Clairement, le Tantra n’est pas une religion au sens de dogme : c’est un art de vivre propre à chacun.e puisqu’il œuvre dans/pour la non-dualité, respectant et honorant la voie/voix de chaque être.
Ou bien c’est une religion dans le sens premier puisque cela parle en effet de “relier”.
C’est une philosophie incarnée, offerte grâce à des textes proposant des enseignements pratiques, des méthodes à utiliser au quotidien à fin de vivre pleinement, en souveraineté, en élargissant son champ de conscience jusqu’à l’Un, le sentiment d’unité.
Il n’y a pas de “bien-faire” en Tantra et donc pas de “mal-faire” non plus : c’est à chacun.e de trouver sa justesse, soutenu.e en cela par l’écoute intérieure et extérieure.
En cela, c’est comme ce que l’on nomme “animisme” ou les autres consécrations originelles, façons d’honorer

L’ennui, c’est que dès qu’on met un -isme à la fin d’un mot, cela marque un excès, une valorisation mentale et donc binaire, duelle. Cela devient un culte voire une religion : dès lors, on n’est plus dans le Tantra justement.

Donc je ne parle pas de Tantrisme mais bien de Tantra (fil, continuité, chaîne de tissage d’un tissu, succession, méthode, règle, traité, voire, en sanskrit moderne, logiciel).

Il s’agit d’une discipline offerte par le Divin, avec Amour.
La pratique du Tantra nécessite initiation et entraînement.
Il est nécessaire de pratiquer seul.e (c’est le retour à soi, à Soi et à Plus Grand) et aussi en relation avec d’autres. Il n’est pas nécessaire d’être en couple, dans une relation exclusive, ni dans toute forme de partenariat conscient : il est même possible de pratiquer avec d’autres sans qu’ielles en aient conscience… et parfois certain.e.s le vivent naturellement, sans même connaître le terme Tantra.
En effet, le Tantra c’est juste le chemin de reconnexion à notre pouvoir personnel et d’être, à notre nature profonde, avec ses droits et devoirs ancrés dans la réalité de nos vrais besoins (versus désirs compensatoires, agitation, croyances, injonctions, pensées et actes venant de nos peurs…)

La pratique tantrique “opérante et efficace” (sādhana, de la racine sanskrite sādh, accomplir, effectuer) implique l’homme entier* corps-coeur-âme-esprit, dans l’acte qu’il accomplit ou, plus exactement, dans le monde qu’il crée rituellement.

* “l’homme entier” : cette locution inclut également la femme entière ou tout autre individu, car en Tantra il n’est pas question d’exclure un genre ou une attirance. Il est très réducteur et même hors sujet de croire qu’une relation tantrique, c’est forcément un homme et une femme, que c’est forcément pour les personnes cisgenres et/ou hétéronormées. Il est question d’énergies, d’archétypes féminin et masculin (présents en chacun.e), et non uniquement de sexe physique.

Namasté

Nelly

PS : Le Tantra n’est pas une religion… et pourtant je mets là, en visuel, quelques paroles de Bouddha. Parce qu’il s’agit là d’enseignements qui correspondent aussi probablement à l’esprit du Tantra. Rappelons-nous que Bouddha n’était pas bouddhiste, tout comme Jésus n’était pas chrétien…

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