phénix

A quoi bon cultiver le drame ?
Ou plutôt : à quoi bon cultiver le sentiment qu’il y a un drame, qu’un événement est dramatique, terrible, insupportable… voire que quelque chose ne devrait pas exister ?
(Et en fait je vois là aussi une question double : d’une part, pour quelles raisons je fonctionne comme cela, et d’autre part qui suis-je pour porter de tels jugements ?)

A quoi bon cultiver le drame ?

Qu’est-ce que j’y gagne ? (la validation de nombreuses croyances, des choses à dire-critiquer-demander-vouloir, un ego tout content d’être valorisé en se croyant meilleur ou moins bien que d’autres, un os à ronger pour que mon mental ait de quoi se faire les dents, des peurs justifiées par ce que je vois, le droit à l’inertie, le désir de rentrer dedans ou de fuir… ce qui revient toujours à se décentrer)

Et qu’est-ce que j’y perds ? (ma puissance de créer consciemment l’utopie, ma sensibilité aux informations importantes, ma connexion aux énergies propres à la transformation, ma reliance à la Conscience, une part de ma joie, de ma confiance en moi, l’autre et en l’humanité… un peu de mon âme en fait)

En fait, le sentiment du drame tire sa source d’un ego mal placé, tout comme d’ailleurs les autres sentiments qui nuisent à la Joie, à l’Amour, à la Paix, à la gratitude pour l’Expérience (les expériences terrestres, dans la matière, vécues en conscience), à la fluidité, au sentiment de faire partie d’un Tissage magnifique, à la simple et pleine Respiration, et autres vibrations hautes, qui nourrissent l’Être, et donc les êtres et les relations.

En effet, croire qu’une chose est dramatique, c’est déjà croire à cette chose et donc la valider, lui donner du corps, de la force… et du pouvoir sur moi en fait.

De plus, croire qu’un événement est dramatique, il me semble que c’est associé à croire que je n’ai aucun rôle ni pouvoir là-dessus (déni de puissance) ou au contraire que c’est de ma faute, au moins en partie (sentiments de toute puissance et simultanément d’impuissance, ce qui est insensé et crée un néant, un gouffre énergétique).

Alors je me pose des questions pour mieux comprendre et sortir de l’ornière :

* Ce que je vois comme un drame, est-ce réel ?

* D’où je me place pour voir ça réel ?

* C’est comment au niveau émotionnel en moi ? Je sors de la projection (croire que ce que je vois à l’extérieur n’est qu’à l’extérieur : si je le vois, c’est que ça résonne avec quelque chose en moi qui a besoin d’attention, d’écoute, de soin) et rentre dedans, en introspection. Et souvent je me fais accompagner quand j’en suis là, car même la prise de conscience ne libère pas ce qui est au niveau cellulaire : il me faut alors un soin énergétique, psychocorporel, systémique ou autre, que ce soit en stage ou en individuel.

Et puis d’autres questions que je me pose aussi :

* Et si je regarde ça depuis l’Amour (sans jugement, dans l’acceptation, la confiance…), c’est comment ?

* Et si ça n’existait pas, où mettrais-je mon énergie ?

* Et maintenant, est-ce que je vois encore la situation de la même façon ?
Qu’est-ce que j’y gagne ?
Qu’est-ce que j’y perds ?
Etc

Quoi faire pour commencer ? J’arrête de m’agiter et de me distraire, et je reviens en mon centre, consciente que je suis créatrice de ma réalité, que c’est moi qui choisis mon chemin et aussi tout ce qu’il y a autour, le milieu dans lequel j’évolue, mon regard sur les expériences que je vis… Je le choisis et le crée bien moins par ma volonté mentale qu’en cultivant de mon taux vibratoire. Or, cela se fait trop souvent depuis mon inconscient, mes blessures, mes peurs… d’où l’importance de me relier à Plus Grand, à l’Amour… pour ne plus croire (ni créer) ces abominations qui n’existent que dans les bases fréquences.

Et j’avance, pas à pas et parfois par saut quantique. On s’en fout : la valeur du temps est toute relative aussi, et le chemin, la trajectoire sont plus porteurs et intéressants que le but atteint (et après y être parvenu, on fait quoi ?)

Sortons du drame ! et profitons de la Vie !!
Tout est important (parce que je choisis de croire que la Vie, le temps passé sur Terre, quelque soit sa durée, c’est important, ça vaut d’être vécu) ; rien n’est grave (de toute façon, on finira toustes pareil : la chair est un passage).

Je nous enjoins à la voie du Coeur, avec courage, ensemble ❤
Nelly

Voici le texte de Christiane Singer, tiré de son livre « Du bon usage des crises », et qui m’a inspiré cet article :

“Un arbre qui tombe fait plus de bruit que toute une forêt qui pousse.”

Nos actualités, nos informations ne sont faites que d’arbres qui tombent. Le monde aurait disparu depuis bien longtemps si ceci était l’unique réalité.

Le monde tient debout par ce réseau d’amour que nous créons, vous et moi, chaque jour, et tous ces êtres qui, en cet instant, sont en train de faire quelque chose, des actes d’amour dans le monde, un regard de tendresse pour la terre qui nous entoure, pour la création.

Cela tient le monde debout.

Il ne s’agit pas de se détacher du monde, mais de le rencontrer à partir d’une autre force. Quelque chose en moi sait que rien ne peut m’arriver, que rien ne peut me détruire. C’est ce noyau infracassable en nous, ce noyau infracassable du divin en nous.

Alors la peur cesse, et quand la peur cesse, il y a un drôle de morceau de moins d’horreur sur la terre ! Parce que la peur est la plus grande créatrice de réalités qui existe. Ce dont nous avons peur, nous le créons presque irrémédiablement. C’est quelque chose d’effarant. Vous avez dû le remarquer dans votre vie. La peur a le pouvoir d’engendrer images et réalités. Dans l’univers d’épouvante dans lequel nous vivons, tout tient par la peur.

Il faut y répondre en congédiant en nous la peur, en reprenant contact avec ce noyau infracassable qui nous habite.»

Plein de bonheursss chaque jour !
La Vie n’est faite que de merveilleux Présents !… et nous en faisons toustes partie !
Namasté
Nelly

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