Re.trouver le sens de sa propre responsabilité, c’est se donner la chance de rentrer dans son pouvoir personnel, dans sa puissance, dans la conscience d’être et d’être en lien, à chaque instant…
La vie est trop courte pour la gâcher à râler, pleurnicher, souhaiter du mal à autrui, se sacrifier, essayer de payer de soi-disant péchés par la souffrance (et du coup les faire payer/porter à son entourage aussi), vouloir/attendre que l’autre change, croire que tout y ira mieux et qu’on pourra être heureux.se quand…, etc.
Résilier, c’est se laisser traverser par le flux de la vie, en jouir à chaque instant (sans juger ni critiquer)… et de là être capable de poser des actes conscients, d’Amour, ancrés dans la réalité, avec confiance et en sachant réajuster…
Et j’ai envie de rebondir à propos d’un enseignement et de sa lecture/compréhension :
A propos du karma : loi de cause à effet, que l’on interprète aussi souvent comme étant ce avec quoi on arrive sur Terre et que l’on a à compenser pour s’éveiller, être une bonne personne, devenir bienheureux.se… et mettre fin au cycle de la souffrance terrestre. Il y aurait du bon karma (les bonnes actions, les bonnes pensées… des vies précédentes) et du mauvais karma (les actes répréhensibles, qui ont causé du tord ou de la souffrance à autrui, et qu’il s’agit de contrebalancer dans cette vie, et si j’ai bien compris ce serait même pour cela que l’on continuerait de se réincarner et de supporter les difficultés liées à la chair…)
Pour compenser le karma, il y aurait 2 possibilités : la souffrance et l’effort.
A mon sens, c’est comme toute vision/proposition : avec du vrai et entendable à différents niveaux. Mais les interprétations intellectuelles et péremptoires sont souvent source de manquement à l’essence/l’esprit des paroles et de manipulation des masses (en prenant le pouvoir sur les autres, en leur faisant croire que l’on sait mieux qu’eux.elles ce qu’ils.elles devraient faire… bref en profitant de la bonne volonté et de la crédulité des personnes qui ne savent plus se connecter à leur Source, leur Divinité Intérieure, au Grand Tout…)
En effet, on peut s’en tenir aux croyances (vachement – les ados d’aujourd’hui disent « tarpin »- épanouissantes !) que « je suis quelqu’un de bien puisque j’ai mal » ou « c’est l’autre qui est mauvais puisque c’est moi qui souffre » ou encore « mon labeur quotidien fait de moi une bonne personne qui a tout compris à la vie », etc.
Mais comme tout ce qui s’écrit ou se dit en matière de spiritualité, il s’agit de paraboles, de représentations, de parties de Vérité… et c’est en son propre coeur (siège de l’âme, de note guidance intérieure) que l’on peut aller chercher, que l’on peut recevoir l’essence/la substantifique moëlle de ces paroles, pour soi-même : certainement pas en se limitant à une compréhension intellectuelle et binaire (bon/mauvais).
Néanmoins, je ferais l’apologie de l’effort conscient… tout en cultivant la paix en soi et avec ce qui nous entoure.
Car j’estime fondamental de trouver et donner du sens à sa vie sur Terre, et pour cela de chercher/trouver ce pour quoi l’on est fait.e… et se ré.ajuster au fur et à mesure, car probablement nous ne sommes pas fait.e.s pour vivre la même expérience de la même façon à 20 ans, 40 ans, 60 ans ou 80 ans. C’est le grand chemin personnel, où l’on est soutenu.e par la Vie à chaque pas… et l’acceptation/la résilience rend ce chemin si magique, merveilleux, renouvelé et multidimensionnel…
Il s’agit donc de contacter l’Être en Soi et d’agir depuis cet espace (de paix profonde), et d’accueillir avec gratitude et intérêt tout le travail de chacun.e et toutes les indications de la Vie, et tout ce que je sais recevoir, et tout ce qui me propose de grandir/de m’élever en me confrontant à mes limites…
Oui à une certaine maîtrise (versus contrôle qui empêche la résilience), car le pôle Masculin (la Conscience, Shiva) permet de mettre l’énergie (pôle Féminin, Shakti) au service de la Vie. Le Vivant c’est de l’énergie condensée, structurée et en mouvement permanent.
Être utile, c’est avant tout être… mais c’est aussi agir…
Et l’utilité de chacun.e ne se mesure certes pas, et d’autant moins en argent.
L’utilité de chaque individu, c’est d’être à sa juste place dans chaque moment de sa vie : être ancré à la Mère-Terre, être aligné dans ses centres, être en lien avec Père-Ciel… savoir attendre, se re.poser, se détendre, recevoir, offrir, s’ouvrir à l’intuition, laisser émerger sa créativité, avancer en confiance, se laisser être soutenu sans attendre que l’autre fasse tout, utiliser ce que l’on sait/sent, etc.
Enjoy !
Namasté 🙏
Nelly