l’artiste…
Lorsque nous nous laissons être (lorsque nous avons accès à notre âme et agissons en fonction), Elle nous imprime, nous imprègne de ses multiples et savoureuses saveurs/fragrances/directions, génère des actions justes/respectueuses, nous régénère, nous accompagne et nous soutient d’instant en instant.
Lorsque nous nous laissons être, que nous nous foutons la paix (et foutons la paix alentour par extension, bien sûr), la Vie peut nous pénétrer complètement et faire son œuvre à tout moment. Alors il n’y a pas vraiment d’efforts à fournir : il suffit de se laisser être accompagné/porté activement par Elle, et alors on est largement récompensé de l’énergie qu’on y met : c’est l’abondance .

Pour soutenir la Vie (et se laisser être soutenu.e par Elle)

Pour optimiser la fluidité, il est néanmoins nécessaire de ne plus opposer de résistance au flux (et donc aux élans/désirs). Il est pour cela d’abord nécessaire d’accepter complètement qu’ils existent et qu’ils ont de la valeur… puis c’est notre job perso d’apprendre à orienter cette énergie selon nos valeurs de Coeur plutôt que de nous soumettre à une animalité sauvage, en-dehors de toute maîtrise, et qui ne tiendrait pas compte ni des conséquences probables ni des autres archétypes liés à l’humanité. Pour cela (agir librement et non mû par l’impulsion non reconnue comme telle ni maîtrisée), c’est d’aller se visiter, rencontrer nos différentes parts et en profiter pour déblayer nos encombrants, nos encombrements psychiques : croyances, vieux schémas, névroses, injonctions diverses et souvent opposées, colères, tristesse, sentiment d’injustice, culpabilité, etc…

Comment être libre ?

L’idée, c’est en fait de se permettre de voir et de pacifier tout ce qui a été généré par nos peurs en réalité ; nos peurs elles-mêmes issues de l’incompréhension face à l’Expérience, à la variabilité. (Il paraît que c’est lié à une amnésie acceptée voire choisie, qui fait partie du contrat de base de l’incarnation terrestre, et en fait aussi la valeur : depuis la division revenir à l’Un.ité.)

En effet, ne pas comprendre (prendre avec : être ok avec et y voir/mettre du sens si nécessaire) crée une dissociation (perte de sensibilité, adhésion aux croyances aliénantes environnantes pour tenter de survivre et d’avoir une place). Car à la peur/stupeur induite par l’impression de séparation (dès la naissance, vient le sentiment de perte), le petit être sensible réagit par une dissociation plus ou moins prononcée en fonction du contexte. Le contexte c’est la grossesse (de quel désir il est venu, ce que vit sa matrice) et la naissance en particulier, puis l’accueil qui lui est fait.
C’est principalement cela (probablement y a-t-il aussi l’empreinte du karma et du destin) qui va créer la personnalité, la surface, comme on se présente et réagit. Et on peut observer que certaines personnes sont plus dans la sidération (dissociation plus apparente), d’autres plus dans la fuite (qui n’en finit pas, y compris de leurs propres parts) et d’autres encore dans l’hyperréactivité (due à la projection à l’extérieur de leurs propres ombres/démons, colère, parfois sur le mode passif-agressif, inflammation).

Comment honorer la Vie ?

Si tu souffres physiquement et/ou mentalement, c’est un bon indicateur que la Vie a du mal à circuler en toi. Il s’agit alors de commencer par :
1/ voir et accepter ce qui est (sans s’y identifier)
2/ accepter ta part de responsabilité
3/ accepter de changer… ou plutôt de laisser émerger ce que tu es vraiment
4/ aller là où ton âme te demande l’aller (suivre ton élan corps-coeur-âme-esprit)

Souvent pour s’autoriser à vivre autre chose, c’est déjà de se permettre de sortir des autoroutes neuronales (qu’on a faites pour se protéger, pour être conforme/inclus, avoir le sentiment d’appartenir…), de la bien-pensance organisée pour nous soumettre et pomper notre énergie vitale.

Du moment où je prends conscience que d’autres possibles existent, je peux laisser mes aspirations et inspirations faire leur œuvre : mon âme sait quel est mon contrat, mon chemin, quelles sont les étapes, mes besoins et comment les satisfaire, etc. Et jamais je ne m’ennuie : la Vie m’offre un merveilleux terrain de jeux avec de délicieux partenaires et des nourritures (aliments et autres intrants : sons, odeurs, touchers, caresses de l’âme, couleurs et autres effets visuels…) en abondance. La fabuleuse expérience d’apprendre et de réapprendre, aussi avec des aspects et contraintes inexplorés jusqu’à présent, tout en se laissant trouver le chemin de la Liberté d’Être véritablement soi, depuis sa propre étincelle (plutôt que de continuer de vouloir correspondre à une image factice et fade).

La place de la responsabilité

Cela est possible : en acceptant tout notre chemin jusqu’ici… et donc ce qui nous a fait souffrir, ce qu’on a fait et qui a fait souffrir aussi… et qu’en fin de compte on est responsable de notre vie.

Car la notion de responsabilité ouvre la porte à la création d’une réalité choisie, mise au monde depuis les fréquences qui correspondent à notre âme soignée/guérie.

Quelles qualités développer ?

La sensibilité et la vulnérabilité font partie de cette porte qui mène aussi à :
* la maîtrise de notre puissance intrinsèque ;
* la compassion, par la conscience que chacun.e fait de son mieux du moment, que la souffrance existe, que nous sommes interdépendants… et qu’aucun être n’est véritablement rendu heureux par le malheur d’autres ;
* l’empathie, l’écoute vibratoire, qui permet la connexion à chaque vivant… et aussi d’opter pour un cadre et un encadrement et un chemin adaptés.

Quid de l’orgasmie ?

Et l’orgasmie est d’ailleurs fonction de la sensibilité/vulnérabilité/perméabilité, alors ça vaut le coup/coût !

Ma définition de l’orgasmie (inutile de chercher dans le dictionnaire puisque ça n’y est pas encore) :
c’est la faculté à sentir, à ressentir et au-delà à trouver/produire du plaisir pour toi-même. Et cela a trait à toutes les sphères de la vie du quotidien, sans aucune exclusion : au boulot, avec les enfants, dans le métro, dans un jardin, en marchant, au lit, en lisant, dans toute relation même si elle génère aussi de la tristesse ou de la colère…

L’orgasmie vient du choix (parfois inconscient, en général délibéré) d’être heureux.se sans attendre que toutes les conditions soient rassemblées. Vivre le Présent comme un cadeau renouvelé à chaque instant ! Car cette décision permet la réceptivité des fréquences les plus pures, les plus génératrices et régénératrices aussi. L’énergie fait son oeuvre ; l’être est soutenu par l’univers, dans la douceur, avec force.

Et la détermination ?

L’engagement est nécessaire. Et c’est le mouvement en avant, vers ce qui est désiré, qui fait que ça avance.

La détermination détermine l’avenir : c’est la quantité d’énergie envoyée… et elle est clairement en relation avec la quantité d’énergie qui peut être reçue en retour. Le tissage est visible, et parfois plus complexe, car fréquemment l’humain.e se met inconsciemment des barrières/obstacles.
Ainsi, il arrive que certains soins et certaines guérisons soient des préalables nécessaires à l’engagement et/ou à une orientation adéquate de l’énergie et/ou à recevoir les fruits de ce travail.

Commencer par s’engager à écouter ses désirs et ceux des autres, c’est déjà un bon pas.
Savoir quoi en faire, ce n’est pas toujours évident. Donc peut-être commencer par s’observer, en arrêtant de réagir toujours de la même manière si cela ne rend pas heureux et/ou nuit à la relation.
Être déterminé, tout comme honorer ses désirs, ce n’est pas forcément en étant dans l’action permanente.

Assumer nos désirs ?

Car là où j’en viens après ce topo qui est allé au-delà du désir mais en parlait toujours (nos désirs et peurs sont nos guides les plus précieux), c’est au plaisir et à la paix qui découlent naturellement du fait d’assumer nos désirs en conscience.

Est-ce pour autant que je peux/dois faire ce que je veux quand je veux ? Si tu es un enfant de moins de 7 ans, c’est normal ; ensuite il est intéressant d’aller questionner le désir :
* D’où viens-tu ? (âme ? blessure/ego ? construction mentale ? recherche à l’extérieur de ce que je ne trouve pas à l’intérieur ?…)
* Quelles sont les conséquences si j’agis de telle ou telle façon ?
* Et si je change de point de vue, ça donne quoi ?
* Au service de quoi je choisis de mettre cette énergie du désir ?
* Quelle est ma relation au désir ?
* Quelle est ma relation au plaisir ?
* Qu’est-ce qui me satisfait vraiment ? Qu’est-ce qui est alors satisfait ? Combien de temps ? Est-ce que ça vaut le coup/coût ?
* Et bien d’autres interrogations auxquelles on trouve simplement réponse en soi, par exemple en venant en stage Tantra Sud-Ouest !… et c’est tout en profitant de merveilleux moments présents !

Assumer nos désirs, cela a une double signification, n’est-ce pas ?
D’une part, il s’agit de les reconnaître voire les comprendre, et en suivre/nourrir certains ; éventuellement en passant à l’action dans le sens de les satisfaire. Faire la part des choses tout en se permettant de belles expériences.
D’autre part, cela parle de ne pas les faire supporter aux autres. Et cela peut être un jeu d’équilibriste (ménager la chèvre et le chou, faire attention aux susceptibilités, etc) et/ou/puis un coup de pied dans la fourmilière. Probablement l’intuition peut aider à choisir la voie appropriée… en fonction des résultats que l’on désire.

Accepter l’animalité de l’humanité et (faire) profiter de ses qualités

Qu’est-ce qui fait partie de la nature ? de la nature de l’humain et de la nature de l’animal, par exemple ?

Bien souvent, ce que l’on croit naturel est en général le résultat de conditionnements, y compris concernant le comportement des animaux, la sexualité, les modes relationnels, la façon de vivre l’intimité, etc. Heureusement de nombreux conditionnements et automatismes sont tout à fait adéquats, propices au bonheur individuel, relationnel, collectif, à l’écologie intérieure et extérieur. Car les conditionnements ce sont tous nos apprentissages, dont beaucoup sont très utiles et font gagner du temps et de l’énergie.

Et certains conditionnements n’ont certes pas ces vertus : c’est le cas de ceux qui vont à l’encontre de nos vrais besoins… Et parmi ceux-là, il y a autant ceux qui diabolisent le désir que ceux qui divinisent le désir : dans un sens comme dans l’autre, c’est faux puisque d’une part le désir est par essence une création et non le créateur, et d’autre part un désir n’est par lui-même ni bon ni mauvais : il est simplement un impulse, une pulsion de vie, plus ou moins accueilli, compris, critiqué, jugé, suivi… et c’est justement ce qu’on en fait qui peut soit honorer la Vie soit mettre à côté du flux.

Tout ce qui contraint le Vivant (limite le flux vital) nous opprime…

… et même si cela vient de nous-mêmes… et je suis la seule à pouvoir me libérer de mon persécuteur/bourreau intérieur. Or, si je ne m’identifie pas comme une victime, d’ores et déjà mon persécuteur n’existe plus… et même je constate qu’il n’a jamais vraiment existé. C’est seulement une part blessée en moi, qui se sent menacée, mal-aimée, et qui très maladroitement tente de s’accaparer ce qu’il croit ou ne croit pas mériter. A moi de l’accompagner à trouver sa bonne place… et bien sûr il est tout à fait judicieux de se faire aider pour cela, car si nous sommes entourés d’humain.e.s, c’est aussi pour cette raison : s’entre-accompagner, nous entraider, nous compléter les uns les autres, élargir notre vision en faisant grandir notre empathie, etc.

C’est juste une évidence : nos désirs parlent de nos élans, de nos pulsions de vie, de ce qui nous meut/nous fait bouger sans effort, de la mobilisation et de la direction de notre énergie libidinale/vitale… Ils parlent de flux, de circulation, de mouvements, d’aller vers… (même si c’est le lit, même si c’est à l’intérieur de soi)

Alors que vivent nos désirs !

Et utilisons cette belle énergie avec tact, dans le plus grand respect de toustes… en l’orientant vers ce qui nourrit le Vivant, la Relation, la Joie, la Paix, l’Amour…

Et c’est en ayant conscience des besoins qui se cachent derrière nos désirs que nous devenons plus autonomes et que notre énergie circule avec plus de fluidité, en vibrant plus haut, en nous soignant/guérissant. Nous sommes alors capables de colmater nos brèches/failles, notre puits sans fond… et de nous laisser recevoir tout ce dont nous avons besoin véritablement, à tout moment.

Car les humains sont des êtres de désirs et de besoins ; il est important de reconnaître ce qui se manifeste et d’avoir de plus en plus de compréhension quant à notre fonctionnement physiologique, énergétique, psychique, spirituel…

Tellement de merveilles à vivre et à comprendre ! On n’est pas prêt de s’ennuyer !

Au plaisir !

Namasté

Nelly

PS : Nad’Or et Belle Duna assument leurs désirs !

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