“Des millions de personnes ont décidé de ne pas être sensibles. Ils ont développé des peaux épaisses autour d’eux juste pour éviter d’être blessé par quiconque. Mais c’est à grand prix. Personne ne peut les blesser, mais personne ne peut les rendre heureux non plus.” … – Osho –

Voilà qui répond à la question avec laquelle je me suis endormie et réveillée…

Très souvent, lorsque je m’endors avec une question, la réponse est présente, simplement éclairée/évidente, à mon esprit au réveil : la nuit m’a permis de me connecter à des plans subtils d’où mon âme a pu ramener des vérités correspondant à mon interrogation.

En l’occurrence, sur ma question d’hier soir, il a avait le voile de l’inquiétude puisque je connaissais la réponse et avais du mal à l’accepter : j’espérais une recette magique plutôt qu’une nouvelle invitation à l’acceptation.

C’est aussi dû à un reste de jugement quant à la tristesse comme émotion négative. En fait, cette pointe de tristesse correspond à ma compassion pour les êtres engoncés dans un ego mal placé : au service de leur carapace, de leur image, et non de leur magie, de la relation nourrissante et authentique, de la Vie. Et puis j’y perçois mon propre ego un peu frustré de ne pas pouvoir, d’être limité et de voir en miroir les limites des autres.

Et puis la sauveuse qui voudrait accompagner les personnes malheureuses à s’ajuster pour laisser passer la lumière, l’amour… ce à quoi leur être aspire et que leur ego aborrhe.

Je les vois, ces parts, ces jeux… et c’est tout tranquille au fond. La conscience.

Et je sais que moins j’en fais, le moins je fais d’efforts pour les autres et/ou pour changer le monde, et mieux c’est pour tout le monde, car l’Être n’a pas d’efforts à fournir, n’a pas de douleur à subir, n’a pas de place à prendre : il a juste à Être et rayonner naturellement.

A chacun son rôle, à chacun sa juste/bonne place. Je suis et ça suffit. De là j’agis au plus simple, au plus fluide, au plus juste selon mon coeur relié, mon corps qui danse la vie terrestre, l’Esprit…

Là où je suis vraiment contente, c’est de ne pas m’être laissée pompée/vampirisée, de ne pas avoir mis d’intention sur l’autre, d’avoir juste pu l’observer, l’accueillir et lui proposer/tendre d’autres possibles que ses croyances limitantes… même si tous ont été désintégrés par l’attachement aux schémas bien établis et confortables pour l’ego et le mental-menteur.

Je me suis respectée, j’ai fait en sorte que tous se respectent et soient respectés et honorés dans leur Divin, dont le corps physique fait partie.

Je me sens paisible avec une pointe de chagrin : peut-être un passage qu’ils pourront emprunter s’il résonne avec leur propre besoin profond de connexion, de sens, de conscience…

J’écoute. Pleine de gratitude.

Et je demande encore beaucoup Douceur dans ma vie, sur tous les plans.

Belle journée nouvelle ! <3

Namasté

Nelly

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