Qui es-tu ? Du quoi au qui …
Simplicité dans l’apparente complexité
Comme la Vie est faite de Présents (renouveaux et cadeaux… cadeaux renouvelés)… et que Nous en sommes créateurs.trices… notre Puissance intrinsèque – l’étendue des possibles – nous donne le vertige, alors nous fermons, nous coupons/dissocions, faisons semblant, jouons à la surface, dans/avec l’apparence et l’avoir/les possessions matérielles.
Pourtant, ce comportement nous satisfait-il véritablement ? Au niveau de l’ego parfois, quelques moments, mais au niveau de l’Être c’est souvent la misère, une détresse profonde par incompréhension, inacceptation, peur, colère, mensonge, croyances erronées, schémas délirants et autres messages mal entendus/perçus.
Le Tantra propose l’accès à d’autres niveaux de Soi et au-delà… à viiivre avec joie, intensité, sérénité, curiosité, étonnement… dans le respect de Tout ce qui est.
Il est grand temps de nous re.poser cette question : qui suis-je ?
Et avant cela, peut-être passer par le « que suis-je ? » … puis y revenir … car au niveau de l’Univers/l’Uni-Vers probablement sommes-nous bien plus définis par ce que nous sommes tou.te.s, les humain.e.s, que par nos personnalités/notre apparence individuelle, qui reflètent notre attachement à la 3D ( tu, se rapportent à une petite part de nos fonctions.
Pour ma part, je vois les humain.e.s comme des étincelles d’Esprit, des flammes célestes, des âmes, incarnées sur Terre pour vivre cette expérience particulière et en tirer de l’enseignement, de la réactualisation, de la cohésion, de la Vie.
Car la Vie est liée au mouvement.
Et le res.senti, l’apprentissage, le changement, l’évolution… ne sont accessibles, possibles que par le mouvement, la friction… et donc l’expérience de la dualité, des différences, des courants qui se croisent, coexistent, dansent la Vie en fait.
Je pense que la guerre, la violence, les confrontations irrespectueuses, etc, ne sont pas nécessaires ni au service de la Vie : cela fait plutôt partie du « qui suis-je » qui ne se pose pas sincèrement la question de « que suis-je? » et ne fait pas le job d’accueillir et transcender les frictions internes. Des réactions égotiques, à la surface.
Quand les humain.e.s se posent la question de leur être et de leur fonction, encore reste-t-il à se positionner dans l’Amour, l’acceptation, la gratitude… et voir l’écueil de ceux/celles qui croient savoir mieux que les autres, pour les autres.
Pas de Vérité sans lien aux réalités, au concret, et donc il est nécessaire de s’appliquer à :
1/ s’ancrer, s’enraciner, prendre soin de notre corps physique et choisir ce qui y entre
2/ se centrer, respirer dans tous nos centres (corps, cœur, esprit) et s’ouvrir aux messages qu’ils transmettent
3/ s’aligner, nettoyer notre canal, le fameux bambou creux qui relie nos chakras principaux
4/ se connecter à Plus Grand, se laisser informer, recevoir, demander, écouter vraiment (avec tout ce que nous sommes, en utiliant le mental au service de l’Être)
5/ se positionner dans l’Être et rayonner simplement, sincèrement, avec authenticité et ouverture
6/ se protéger et protéger nos valeurs d’Être (en conscience, sachant que le contre, l’opposition à, nourrit/fait grandir ce contre quoi on se bat : mieux vaut nourrir ce que l’on souhaite voir grandir/prospérer)
6/ vivre en conscience de notre immense pouvoir : chacun.e est le centre de son monde, sur de nombreux plans… et Tout est lié, relié…
Quoi d’autre ?
Juste Vivre, vraiment, en s’appliquant à combler nos vrais besoins… qui sont en relation avec les vrais besoins de tous les êtres et tous les systèmes…
Les lois de l’Un/l’Univers/l’Infini/l’Un-fini… sont les mêmes pour tou.te.s.
A la joie de te/vous recevoir pour expérimenter en conscience… et s’autoriser à Être et à le partager, dans le quotidien, à tous les niveaux !
Namasté
Nelly
Questions bien complexes que voilà et très philosophiques !!! qui suis je et que suis je ??
Le que suis je ruisselle à mon humble avis sur le qui suis je mais pas forcément de la bonne façon. On se définit bien souvent en tant qu’espèce humaine sexuée. On est un homme ou une femme et cet état va souvent influer sur le qui. Je suis un homme et je dois donc être comme cela en fonction de normes sociétales qui pour certaines n’ont aucun fondement réel. Je ne parle bien entendu qu’au nom de ma petite personne. Pour ma part je ne me suis que rarement posé la question du « que suis je » par contre le « qui suis je »….C’est arrivé très souvent. Comme beaucoup je me suis menti à tort plus qu’à raison et souvent par peur de ne pas être dans la « norme ». Nous sommes beaucoup je pense à avoir une carapace de peur de montrer et surtout d’accepter le « qui suis je ». Jusqu’au jour où le brouillard se lève, et on décide de s’accepter, on décide de faire sa propre introspection. Pour ma part je me suis aperçu que j’étais simplement un être de chair et de sang avec ses qualités et ses défauts, avec sa sensibilité ( si longtemps refoulée). J’ai compris et accepté qui j’étais réellement sans artifices. Désormais je vis mieux mon présent, et je m’aperçois que profite beaucoup du plus de ma petite personne et de ce qui m’entourne. J’ai brisé des chaînes , tardivement certes, mais je les ai brisées. Pour moi, le qui suis je a désormais une importance certaine qui influe sur ma façon d’être avec moi même mais aussi avec les autres. Je m’aperçois que je c’est un long chemin qui n’a pas de fin mais qui est très enrichissant. Quant au que suis je, je dirais que j’appartiens tout simplement à mère nature…
Merci pour ton chemin et ton authenticité, JC 🙂