C’est facile, de ne poster/éditer/partager que des contenus consensuels, qui font l’unanimité, ne confrontent pas… et ne remettent pas en question… donc ne proposent aucune évolution en somme.

C’est facile. Est-ce utile ?

Dans un sens oui, c’est utile à certains niveaux :
* parce que ça fait du bien (aux personnes qui se sentent alors validées dans leurs res.sentis, qui émettent/reçoivent des messages qui leur sont agréables)
* parce que cela rassemble sur des valeurs communes, honore nos besoins communs,
mais cela ne fait pas grandir/évoluer :
* parce que cela ne provoque pas de remise en question justement,
* parce qu’on reste sur des lieux communs, sans ouverture à d’autres possibles/perspectives.

Du consensuel oui, mais pas uniquement !

Alors aujourd’hui j’ose mettre ici (article précédent) une photo et un texte concernant une pratique spéciale (le Shibari), qui fait peur voire horreur à de nombreuses personnes. Ces réactions sont tout à fait normales et plutôt saines en fait : de bien tristes mémoires et traumatismes y sont associés.
Ce qui l’est moins (sain), c’est tout ce qui est associé : jugements, croyances (certaines carrément débiles et débilitantes/aliénantes), non considération des parts de soi en réaction, aucune recherche d’ouverture ni de compréhension…
Et en fait je me dis que si les personnes qui réagissent de cette façon décident de quitter de mon réseau, c’est tout à fait ok en fait : en effet je préfère aussi être bien accompagnée !

J’en reviens à l’idée et l’élan derrière cette publication : c’est aussi parce que c’est bon de montrer et de voir que nous avons différentes facettes !
Je n’ai besoin de prouver à personne que j’œuvre au quotidien pour la Conscience et l’Amour… et en fait c’est aussi en allant à la rencontre du Tout, tranquillement, chacun à son rythme et selon son propre chemin… sans s’imposer ni s’empêcher pour de mauvaises raisons : parce qu’il faudrait ou ne faudrait pas, par exemple, c’est-à-dire en écoutant le mental-menteur plutôt que l’entièreté de ce ce que l’on est, y compris nos fameux protecteurs d’accord.

Le Tantra ouvre en offrant l’accès, dès à présent, à l’Incommensurable, à l’Infini…

C’est un cadeau et un véritable cadeau n’attend rien de toi, ne t’impose pas de le déballer dans l’instant ni d’en faire quelque chose : il reste là, disponible… et tu peux l’ouvrir juste un peu, le refermer, le reprendre plus tard…
C’est à toi de choisir comment en profiter au mieux, dans le respect.

Car oui ce genre de pratiques (Shibari) peut être vécue dans le total respect de soi et de l’autre, du processus de chacun, dans l’Amour, la Conscience, avec connexion, tendresse, joie… !

Quoi de plus important que d’aller à la rencontre de nos parts blessées ?

D’ailleurs c’est ce dont parlent justement nos réactions émotionnelles, qui doivent bien sûr être écoutées, entendues, respectées… mais ne doivent certainement pas prendre le lead de nos actions et pensées. Car alors nous sommes trimballés et manipulés, certes pas libres.
C’est clairement la seule façon efficace (que je connaisse) pour trouver notre vraie liberté, à tous les niveaux. Car on peut rester dans les croyances, les schémas anciens ou parfois nouvellement intégrés… mais ce n’est pas cela d’Être véritablement.

Nous sommes intrinsèquement immenses, illimités, reliés, liés les uns aux autres aussi… alors cessons de nous voiler la face et de mettre des étiquettes limitantes à tout, de catégoriser, de mettre dans des cases sans aller plus loin que le bout de notre nez en fait.
Le Tantra ne clive pas “bien/mal”, “faut/faut pas”, “gentil/méchant”, “oui/non”… car on sort de la binarité pour entrer dans l’immensité… et oui ça peut donner le vertige. Cela nous offre aussi l’opportunité de se sentir Vivre et non plus survivre, faire en réaction, rester dans nos boucles liées à l’aversion/répulsion et à l’attirance/désir. Car si ces indications ont une grande importance et parlent de choses fondamentales, elles ont tellement plus à nous apprendre que la fuite ou la compulsion. Écoutons plus attentivement, prenons le temps d’entendre tout ce qui a besoin de s’exprimer et d’être compris, transcendé, pacifié, alchimisé…

Perdre nos repères est un cadeau.

Perdre nos repères formels (par essence, faits de croyances : ce qui est filtré/traduit par notre cerveau… et qui n’a pas grand chose de commun avec la Vérité ni même la réalité) est en fait un cadeau (peut-être comme tout ce qui nous est proposé à vivre d’ailleurs).
C’est un cadeau qui nécessite des préalables avant ouverture/déballage : un bon ancrage/enracinement (adhérer suffisamment à la matière) pour ne pas se retrouver complètement perché, pour ne pas se perdre, pour ne pas se laisser trop influencer par toutes les parts de soi qui se manifestent partout alentour également…

Aversion et désir

Car Tout est en chacun.
Et l’on ne voit en l’autre que ce qui existe chez soi.
Et l’on ne critique/juge chez l’autre que ce qui est en excès aussi chez soi-même… ou dont on aurait bien besoin aussi. Nos jugements parlent de nos propres déséquilibres en fait.

Aversion et désir, c’est justement ce dont les bouddhistes tentent de se départir.
(Si j’ai bien compris, car en fait je m’intéresse assez peu aux religions, quelqu’elles soient, puisque toutes me semblent trop souvent aliénantes -voir les guerres justifiées en leur nom- quoiqu’on puisse y trouver sa liberté d’Être en l’interprétant avec/depuis le Coeur).

Et on peut aisément se rendre compte que aversion et désir sont très liés.
Se questionner sur ce qui plaît c’est aussi se questionner sur ce qui ne plaît pas.
Mais cela reste une vision très parcellaire, car il n’est alors pas recherché : Qu’est-ce qui parle en moi ? De quoi cette part a besoin ? Pour quelles raisons cela s’exprime ? Qu’est-ce que cela exprime au-delà de ce qui est dit ? Comment je peux trouver la paix ? Quels choix je fais ? Depuis où ? (L’émotion ? Le sentiment ? L’adulte sain ? Un organe ? Une énergie qui me traverse ? Le protecteur ?…)

Et de s’aimer quoiqu’il en soit… tout en ayant conscience que je ne peux m’aimer vraiment qu’en accueillant aussi ce qui se manifeste/se présente… et que je vois/perçois justement parce que cela fait écho à mon propre cheminement intérieur…

Bref ! Pas de quoi s’ennuyer, vous dis-je !

Alors, qu’oses-tu présenter de toi et qui n’est pas consensuel ?

Est-ce habituel pour toi, d’exposer ce qui ne plaît pas à tout le monde ?
Quel est alors ton pourquoi ?
As-tu conscience de ce que tu recherches par cette exposition ?

Merci d’Être !

Tendresse infinie

Namasté

Nelly

PS : Cette photo, je l’ai prise le 16 avril 2024, au musée Guggenheim à Bilbao (Pays Basque, Espagne). Elle représente un panel d’émotions, et il était proposé lors d’un atelier permanent interactif d’indiquer ce que génère en nous les différentes oeuvres d’art présentées. Intéressant, d’autant que beaucoup d’oeuvres d’art contemporain m’agacent : j’ai souvent l’impression qu’il ne s’agit pas d’art, plutôt du foutage de gueule. J’accueille mon monde émotionnel et psychique.

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