“Résistez. Résistez aux séductions moutonnières de la médiocrité, à l’ignominie des retournements intéressés, aux murmures de la lâcheté qui ne recule devant l’effort que pour se trouver tout à coup, mais trop tard, acculée à la tragédie. Résistez. Résistez. Gardez par-dessus tout l’amour de la liberté et votre sens critique. Combattez par l’ironie des indignations trop légitimes. Combattez par l’espérance un pessimisme trop justifié.”
Jean d’Ormesson
C’est drôle et beau comme nos mots/maux se présentent, rebondissent, entrent en interactions, se complexifient parfois jusqu’à un point de tension tel que la simplicité et l’expansion se manifestent à la conscience
Encore une jolie leçon : j’ai du mal avec le mot “résistance”, que j’associe à rigidité, contre, donner sa force inconsciemment à ce que je souhaite voir disparaître… Et pourtant je vis aussi dans une forme de résistance puisque je fais de mon mieux pour la fluidité, à l’écoute et en suivant ma guidance intérieure, au service de la co-création d’un monde où le Vivant est respecté… et je refuse certaines pressions, ce qui m’apparaît incohérent/inopportun…
“Résiste… Prouve que tu existes…”
Je n’ai rien à prouver ni à justifier, pourtant j’ai l’impression que la vie humaine ramène sans cesse à l’obligation de faire des choix, de prendre des décisions… et parfois c’est pfff… fatiguant, ennuyeux, confrontant…
C’est comment pour toi, la résistance ?
C’est comment pour toi dans l’idée, la théorie ?
C’est comment pour toi dans la pratique ?
Namasté
Nelly
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