Pour celui.celle qui le reçoit : détente, relâchement, relaxation profonde, diffusion – dans tout le corps et au-delà – des énergies vitales, redéfinition de ses contours, différents touchers et caresses nourrissant l’individu, sentiment de gratitude, d’être honoré.e…
Ce type de massage peut aider à dénouer des tracas de la vie quotidienne (permet de prendre du recul, de relativiser) ou des problématiques d’ordre corporel, sexuel, psychologique, relationnel, professionnel…
Il s’agit d’un soin énergétique et holistique, dans l’intuition. Une réponse à bien des besoins humains.
Pour celui.celle qui le donne : une méditation à 2 (il y a cette distorsion du temps propre aux méditations), une écoute de soi, de l’autre, de l’instant, un moment en soi avec l’autre, une occasion de travail sur soi en sentant ce qui se passe à l’intérieur de soi, une opportunité de se laisser guider, de suivre ce que font les mains et autres parties massantes libres de la volonté, une circulation énergétique intéressante, avec des ponts qui se déplacent…
Pour les 2 partenaires, c’est du donner-recevoir à chaque instant : un nourrissement dans les 2 sens.
L’honneur et la gratitude d’être accueilli.e tel que l’on est.
Une connexion entre les partenaires, quels qu’ils soient, à différents niveaux : corps, cœur, esprit, âme. Le massage tantrique se prolonge bien au-delà du temps imparti : il crée un lien de soi à soi, de soi à l’autre, qui reste actif par la suite.
Il génère souvent des états de conscience modifiés.
S’il y a un pré-requis pour le massage tantrique, à mon sens il est de l’ordre de l’ouverture du cœur : être suffisamment dans son cœur pour (s’)accueillir et (se) respecter. Ensuite, la magie se met en place et chacun.e peut en profiter !
Et s’il y a 2 ingrédients indispensables, c’est la présence et le temps (oh ouiiii : de la lenteur !)
Le temps est le seul vrai cadeau que l’on puisse (se) faire : il se donne et ne se reprend pas.
Le temps, c’est la vie. Utilisons-le en conscience.
Le temps, c’est la vie. Utilisons-le en conscience.