encombrantes et …, comme chaque autre, et cSe protéger, en conscience.

La question, c’est alors : « Qu’est-ce que je protège ? »

Comme l’expliquait Isabelle avec/par sa belle affiche sur la Biodanza, notre précieuse essence arrive vulnérable sur Terre et a besoin de bien s’entourer, de se protéger pour continuer d’être. Dans la façon dont cette conception m’a été transmise (dans l’école de psycho-anthropologie d’Idriss Lahore), on parle de :
* l’être (représentée par le jaune de l’œuf),
* la personnalité, qui soutient l’être dans son incarnation, comme interphase dans la mise en relation et les interactions avec les autres humains et leur propre essence (représentée par le blanc de l’œuf),
* et de la fausse personnalité qui sont les protecteurs abusifs, qui nuisent à l’être en l’endormant ou en l’agressant, en leur faisant croire à ceci ou cela… (que l’on voit alors comme la dure coquille-carapace-armure, contrainte à la danse de l’être, à son déploiement).

On peut aussi se figurer :
* l’être,
* l’ego bien placé, au service de l’être et utile à révéler l’unicité de chaque particule d’esprit insufflée dans l’âme individuelle pour la complétude dans la dualité (conscience que c’est ensemble que Nous sommes Un),
* l’ego sous ou surdimensionné, l’identification à un « je suis » restrictif, qu’il se croit inférieur ou supérieur.

A chacun.e sa façon de pressentir le sens de la vie et de sa propre vie, cette parenthèse entre la conception et le dernier souffle… ou entre le premier inspir et le dernier expir.
Pour ma part, j’ai l’intuition que la vie terrestre est au service de l’Esprit (Dieu, la Déesse, l’Univers-Ciel, l’Univers-Elle… (dommage que le neutre n’existe pas en Français… et intéressant car c’est aussi en/pour cela que notre psyché est aussi encombrée, duelle, réactive). Par ses enfants incarnés, l’Esprit vit des expériences relatives aux contraintes du temps et de l’espace et de la psyché individuelle et collective… Après, à quoi sert l’Expérience ? Je sèche… et puis est-ce que ça devrait servir à quelque chose ? Cela me semble justement de l’ordre des encombrements psychiques : vouloir savoir entraîne souvent des croyances qui restreignent, conditionnent…

Peut-être que la vie terrestre n’est utile que dans le sens où justement c’est de la vie, du mouvement, du brassage, de l’énergie manifestée de façons différentes… et que ça a des résonances complémentaires sur/dans l’Univers en fonction du taux vibratoire déployé… Peut-être… C’est une vue de l’esprit, en relation avec l’Esprit certes, mais infiniment plus petit.

J’en reviens au sujet de cet article : la protection de l’être. Et en fait c’est en relation avec la protection de notre ego, de la structure qui nous a été donnée à la base pour vivre l’expérience humaine, et de ce qu’on s’est construit autour/avec pour protéger ce précieux, au fond de soi.
Le problème, c’est quand/si l’on met des protecteurs si nombreux et/ou baraqués/rigides qu’on n’a plus accès à notre essence, à notre connexion à Plus Grand que la 3D, que les méandres de la psyché malade, en travaux permanents… ou en inconscient des travaux à mettre en oeuvre de toute urgence…

D’où l’importance de :
* l’estime de soi (oui tu es unique et tu as de la valeur… comme chaque autre vivant)
* et de la confiance en soi (qui va de pair avec la confiance en l’autre et avec la confiance en la vie… et donc avec lâcher le contrôle…)

Un défaut ? C’est une qualité exagérée. Le tout est d’observer son juste pour être Soi et donc de se positionner vers le centre : ce qu’on appelle la voie du milieu. La vie est mouvement et on joue en permanence avec les curseurs… alors autant que ce soit avec conscience et délicatesse, en tenant compte des réactions internes et extérieures (toujours en relation avec ce qui se vit, a besoin d’être vu/accueilli/transcendé à l’intérieur).

La protection de l’être passe autant par l’humilité que par la fierté. Il ne s’agit nullement de cultiver l’indignité et/ou l’orgueil (et oui l’humain est capable de vivre ces deux extrêmes simultanément… car un extrême induit l’autre pour la survie).

Attention ! On ne peut pas survivre (être dans la surprotection de l’ego) et vivre vraiment (être dans le déploiement, la Relation) simultanément…
De même que c’est délicat de combler nos besoins secondaires (pour un bien-être total) si on n’a pas de quoi satisfaire nos besoins physiologiques (eau potable, nourriture saine et suffisante, chaleur, repos…)

La vie est faite de petites morts : il est nécessaire de laisser partir ce qui n’est plus d’actualité, et donc d’éviter de s’identifier à ce qui a été vécu. Ne pas coller au papier peint, à la façade, aux croyances et plutôt renforcer le cœur, l’être, la joie, l’amour, la capacité à recevoir et offrir… que de se limiter, s’handicaper par le port d’une armure et d’armes encombrantes et inutiles.

Donc la protection de l’être consiste, premièrement, à vibrer haut, à naviguer le plus possible dans de hautes fréquences. Pour cela, cultiver sa capacité à (se) respecter, à honorer son chemin, à (s’)aimer, à nourrir ce qui fait du bien (c’est léger, pétillant, fluide), à (s’)offrir et demander sans attente, à manger ce que le corps demande (plutôt que le mental, qui se prend souvent pour le corps…), à comprendre nos besoins et à faire le nécessaire pour qu’ils soient comblés (sachant que ce n’est pas aux autres de nous satisfaire : la satisfaction est à développer en soi), etc…

Et quand on vibre haut, la perspective est bien différente. Néanmoins, parfois des épreuves surviennent (pour tester ? pour ancrer ? pour mieux comprendre les différents possibles ? quoi d’autre ?) Nouveau présent. C’est quoi le cadeau derrière ?

Et quand l’atteinte est matérialisée par une personne qui ramène à de basses vibrations ou une situation difficile (perte, conflit…), comment réagir ?

Justement, ne pas réagir : observer ce qui se meut à l’intérieur, pratiquer la méditation, l’écriture automatique, rêver (et revenir avec les messages), se livrer à un art qui permet d’entendre l’inconscient… et si possible ne pas laisser libre court à la réaction automatique, au schéma habituel dans cette situation, face à cette personne. Sinon, si c’est fait et que peut-être c’était nécessaire pour la survie (protéger le corps), observer, et faire des choix conscients pour la suite.

Comment se protéger quand on est en relation avec des vibrations qui nous tirent vers le bas, qui nous pompent ?

* s’en rendre compte… et c’est en étant dans le corps, dans les sensations, dans l’observation de soi
* faire confiance à son senti… et dire simplement “non” ou “non, merci”, se positionner dans son juste, détourner les forces contraires/antagonistes à la légèreté d’être, les envoyer au grand recyclage de Mère-Terre
* demander la protection de Plus Grand (Dieu, Déesse ou toute autre appellation), s’en remettre à la Source
* utiliser le.s rituel.s qui nous maintiennent en connexion avec là où c’est Amour, Paix, Joie, Vérité
* utiliser éventuellement un talisman (minéral, onction, bijou, onde de forme, doudou…)
* s’enraciner toujours plus profondément dans la Terre, s’aligner à la puissance tellurique (réactualisation)
* nettoyer son canal de lumière, le bambou creux, le shushumna (qui relie nos chakras principaux)
* remercier pour la vie (et chaque nouveau présent, en laissant partir l’instant d’avant : parfois d’un moment à l’autre, le problème a simplement disparu comme s’il n’avait jamais existé, si je suis vraiment dans la résilience et non dans l’entretien de la difficulté qui valorise mon ego, mes croyances…)
* y aller avec son Cœur, avec courage, en accueillant peurs, colères, découragement et autres émotions/sentiments… et pratiquant l’observation de soi (voir article à ce sujet)
* cultiver son humilité et sa fierté d’être : conscience que ce qui est généré/manifesté est en relation avec une part de moi qui a besoin d’être vue/écoutée… et que c’est aussi, comme moi, un enfant du Ciel et de la Terre ; y poser un regard de compassion
* communiquer/débriefer (sans excès non plus) avec les personnes avec qui c’est léger, régénérant…
* demander de l’aide, un soin… (inutile d’attendre : si on n’est pas libéré en quelques jours, c’est qu’on a besoin d’être accompagné à laisser circuler, à lâcher)

Un autre article sur les protections

A chacun.e ses méthodes ! C’est simplement l’efficacité de ce que je mets en œuvre qui m’indique si je suis sur la/ma bonne voie de Liberté.

C’est avec plaisir que je lirai les méthodes que tu utilises pour toi et les partagerai comme d’autres possibilités, si tu as l’élan de me les partager.

Plein de bonheurs chaque jour, sur ton chemin de vie !

Namasté

Nelly

Ci-dessous, un texte d’Eckhart Tolle. L’ego auquel il fait mention, comme beaucoup d’autres maîtres spirituels (certains parlent de casser ou de dissoudre l’ego), est celui que j’appelle « ego mal placé ». Car l’ego à sa bonne place (ni sous ni surdimensionné) est un apanage, une qualité naturelle de l’humain.e. Il se réfère à la conscience de la conscience. Il est en lien avec la dualité qu’il nous est offerte d’expérimenter dans l’incarnation. Il permet aux humains d’honorer et de traverser la Vie de façons particulières.

ECKHART TOLLE : L’ego a besoin de conflits.

(Extrait du livre : Quiétude: A l’écoute de sa nature essentielle.)

Le sentiment de soi égoïque a besoin de conflits, car son sentiment de séparation tire sa force de la lutte, en démontrant que ceci est « moi » mais que cela n’est pas « moi ». Il n’est pas rare que des tribus, des nations et des religions renforcent leur sentiment d’identité collective au moyen d’ennemis. Que serait le « croyant » sans l’ « incroyant » ?

Dans vos rapports avec les gens, décelez-vous en vous-même de subtils sentiments de supériorité ou d’infériorité à leur égard ? Vous voilà en face de l’ego, qui vit de comparaisons.

L’envie est un sous-produit de l’ego, qui se sent diminué si quelque chose de bon arrive à un autre ou si quelqu’un a plus de biens, de connaissances ou de capacités. L’identité de l’ego, qui dépend de la comparaison, se nourrit du fait d’avoir plus. Il peut s’accrocher à n’importe quoi. Si tout le reste échoue, on peut renforcer un sentiment de soi fictif en s’estimant traité injustement par la vie, ou plus malade qu’un autre. Quelles sont les histoires, les fictions dont vous tirez votre sentiment de soi ?

(L’envie dont parle l’auteur se réfère plus à la jalousie, au sentiment d’injustice, à la blessure. D’autres peuvent honorer l’envie comme force de vie, en-vie, vivance qui traverse les corps et conduit l’être à l’action.)

La structure même du soi égoïque comporte un besoin d’opposition, de résistance et d’exclusion destiné à maintenir le sentiment de séparation dont dépend sa survie. C’est donc « moi » contre « l’autre », « nous » contre « eux ».

L’ego a besoin d’un conflit avec quelque chose ou quelqu’un. Cela explique pourquoi on recherche la paix, la joie et l’amour, sans pouvoir les tolérer très longtemps. On prétend vouloir le bonheur, mais on est accroché au malheur. En définitive, votre malheur ne vient pas de votre condition de vie, mais du conditionnement de votre esprit.

Maître spirituel Eckhart Tolle
Extrait du livre : Quiétude: A l’écoute de sa nature essentielle.

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