Pas d’émotions… pas d’évolution véritable : jusque dans l’incarnation, la chair, les cellules, l’ADN…

Cela tombe bien : les émotions ont la part belle dans nos vies, à tous les âges, dans tous nos systèmes !
Et même celleux qui se prétendent rationnel.le.s, cartésien.ne.s ou autres termes pour suggérer le contrôle… sont bien souvent en proie à leur psyché encombrée de choses à digérer, à intégrer, à libérer…
Encore un masque, une carapace… et une justification à ne pas aller faire le job à l’intérieur.

Oui mes propos peuvent paraître un peu cinglants en l’occurrence : simplement parce que le sujet me touche. D’ailleurs dans cet article je choisis de m’impliquer personnellement, en y parlant aussi au « je ».

Même pour une personne comme moi, plutôt de nature intellectuelle : je ne pleure presque jamais, n’explose de colère que très rarement (la dernière fois c’était il y a 3 ans je crois), ne manifeste pas avec emphase ce qui me traverse. Quoique j’ai une affinité particulière avec la Joie (et avec une majuscule, c’est au-delà de l’émotion, qui passe en moins de 20 secondes : c’est un sentiment profond et inaltérable).
Pourtant, comme toustes, je suis mue sans cesse par mon monde émotionnel : sensible (qualité que je cultive avec assiduité), je sens, j’écoute, je vis plein d’intensités à l’intérieur… Juste je choisis (et c’est possible parce que c’est comme ça pour moi : à chacun.e sa constitution et son chemin !) d’accueillir profondément, de digérer dans mon ventre, transmuter/alchimiser dans mon Coeur… Je me soigne et parfois demande de l’aide quand je suis face à une incapacité, à une boucle/un schéma qui m’active particulièrement et dont je me sens prisonnière. Et c’est simple et rapide : même quand j’ai éprouvé une immense colère et de la haine (à souhaiter voir ces personnes souffrir et mourir), il a suffi d’un soin pour me libérer de cette charge.

Avec l’expérience et des méthodes adaptées (pour relancer la circulation, remettre de la fluidité dans la boucle des émotions), j’ai appris comment ça fonctionne… et je continue d’apprendre jour après jour. Ce qui est génial, c’est que je ne m’ennuie jamais : il y a toujours du pain sur la planche ! Et cette expression convient tout particulièrement à ce que je souhaite dire là, car non seulement il y a toujours du boulot oui et aussi c’est ce qui me nourrit profondément, qui offre à mon âme des espaces de connexion et de déploiement.

Pourquoi les émotions sont si importantes ?

Ce sont des manifestations physiques (c’est un faisceau de sensations que je traduis comme une émotion : respiration, mâchoire, épaules, jambes, ventre, cœur…) intimement liées à notre monde psychique : chaque pensée, tout ce qui se manifeste à moi de l’intérieur comme de l’extérieur, induisent des émotions. Si je suis attentive, à l’écoute, je me rends compte que ça bouge tout le temps à l’intérieur.

Nos émotions : nos présents, nos cadeaux, notre vie, nos médias relationnels… et possiblement des lieux de guérison personnelle et transpersonnelle. Les accueillir et les transcender permet de s’approcher de l’éveil, d’être davantage en lien avec la supra-conscience, plus entier.e, plus près de l’Unité… et de ramener ces hautes fréquences sur Terre.

La neutralité ?

Être juste posée en mon centre en laissant passer ? Oui, c’est souvent comme cela que ça se transmute en moi, mais s’agit-il véritablement de neutralité, d’un encéphalogramme plat, comme s’il ne se passait rien ? Certes pas : c’est au contraire une grande action, par la reliance à la Conscience et à l’Amour.

L’humain.e n’est pas neutre : il n’est pas fait pour être linéaire, pour rester identique. Ce serait de la non-vie. L’humain.e est vivant.e et donc transforme en permanence : ce que j’inspire n’est pas la même chose que ce que j’expire. Le simple fait de vivre est transformateur. C’est seulement qu’il existe différents niveaux d’implication dans la Vie, en fonction de la compréhension que j’ai… de la Vie justement et aussi des mécanismes.

Dans le Tantra, pas de recherche du calme plat, d’un endroit où l’on ne sentirait rien, car en Tantra on sort de la binarité, du jugement, de l’exclusion… et on est résolument tourné vers la vie véritablement incarnée et sensible (versus perché, hors sol, sans ancrage/racines). Il s’agit donc aussi d’accueillir nos parts jugeantes sans les juger, d’accepter nos parts en peur/colère/tristesse/honte/dégoût sans les considérer comme désirables ou indésirables… et en acceptant aussi ces parts critiques si elles se présentent…
La voie du Tantra permet d’être, véritablement, ici et maintenant, relié.e à Plus Grand.

Certain.e.s croient que les émotions sont mauvaises/néfastes, que l’Humain.e devrait apprendre à s’en détacher, à ne pas les traverser/vivre. Et que là seraient la spiritualité et le salut.
Je dis qu’il s’agit là d’un miroir aux alouettes, d’une illusion insensée. Rien de moins.

Refuser de vivre ses émotions, s’en couper (se dissocier) par peur de leurs effets, des réactions engendrées (les siennes, celles des autres), c’est en partie refuser de vivre. J’y vois un manque de lien aux réalités et/ou de courage. Clairement c’est de se laisser mener par ses peurs inconscientes : en effet les émotions sont largement diabolisées/considérées comme dangereuses, nuisibles, perverses…
Considérer aussi que bien souvent la dissociation est inconsciente et les causes le sont aussi. Vu qu’on a vécu des situations délétères ou sans accompagnement correct/suffisant alors qu’on était immature, particulièrement vulnérable, le petit être s’est préservé de son mieux : planqué derrière des protecteurs/masques/carapaces, ne serait-ce que pour pouvoir survivre (en attendant que des parts plus matures puissent se manifester et venir soigner/guérir ces blessures). Lorsque la personne prend conscience -souvent petit à petit- des difficultés/manques provoqués par ces mécanismes, il est temps de retourner à plus de Vie. C’est aussi là qu’intervient le Tantra : en début de processus… comme bien plus loin…
Car concrètement, à quoi ça sert la vie si ce n’est pas pour la vivre ? Si ce n’est pas pour vivre la magie de la Relation ? Or, pas de relation véritable sans émotions.

Le plus grand risque/écueil, c’est la dissociation : se couper de Soi

En état de dissociation, l’être/l’âme/l’intériorité ne trouve pas sa place dans la personne. Soit que les émotions soient mises de côté soit qu’il y ait identification aux émotions. Dans cette catégorie aussi, je mettrais la distraction perpétuelle : que ce soit par la suractivité, les divertissements permanents, les drogues ou par les projections (vers l’autre, dans le passé ou le futur). Tout ce qui fait qu’on évite d’être Soi, en Soi, dans l’ici et maintenant, sensible, dans l’Oeuvre.
Je vois deux principales formes de dissociation : celle dont je viens de parler (pas d’émotions ou perte dans les émotions) et l’ego spirituel (identification à un idéal, illusion d’être meilleur.e que les autres). En fait, l’ego spirituel peut être aussi considéré comme une forme de dissociation : en se coupant de l’autre, on se coupe aussi de Soi.

Or, tout est énergie et tout est lié. Nous sommes Un.
Si bien que je ne perçois/vois que ce qui peut entrer en résonance avec mes propres fréquences : celles d’où je viens, celles qui m’animent, celles auxquelles je me relie consciemment et inconsciemment. La question, c’est plutôt : à quel point suis-je consciente ?

L’Eveil aussi peut être illusoire : j’y vois plutôt des instants, des moments de grâce où il y a reliance au Tout, conscience de la Toile, du Tissage (c’est d’ailleurs une traduction du terme sanscrit Tantra).
Celleux qui se croient éveillés… sont en général dans la croyance (et souvent ça pue l’ego mal placé voire la maladie mentale). Pourtant, en effet, nous ne sommes pas toustes au même niveau de conscience. Et ce n’est certes pas parce qu’on sait s’exprimer qu’on est forcément à un niveau de conscience plus élevé qu’un.e autre qui n’a pas ce talent-là.

La magie du Tantra, c’est aussi justement qu’il inclut tout cela et plus encore : par la désidentification (ou plutôt la conscience que mon identité n’est pas ce que je suis profondément), j’apprends à me foutre la paix et à foutre la paix aux autres. Ce qui n’a rien à voir avec « ne rien faire » ou « se couper des réalités du monde » : c’est d’agir avec Amour et Conscience.

Pour cela, il s’agit d’être en son centre, son corps physique ! De souvent revenir à soi, à ses sensations, à son monde émotionnel, à la conscience de nos schémas psychiques… Être centré.e ça n’a rien à voir avec être dissocié.e, perché.e., dans les croyances…

Et là où ça ramène/questionne :

D’ailleurs d’autres questions extrapolent simplement la réflexion ici posée :
* Que sert la Vie ?
* A quoi sert la Vie/vie ?
* Que sert ma vie ?
* A quoi (me) sert ma vie ?

Oui d’accord j’ai cette lubie que les choses doivent être utiles… et c’est peut-être une illusion aussi. Et je vois que je m’y rattache parce que pour moi si la vie ne sert à rien, alors elle n’a pas de sens et alors autant ne pas vivre. J’aime pas bosser pour rien. J’ai besoin d’être intéressée à vivre.
Or je sens profondément que « ça vaut le coup de vivre », donc que ça a du sens… même si c’est trop grand pour ma compréhension d’humaine.

Je vous livre ici quelques phrases qui me font du bien :

« La Vie est faite d’opportunités. »
« Je suis au service de la Vie et je fais partie de la Vie. »
« La Vie est pure Magie. »
« Nous sommes d’authentiques merveilles nées de l’Amour entre Terre-Mère et Père-Ciel. »
« Chaque nouveau présent est un cadeau. A moi de le déballer, en me reliant à ce à quoi mon Coeur-âme aspire. »

Avec plaisir d’ajouter ici les phrases qui vous font du bien si vous me les transmettez !

Au plaisir de vous accompagner dans la transcendance de vos émotions !

Quelle différence entre traversée et transcendance ? Traverser, c’est seulement passer au travers. Transcender, c’est aussi d’en apprendre vraiment : il s’agit alors de se re.trouver sur la spirale vers plus de Conscience, au-delà de la seule boucle. C’est passer de la 3D à davantage de perceptions et de créativité/création en fonction de nos valeurs profondes, des aspirations de notre être.

Et il n’est pas nécessaire de se la jouer psy pour cela : décortiquer ne permet pas de libérer. Cela peut être un passage, mais reste insuffisant. D’autant que les émotions ne sont pas d’essence psychique : elles sont corporelles. Et le Tantra offre des méthodes tellement simples et naturelles !

D’ailleurs un stage spécifique « Accueillir et transcender les émotions » se vit tout bientôt : du 4 au 6 février (possibilité de venir seulement pour le week-end). J’aurai le bonheur de co-animer à nouveau avec Isabelle Puaud, qui nous accompagne avec la Biodanza et le Shutaïdo : à vivre absolument !!

Namasté

Nelly

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