Comme notre langue française est riche, fine, intelligente, joueuse aussi… !
D’ailleurs, j’aurais aussi bien pu écrire “Les sens de la voie : l’essence de la voie” : je ne vois pas de différence entre la voie et la vie. De mon point de vue, la vie c’est le chemin, la voie…

Etonnant que des domaines qui semblent si éloignés (sens : sensation, raison, direction) aient du vocabulaire en commun, ainsi que les messages du langage des oiseaux. En fait, peut-être est-ce justement une distance de surface, de croyance, et non d’essence, des sens profonds/réels…

Voilà donc où je veux en venir : à ce parallèle si précieux entre les sens, à cette importance majeure de nos sens, d’être dans le bon sens, avec bon sens, en profitant de nos sens et en offrant/trouvant/sentant justement le.s sens potentiels et/ou réels derrière ce qui est.

D’ailleurs, ce qui est… n’est-ce pas pour chacun.e ce qu’iel est capable d’observer avec ses sens ? Alors qu’il est manifeste que « ce qui est » est loin loin de se limiter à cela. (Savoir par exemple que nous ne percevons pas consciemment les ultrasons ni les infrasons… alors qu’ils existent et que d’autres espèces les entendent.)

En effet, nos sens représentent aussi bien des ouvertures/liens merveilleux sur notre intérieur et sur l’extérieur… que des bornes/limites à notre réalité.

Cela fait partie de l’expérience humaine/terrestre. Et c’est déjà immense si nous nous approprions (non pas avec avidité et identification, mais simplement avec gratitude et reconnaissance) véritablement nos potentiels liés au monde des sensations et émotions.

En effet, chaque être a besoin d’être entier/complet, ce qui signifie en priorité d’être en lien intime avec son propre corps de sensations, son corps de sensations propres, son corps de sensations propre.

Comme c’est rigolo comme tout change en changeant un mot de place ou d’orthographe.

* Être en lien avec son propre corps de sensations : le sien propre, et non plus attaché.e aux désirs compensatoires et illusoires inculqués par une socio-culture qui s’intéresse aux profits de quelque-uns bien plus qu’au bonheur des êtres dans leur globalité/complétude.

* Être en lien avec son corps de sensations propres :dans ce sens, « propres » pourrait signifier qu’il s’agit aussi d’aller nettoyer les traumas physiques/émotionnels/psychiques, car nos sensations de base, nos sensations authentiques et intelligentes sont souvent court-circuitées par des distorsions dues à des vécus traumatiques. Par exemple, nombreuses sont les personnes qui ont des sensations très désagréables à l’idée de toucher (ou même de voir) un serpent ou une araignée ou de marcher près/sur du vide ou de l’eau, même si elles savent qu’il n’y a aucun danger. C’est que nos sensations sont aussi induites par notre cerveau reptilien, notre cerveau limbique et notre néo-cortex… et par notre lignée (probable que les informations de notre lignée soient aussi présentes dans notre système nerveux d’ailleurs). Et comme tout cela est avant tout fait pour notre sauvegarde, ces intelligences se programment facilement pour nous préserver de tout danger potentiel… même si cela peut aussi nous empêcher de vivre tout ce qui est le plus intéressant, le plus important, le plus vital en somme pour notre cœur, notre âme et notre esprit. D’où la nécessité de nettoyer nos programmes envahissants/invalidants pour retrouver plusss de liberté, de joie, d’élan de vie… et aussi davantage d’intelligence incarnée.

* Être en lien avec son corps de sensations propre : là, « propre » au singulier se réfère au corps donc, pour marquer que le corps aussi est dépendant des soins qu’on lui apporte, de ce qu’on lui offre et de ce qu’on lui impose. Or pour avoir une relation idéale à notre corps de sensations, il est utile d’écouter et d’honorer les besoins de notre corps physique… et nous en sommes en général très loin ! En effet, c’est dans notre corps physique que résident -entre autres- notre corps de sensations et notre corps émotionnel, et nos sensations et émotions sont liées à notre état physique… qui lui-même est fonction de notre capacité à entendre et respecter nos vrais besoins du moment. Or on nous a appris depuis tout petit/toute petite à nier nos besoins (pour être aimé.e, être gentil.le et donc faire ce qu’on demande et ne pas déranger). Il s’agit donc de laisser à nouveau la place à ce que l’intelligence du corps a à dire, qu’il s’agisse de vérités communes à d’autres ou de vérités révélant d’empreintes qui demandent à être pacifiées maintenant.

Quoiqu’il en soit, le corps ne ment jamais. Et tout ce qu’il manifeste est à prendre au sérieux, avec gratitude, encouragement, tendresse, délicatesse… Car dans un premier temps, le corps peut être susceptible : il a tant subi… puis la paix pourra s’installer progressivement s’il constate qu’il peut compter sur l’écoute et le respect voire l’admiration et la connivence de la personne et de l”être qui l’habitent. Alors l’Alliance est effective ; la conscience et la magie grandissent.

Car le corps capte, le corps émet, le corps parle, le corps intègre, le corps se nettoie, le corps transmute, le corps se régénère, le corps change… et la relation à son propre corps est un point essentiel de la vie humaine. C’est d’ailleurs souvent un reflet de la relation que l’on a à d’autres parts de soi, à l’autre, aux autres, au monde, à la vie…

En Tantra, le corps est respecté et honoré voire célébré, comme la Vie !

Le corps est surtout habité : non pas une coquille vide, un véhicule seulement utilitaire, une apparence/façade… Le corps est concrètement bien plus que tout cela : c’est le seul (supra-)élément, d’une complexité et d’une efficience formidables, qui nous permet de profiter de l’expérience terrestre dans toutes ses dimensions.

Et lorsqu’il est pleinement habité/investi véritablement, avec engagement, il permet concrètement de changer le monde pour le meilleur : en montant dans la conscience incarnée, bien ancrée ici-bas, on entraîne autour de soi les changements que l’on arrive à s’offrir à l’intérieur. Il permet tout simplement/naturellement de sortir de l’illusion de la séparation et de com.prendre réellement combien Tout est, Tout est lié, le plus petit changement à un endroit change le monde et bien plus… C’est là que les lois de la physique quantique prennent leur source : dans le corps conscient.

(Et depuis un corps bien habité/ancré/enraciné, on peut s’offrir des voyages avec le corps astral/corps de rêves, pour la mise en relation consciente avec les plans subtils, avec toutes les informations de tous temps, de tous lieux…)

Pour habiter notre corps, retrouver nos sens, notre sens à vivre, c’est donc de commencer par accueillir et accepter nos sensations. Revenir aux sensations, au langage des sensations, à la vérité sensationnelle (quand même… ça veut tout dire : c’est sensationnel !)
Apprendre à observer et respirer tranquillement (observer si/comment c’est si ce n’est pas tranquille), sans prendre les raccourcis/autoroutes habituels, sans aller à la conclusion ni à l’action. Observer les sensations, vraiment, simplement, et les changements. Être totalement présent.e aux sentis sans s’y identifier, sans analyser, sans vouloir changer ce qui est observé, sans juger ni critiquer… Juste être là, posé.e en son centre, purement dans la présence à l’instant : la commence la méditation ; là débute la connexion à l’infiniment petit aussi bien qu’à Plus Grand, au Tout. Quand les pensées sont canalisées, pacifiées, dé.posées, au service de l’Être, dans l’Infini Présent.

La vacuité, pleine de Vie et de sagesse.

Certain.e.s l’atteignent par une sorte de dissociation : par exemple avec Vipassana, en s’imposant l’immobilité, on traverse certaines ombres, certains voiles, et on finit par laisser là le corps physique et ses sensations, et trouver le grand calme. Cette méthode me plaît aussi, mais elle n’est pas suffisante de mon point de vue : le corps physique n’y est pas dignement honoré pour son intelligence et les engrammes/programmes ne sont pas traités/libérés. Cela peut même servir l’ego, la fuite, la justification… plutôt que d’amener à faire son œuvre sur Terre, concrètement.

Via le Tantra, l’espace de la paix intérieure est atteint de bien d’autres façons, et en respectant complètement le corps et les sensations comme autant de présents, de précieux cadeaux. A mon sens, ces méthodes-ci sont plus profondes et libératrices, puisque d’une part elles s’adaptent au quotidien de chacun.e et d’autre part elles considèrent l’entièreté de l’être, soignent profondément et à tous les niveaux, sur tous les plans, sans rien laisser de côté comme étant non grata. Tout y est accueilli comme sacré, divin, important… et pas grave pour autant (la dramatisation, c’est du domaine de l’ego aussi). Dans le Tantra, pas de clivage entre bien et mal, bon et mauvais, féminin et masculin, joie et tristesse, victime et bourreau, calme et colère, peur et désir… Les oppositions sont mentales, illusoires. L’être navigue dans l’espace de l’Infini, du ET et non plus du OU : il n’y a plus de limites autres que les lois universelles. Effectivement, cela peut inquiéter : à ce stade, une sorte d’agoraphobie (liée à la perte de tous repères habituels/mentaux) est naturelle. S’accueillir en restant bien ancré dans le corps physique, à l’écoute des sensations… (et s’offrir un bon tour de manège ! pour celleux qui aiment bien les manèges à sensations… sinon juste rester là, dans l’ici et maintenant, et se laisser être ré.informé.e consciemment.)

Honneur au corps conscient, porteur de Vie, protecteur de la Vie !

C’est là qu’est toute la différence : grâce à/par un corps conscient (habité, écouté, respecté, honoré), les fréquences cosmo-telluriques actuelles peuvent passer simplement, informer les cellules, réactualiser sans cesse. Egalement, l’Humain.e a alors son rôle de pont/canal entre Terre et Ciel, Ciel et Terre : au service du Vivant, de la Vie.

Le Tantra, c’est honorer la danse de la Vie, sentir sa place dans le Tissage, s’accompagner en accompagnant l’autre et les autres, respecter tout le Vivant, choisir en Conscience, Aimer vraiment, oser, jouer, jouir… Vivre en somme !

… et tout cela n’est possible qu’en étant entier.e, et donc en lien avec son corps physique, ses sensations, sa vérité du moment.

Par essence, le corps est sensé !

L’essentiel, l’essence-Ciel, c’est de se rendre compte combien sont précieux nos sens physiques (toucher, odorat, goût, ouïe, vue). Ils sont la partie la plus dense de nos perceptions, et leur subtilité peut être entraînée pour re.trouver consciemment nos capacités plus fines aussi, extra-sensorielles, liées à l’intuition, à la connexion à Plus Grand.
Toutes nos perceptions sont bonnes (comme toutes nos émotions) : c’est la vie qui circule, nous informe… C’est ce que nous en faisons (comment nous les traduisons et y réagissons) qui laisse souvent à désirer. Parce que nous avons besoin d’être ré.éduqués à notre vérité, dans la Conscience et l’Amour (d’ailleurs ce sont probablement les deux faces d’un même concept : l’un ne va pas sans l’autre).

Et en écoutant/respectant notre corps conscient/sensé, viennent les informations/sensations/intuitions qui donnent/offrent :
1/ du sens à notre vie, le sentiment que la vie sert/est utile
(Ceci est précisément ce dont manquent tellement de personnes, qui sentent un vide de sens à leur existence… et/ou partent sur un dogme illusoire voire inhibiteur de leur esprit/conscience pour tromper la perte de sens.)
2/ un sens en tant que direction à suivre… et aussi engagement à prendre pour se canaliser, être centré.e et non plus éparpillé.e/dissocié.e/distrait.e…
(Car le corps est un guide merveilleux : il sait ce que nous sommes, comment nous allons, de quoi nous avons besoin, ce que nous devons faire pour aller mieux/bien à tous les niveaux… Or lorsque notre corps communique, bien souvent nous ne l’écoutons pas, nous ne l’honorons pas, et ce n’est que quand ça fait mal qu’on entend enfin… et souvent notre mental le critique plutôt que de l’écouter véritablement, avec bienveillance, et de se mettre au service de cette intelligence qui lui est bien supérieure car reliée à notre âme et à notre esprit et à bien des compétences.)

Le danger ?

Il existe néanmoins de nombreux écueils, des voies dans issue… quand l’écoute des sens devient le sens plutôt que le message. Il s’agit des détournements qui peuvent être faits des messages/sensations : diverses addictions qui servent la satisfaction égotique et/ou instantanée mais laissent l’être perdu/oublié/sans écoute. Les addictions sensuelles en font partie : aux plaisirs des sens, du corps physique, du sexe… Bien sûr ces plaisirs sont honorables, mais sont-ils le sens ? Pour moi, ils font sens lorsqu’ils soutiennent la Relation, l’Amour, la Conscience, la Liberté d’Être, la Vérité… sinon l’insatisfaction finit toujours par revenir puisque l’être ne s’y re.trouve pas.

Comme les émotions ou les pensées d’ailleurs, les sensations sont des (morceaux de) messages : elles ne sont certes pas à rechercher ni à entretenir avec trop de force ou d’intérêt.
Oui à tout ce qui nous vient… et oui à tout ce qui passe et repart et revient sous une autre forme…

Il est naturel de rechercher des sensations agréables. Seulement il est probablement plus intéressant de s’installer à l’intérieur de soi dans une cohérence propre à notre bonheur et donc à bien des sensations/émotions/pensées agréables… que de vouloir accumuler les moments de sensations agréables qui viennent de l’extérieur, par des artifices (et qui laissent/rendent dépendant.e.s).

Ce qui est cool/chouette/super ?

C’est que c’est à la portée de toustes ! et il n’est jamais trop tard !

Mais cela nécessite du courage : c’est la voie du Coeur.
Au centre, aussi bien de l’infiniment petit que de l’infiniment grand, entre Terre (énergie matière) et Ciel (énergie subtile), c’est le Coeur.

Et tout cela revient peut-être à se poser une question : à quoi/que sert ma vie ? Et question subsidiaire : à quoi je souhaite que ma vie serve ?
A l’une de ces questions comme à l’autre, écoute les messages de ton corps : il sait bien plus que ta tête. Avec lui, pas d’embrouille, pas d’entourloupe, pas de tournures tordues qui feraient confondre vessies et lanternes : les réponses sont claires et directes, même si elles ne sont pas toujours comprises dans l’immédiat par le mental, qui a à ré.apprendre ce langage, pour se mettre au service de l’être (et moins de l’ego, des croyances et des apparences).
Avec plaisir de lire vos réponses à ces questions ! Même si ce ne sont « que » des sensations décrites : de là, l’intuition pourra se re.déployer et c’est formidable ! Là réside la pure Magie !

La joie est un choix !

Et les stages Tantra Sud-Ouest accompagnent, pour une vie pleinement vécue, dans la joie, avec Conscience et Amour.

Tendre hug
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Nelly

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