Voyons ce que disait Osho…

Osho c’est le maître tantrique qui a importé et adapté le Tantra aux fous d’Occidentaux qui nous sommes. Il est décédé en 1990, après avoir fait de nombreux discours, repris dans des dizaines d’ouvrages.
Au sujet de la psychothérapie :

” Toutes les approches psychologiques pour la santé mentale sont, par définition, limitées dans leur efficacité, parce qu’elles se limitent au mental.

La clé de voûte se trouve ailleurs…

L’homme est fait de trois couches : le corps, le plus visible, l’être, le plus invisible et entre les deux, le mental.

Le mental est un bon mécanisme mais pas un bon maître.

Il peut vous servir si vous êtes le maître et qu’il est le serviteur. Mais si le serviteur devient le maître et commence à vous diriger, c’est un état d’aliénation. C’est pourquoi je dis que l’humanité entière est ‘normalement aliénée’.

Qu’est-ce que le mental ? C’est tout emprunté et emprunté à différentes sources des parents, des voisins, des enseignants, des prêtres, des bibliothèques. Sa faim est insatiable, il continue à avaler toutes sortes d’informations. Cette information peut être contradictoire, cette information peut créer des tensions, peut créer une division ou plusieurs divisions. Si vous pouvez arriver à maintenir votre équilibre d’une façon ou d’une autre, c’est une aliénation normale. 

L’aliénation est là, mais c’est juste comme tout le monde. Tant que vous ne vous trouvez pas à proximité d’une personne plus saine, vous ne serez pas capable de vous percevoir aliéné.

Le rôle du thérapeute est de faire en sorte que la personne qui déborde des limites de l’humanité normale, soit ramenée. Ce n’est pas une tâche facile. Cela prend des années et seulement le riche peut se le permettre. Et même alors, le succès n’est pas assuré. Parce que la personne qui le traite réprime elle-même sa propre aliénation.

La psychothérapie n’a pas fait grand bien pour l’humanité. Elle ne le peut pas.

L’état de non-mental n’est pas connu en Occident et c’est seulement dans un état de non-mental que quelqu’un peut devenir conscient de ce qui est au-delà du mental…

Parce que lorsque tout le bavardage du mental s’arrête et qu’il n’y a plus de bruit, la petite voix de l’être peut encore se faire entendre. 

Pour la première fois l’on devient conscient : ‘Je suis ici. Je n’étais pas là dans ce lieu encombré, j’étais toujours en-dehors.’ “

Osho – Talk #13 ‘Bondage to Freedom’

Réflexion/constat de Nelly

Comprendre avant tout que la psychologie et la psychanalyse sont, comme leur suffixe l’indique, à visée d’étude, de compréhension des faits et mécanismes psychiques, d’analyse… et ne prétendent ni soigner ni guérir.

La compréhension mentale peut parfois soutenir l’être, mais souvent c’est plutôt une validation de l’ego qui se renforce alors encore plus, par la justification de nos problèmes (c’est à cause de…) et l’identification à des processus mentaux névrotiques… ce qui est à peu près à l’opposé de la proposition de Tantra, où il s’agit de (observer et) lâcher nos croyances, schémas, injonctions, accroches au passé, pensées, anciennes créations inconscientes… et tout ce qui valorise ‘les petits moi’ au détriment de l’Être infini, illimité, de l’Amour, de la Conscience…

Qu’en est-il de la psychothérapie ?

D’après mes observations, les psychothérapies corporelles sont en général efficaces et de nombreuses méthodes formidables sont proposées. Elles se rejoignent dans leurs différences puisqu’elles ont des racines communes : le constat de la nécessité d’un soin holistique, qui prenne en considération la double nature de l’être humain. En effet, l’humain.e est matière et esprit, tout étant énergie/vibrations et interrelié. La psyché représente une interface entre corps et esprit (esprit au sens de nature spirituelle et non seulement mécanisme psychique).

L’important : où se place le/la psychothérapeute (que cette personne soit elle-même entièrement présente, à l’écoute, corps-coeur-esprit) et ce que le client/la cliente soit prêt.e à rencontrer, explorer, (se) pardonner, laisser partir… Pour cela, un lien de confiance est nécessaire, et donc un cadre clair et rigoureux.

Quant à une psychothérapie qui resterait dans la sphère mentale uniquement, sans mobilisation corporelle, c’est de peu d’intérêt thérapeutique justement : une valeur similaire à la psychologie ou la psychanalyse. Impeccable si on souhaite valider nos schémas, tourner en rond, rester là où on en est, ne surtout pas se remettre en question et transformer/libérer ce qui demande à l’être.

Pour soigner, soutenir la guérison (le gai-rire), je ne pense pas qu’il soit obligatoire de passer par le massage (quoique ce soit une voie efficiente et en général appréciée) mais au moins par du mouvement et l’auto-toucher (par exemple : mains posées sur soi, auto-caresse, tapotement en EFT…) La guérison complète passe par le corps physique et rayonne dans le corps physique.

A quoi sert une psychothérapie corporelle ?
– faire un état des lieux
– mettre des mots sur les maux
– choisir un axe d’exploration, et visiter/rencontrer ce qui se présente/demande à être considéré
– re.trouver son pouvoir personnel (conscience de sa responsabilité, de son pouvoir créateur)
– si on y est prêt.e. et que le cadre s’y prête : transformer, transcender, transmuter, libérer… en se détachant du problème depuis ses racines
– repartir sur un nouveau Présent, réactualisé, pacifié, en confiance…
Quoi d’autre ?

Et on n’a pas besoin d’aller (très, trop) mal pour prendre rendez-vous !
D’ailleurs, demander un accompagner alors que ça va plutôt bien, ça peut aussi générer de profonds changements… peut-être justement parce que c’était à la surface (l’apparence) que ça allait bien et que l’Être se sentait étriqué… ou qu’il était temps de révéler/réveiller des parts en sommeil, niées, oubliées, refoulées…

C’est un choix à faire : suis-je prêt.e à “risquer” le changement ? Où j’en suis par rapport à l’exploration de mes peurs et désirs, à Eros et Thanatos, à mes pulsions vitales, à l’expansion de mon esprit (ma reliance à l’Esprit)… ?

Rappel de ce qu’est la santé 

Définition du Larousse : La santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Dans cette définition par l’Organisation mondiale de la santé, OMS, depuis 1946, la santé représente « l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale ».

Le Tantra soutient/oeuvre sur les 3 versants de la santé :
– bien-être physique : respect du corps et de ses messages, respiration en conscience, mouvement, massages… ;
– bien-être mental : l’intellect et l’ego sont respectés et accompagnés à trouver leur bonne place (au service de l’Être, de la Conscience, de l’Amour, de la Relation, de la Vie…) ;
– bien-être social : il s’agit d’oeuvrer sur/avec toute la sphère relationnelle, en revenant à la conscience de la relation à soi-même et à nos parts. La société de consommation déforme bien plus qu’elle ne forme à la Relation, car ainsi de nombreux désirs compensatoires assurent des achats réguliers.

Te considères-tu en bonne santé ?

Pour ma part, plutôt oui, mais pas totalement, pas partout, pas toujours. Alors je vais là où mon corps-coeur me demande d’aller, que ce soit en soin individuel ou en stage.

Quelle valeur accordes-tu à ta santé ?

« Ce qui me surprend le plus dans l’humanité ? Les hommes… parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite, ils perdent leur argent pour recouvrer la santé. Et ils se perdent dans d’anxieuses pensées sur le futur au point de ne plus vivre ni le présent ni le futur. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir… et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. » – Dalaï Lama Tenzin Gyatso

La valeur que j’accorde à ma santé (complet bien-être physique, mental et social) correspond aussi à l’énergie-argent que j’accepte d’y mettre. Quoi de plus important ? D’autant que c’est depuis ma bonne santé que j’attire l’abondance de ce dont j’ai besoin, y compris l’argent.

On peut toujours trouver des prétextes pour ne pas y aller, pour ne pas s’engager vers/pour Soi… (L’ego et le mental jouent et ont peur du changement.) On peut aussi toujours trouver des lieux/personnes qui sont prêtes à accueillir des êtres prêts à se r.éveiller.

Alors quelques questions que je me pose régulièrement :

  1. Comment je me sens (dans mon corps, dans mon cœur, dans ma tête) ?
  2. Qu’est-ce que je souhaite vivre/apporter à mon entourage et au monde ?
  3. Qu’est-ce que je souhaite améliorer/pacifier en moi ?
  4. Comment, où, avec qui ?

Car si nous sommes des milliards sur Terre, ce n’est certainement pas pour rester chacun.e dans notre petit coin, à attendre ou à s’agiter, à espérer quoi ?

Comment se soigner et guérir ?

Quelque soit la motivation de la personne qui va en soin et quelques soient les compétences du/de la psychothérapeute, il est souvent nécessaire de passer aussi par d’autres types de soins. En effet, la guérison dépend aussi :
– de ce qui est à vivre/traverser par la personne (là où son âme veut l’amener, là où son être a besoin qu’elle aille),
– et du niveau de soin appliqué : si c’est en résonance avec le niveau où se place la blessure. En effet, si le problème est une fidélité à rompre au niveau systémique (par une constellation familiale, un rebirth…), il ne sera pas guéri par des niveaux de soin qui se placent à d’autres niveaux (physique, émotionnel, psychique, karmique, relationnel…) Ce n’est pas que les autres soins soient mauvais ou inefficaces dans l’absolu, c’est qu’ils ne sont pas adaptés pour ce problème de cette personne à ce moment de sa vie. Et souvent on tâtonne à la recherche d’une solution, ce qui permet aussi de belles rencontres… et c’est ça aussi l’intérêt de la Vie : le chemin individuel !

Egalement, ce n’est pas pareil de travailler en solo.a (ou en couple) avec un.e thérapeute ou en groupe : c’est complémentaire.

En résumé, Tantra et psychothérapie font en général bon ménage : l’un.e peut mener à l’autre et les va-et-vient permettent d’aller plus loin dans la libération de l’être, vers plus de Conscience et de légèreté, d’Amour et d’humour…
Le Tantra est inclusif et respectueux de la voie/voix de chacun.e. D’ailleurs, il n’est pas fait pour toustes : il y a des prérequis qu’ont bien compris les personnes qui y viennent.
Presque toustes les animateurs.trices Tantra ont un cursus thérapeutique et une ou plusieurs formations en psychothérapie et/ou autres techniques thérapeutiques : iels s’intéressent à leur propre santé à tous les niveaux, à leur évolution, aux humain.e.s et donc à leurs processus. Certains stages de Tantra affichent leur visée thérapeutique, d’autres moins, mais probablement tous agissent forcément sur la psyché et peuvent accompagner vers des changements de comportement (intérieur et extérieur) tout à fait salvateurs.

Le néo-tantra (nous sommes bien sûr loin du Tantra originel, dans notre civilisation tellement différente de la source) utilise de nombreuses techniques thérapeutiques. Ceci est d’autant plus juste et bon que nous sommes toustes (et parfois un peu moins) névrosés, polytraumatisés, handicapés de la vacuité autant que de la Relation…

Bienvenue sur Terre ! … avec nos engrammes/gènes anciens/ancestraux bien présents pour cette aventure/expérience particulière et souvent (certain.e.s diraient toujours) enrichissante !

Quant au Tantra version binôme ?

Des personnes me demandent si je propose des séances de Tantra en individuel. Non : cela ne me parle pas ; je trouve cela trop impliquant pour être transposé en-dehors du cadre d’un groupe qui soutient naturellement/simplement le processus de chacun.e.
Et c’est un sacré job, avec de nombreux écueils, justement en relation avec notre psyché encombrée et les attentes/projections/contre-projections… Bref je crains que cela devienne autre chose que du Tantra (qui est une forme de méditation).

Il fut un temps où j’ai proposé des massages tantriques et c’était bon ; j’ai beaucoup reçu et appris, de merveilleux êtres.
Et puis j’ai choisi de plutôt animer des stages : ce que je préfère, et cela me prend bien assez de temps.
A mon avis, proposer du massage tantrique, c’est autre chose que de proposer une séance de Tantra : l’implication y est aussi, mais pas de la même façon, pas avec un volet initiatique aussi profond/intime.

Et en couple ou entre ami.e.s, on peut faire du Tantra ? Oui… en définissant bien le cadre et en se plaçant dans l’Esprit du Tantra. Pour cela, il est souvent nécessaire d’être venu.e.s en stage et parfois d’y revenir.
Et maintenant il est aussi possible d’avoir accès à une formation de Tantra en Ligne !

Enjoy ! La Vie est belle et tu en fais partie !

A la joie de te recevoir en 2023 si tel est ton désir/élan !

Namasté

Nelly

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