Je suis.

Mon prénom est Nelly.

Et je suis née, comme chacun.e, avec des particularités… dont beaucoup sont communes à bien d’autres personnes et même à beaucoup d’autres vivants en-dehors de l’humanité.

Et puis, comme chacun.e, j’ai fait des choix, d’abord beaucoup menés par mon inconscient, ma psyché d’arrivée sur Terre, faite des gènes de tout ce qui m’a précédée : mes ancêtres c’est certain, et probablement aussi des empreintes sur mon âme (karma, destin…) Sûrement, mes émotions, sentiments, pensées, choix, actes… sont liés à l’époque dans laquelle je me suis incarnée, à la société, aux impressions apportées par ce qui m’environne (les intrants de tous types : nourritures, ce qui est entendu, vu, senti…) et tout cela découle vraisemblablement aussi des énergies telluriques et cosmiques. Et de quoi d’autre ?

Nous voilà à une époque pleine d’adjectifs avec le suffixe -iste, se référant à des noms communs finissant par -isme. Et tous ces mots ne me satisfont pas, voire me hérissent : ils me parlent d’extrémisme, de dogme, de combat contre une autre polarité… à une époque où nous avons tellement besoin d’alliance, ne serait-ce que pour la survie de l’humanité.

Alors féministe ? Oui et non.

Non dans le sens où je ne veux pas plus pour les femmes que pour les hommes, et où j’estime que la responsabilité des situations est partagée : au-delà des jeux psychologiques victime/bourreau/sauveur, il y a bien plus intéressant et constructif à envisager/vivre. Or le féminisme c’est bien trop souvent une victimisation qui serait prompte à se déresponsabiliser, et à vouloir prendre l’ascendant sur l’autre, parfois en le cassant/castrant.

Oui à un équilibre des forces, pour une société où chacun.e vit dignement, en recevant ce dont iel a besoin (sachant que nos vrais désirs sont de bons indicateurs de nos vrais besoins) et en offrant (à l’autre, à la famille, à la communauté, à la Nature…) ce qu’iel crée depuis son élan vital au service de son coeur-âme, lui-même relié à l’Esprit, au Divin… Joli programme, n’est-ce pas ?

Et je ne crois pas qu’il faille passer par de la guerre entre les sexes pour avancer vers cette utopie commune à de très nombreuses personnes, quelques soient leur sexe ou leur genre. Au contraire, les femmes n’ont pas à utiliser les manières des hommes pour obtenir ce qui est juste et bon : elles peuvent agir avec force selon d’autres schémas efficaces, et souvent plus subtils. D’ailleurs, le Féminin est représenté par le noir, la Terre, le souterrain… avec des qualités telles que l’accueil, la réceptivité, la conscience corporelle, la créativité, la souplesse/fluidité, les infinis/indéfinis possibles, la magie/sorcellerie, l’Amour…

Alors si je devais me définir, ce ne serait pas féministe ni même humaniste : je ne vois pas pourquoi les humain.e.s devraient avoir le pouvoir sur tout le vivant… surtout en voyant ce qu’ils font de ce pouvoir.

Ce serait plutôt « au service de la Vie pleinement et joyeusement vécue ».

Et puis comme je l’ai écrit dans un précédent article récemment (sur l’écriture inclusive), c’est le sentiment d’adelphité qui aujourd’hui me met surtout en joie. C’est là qu’il y a de l’espoir, de l’harmonie potentielle.

Oui j’apprécie de voir la fraternité (entre hommes) ; oui je me sens dans la sororité (entre femmes) ; mais pour moi le sentiment de faire partie de l’humanité (sans distinction, en incluant toutes les particularités/différences comme autant de présents, d’apports au Tout) est fondamental, et une façon plus simple/naturelle de rétablir l’équilibre, de passer outre les frontières, les divisions, les clivages.

Vive Nous ! (comme dit ma co-animatrice Isabelle Puaud)
Namasté
Nelly

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