J’ai longtemps craint d’avoir l’air d’être perchée, dans le sens éthérée, hors réalité, hors sol, manquant de sens critique peut-être…
Je sais qu’il n’en est rien : je suis bien ancrée dans la matière et la réalité justement.
Egalement je vois bien mes jugements envers celleux que je trouve perchés. (Inutile de tergiverser et tournicoter pour faire style que c’est autre chose : de fait il s’agit bien de jugement de ma part… qui ne propose aucune sanction néanmoins : juste un constat « tu en es là ».)
D’ailleurs c’est intéressant de constater que cela (le perchage dans la sphère/le centre du haut au détriment du lien à la matière, à la matérialité, à ce qui se passe concrètement) se fait sur deux modes très différents… et qui mènent au même résultat grosso modo : la déconnexion, la dissociation, le manque d’ancrage et d’alignement…
Ce que j’observe, c’est une différence par rapport au sexe. En général, sur le mode perché :
* les femmes sont plus dans la version pseudo-ésotérique (pseudo dans le sens où il y a beaucoup de croyances, de concepts, de créations de leur inconscient, de leur psyché enc.ombrée…),
* alors que les hommes sont plus sur un mode re.niant le spirituel, dans un mental leur fermant l’accès à leur essence divine. Et dans cette posture (depuis le cerveau gauche), ces hommes et femmes-hommes (femmes qui ont copié les hommes pour tenter d’obtenir la réussite) sont certains qu’ils sont détenteurs de la Vérité, qu’ils ont tout compris au monde et à ses mécanismes, que c’est comme ceci et pas comme cela qu’il faut vivre, etc. Normal puisque c’est le mode de pensée qui est développé en Occident depuis des millénaires, justement pour couper l’humain.e de sa Source, de son Divin, de sa Déesse, de sa puissance en somme… pour en faire des bêtes de somme au service de l’ombre, de l’inconscience…
Et bien sûr dans un système tellement binaire/duel, l’inconscience va jusqu’à faire croire que de lutter contre son alter ego (l’autre versant de Soi en fait, mais qu’on ne veut pas voir), c’est ce qu’on doit faire, que c’est sa vocation.
Pourtant la source de ce manque d’ancrage au réel (pour les femmes ou pour les hommes) vient du même endroit et se guérit de la même façon (cela aussi montre le chemin, cela aussi est un cadeau) :
* son origine, c’est la dissociation constitutionnelle/institutionnelle occidentale : voilà des millénaires que c’est à l’oeuvre dans l’ombre et tellement visible aussi… mais le mental-menteur sait si bien nous faire fermer les yeux ou nous trouver des coupables.
Et l’origine de cette origine ? Je vous en parlerai peut-être un jour, mais d’autres ont davantage ce rôle : moi je préfère soigner et autonomiser qu’expliquer (même si je suis très curieuse et que nombreuses infos m’arrivent). Prendre soin et autonomiser, je trouve que c’est plus efficace comme chemin vers le bonheur individuel et collectif… et j’aime bien le bonheur !
Comment être heureux.se vraiment en niant sa (double) nature et ce qu’il y a derrière l’incarnation ? C’est tellement stupide et banal. Heureusement, cela ne dure pas toute la vie en général : la Vie reprend ses droits en faisant des cadeaux individuels (exemples : rencontre, accident, maladie, deuil… autant d’événements susceptibles de mener au changement, à aller voir en soi et d’autres façons d’envisager la Vie) et collectifs (là les exemples sont encore plus difficiles à écrire, mais je le fais quand même : expérience de la phase Covid, guerres, épidémies…)
Oui tout cela fait partie de la Vie… et les phases désagréables sont souvent nécessaires pour nous obliger à aller voir dedans… et tant que nous n’allons pas nettoyer notre intérieur ça ne peut pas être propre à l’extérieur.
* son traitement, c’est avant tout la transmutation émotionnelle.
Il s’agit d’aller à la rencontre de nos émotions refoulées ou mal interprétées… et de les transcender, d’aller voir ce qu’il y a derrière, de libérer nos charges souvent anciennes, de (se) pardonner véritablement, de s’approcher de son centre en identifiant et en laissant tomber l’armure, la carapace, les petits moi…
Sur ce chemin, toutes nos constructions mentales vont se montrer : nos croyances. C’est ce qui a permis au petit enfant de survivre dans ce monde si incohérent, si insupportable pour un être pur sans armure. C’est de voir nos croyances une à une (et il y en a des quantités !), les comprendre, les remercier, les laisser se transformer… C’est du boulot mais qu’est-ce que c’est bon ! C’est une gymnastique de base, qui fait de plus en plus de bien, dont on ne s’inquiète plus assez vite car force est de constater que cela donne de la force justement, de la respiration, de la joie, de la vitalité, de la confiance en soi et dans les autres et dans la vie, etc. Je reste Nelly dans cette vie, mais au fur et à mesure que je change de version de Nelly, de plus en plus moi-même, je me sens plus légère, plus apte à sentir et suivre le Flux de la Vie sans résistance inutile et énergivore. J’appellerais cela le passage à l’ego supérieur, désidentifié et vibrant haut (plutôt que l’identification à un ego étriqué/limité/borné même s’il se croit fort voire valeureux).
Il est temps de poser des questions, de demander à son cœur, à son guide intérieur :
* Qu’est-ce que je sers en luttant contre ceci ? (mettre de l’énergie contre, c’est y mettre de l’énergie et donc le renforcer ; les mouvements féministes ne comprennent pas cela malheureusement… et créent inconsciemment des courants contraires)
* Qu’est-ce que je sers vraiment en me battant pour que cela advienne ? (le problème là ce n’est pas de mettre son énergie dans quelque chose qui nous tient à cœur, mais de se battre : attitude à revoir si l’on ne veut pas renforcer ou créer un adversaire)
Et attention ! Une énergie envoyée peut être détournée : c’est bien beau les regroupements qui se font pour la Paix, pour la guérison, etc… mais en fait une grosse partie de cette belle énergie est alors absorbée bien loin de cette belle intention et utilisée à tout autre chose. En effet, toute énergie envoyée par des personnes manquant d’ancrage (la grande majorité des personnes participant à ce type de proposition) et non suivie jusqu’à sa destination, est captée par des forces souvent très différentes du réceptacle escompté à la base. Quand la lumière sert l’ombre.
A comprendre au plus tôt
… et je suis loin d’être la première à le dire, hein ?… que le changement escompté ne peut venir que de l’intérieur. Oui bien des enseignements de base ont été perdus. Paresse probablement, car les informations sont aujourd’hui très accessibles. Pourtant les principes de la physique et la philosophie sont enseignés à l’école (souvent très mal je nous l’accorde…), et c’est de cela dont il s’agit : les plans subtils sont à l’oeuvre là aussi, avec les lois de universelles et les lois propres à la vie sur Terre.
Sur le chemin vers Soi, à la rencontre de son être véritable, de nombreuses croyances sont transmutées : en fait toutes celles qui avait servi à la construction des personnages intérieurs et du masque social, toutes celles qui avaient permis de rassurer le petit/la petite jeté.e dans ce monde de dualité, de folie, de sensations pas toujours agréables…
Sur le chemin vers Soi
A la rencontre de son être véritable, de nombreuses prises de conscience se font et une grande libération s’opère, pour le meilleur… mais de nombreuses embûches se présentent :
1/ d’une part les créations de mon inconscient dans la résistance au changement (créations tangibles) et celles de mon mental à l’incommensurable (créations illusoires mais réelles au niveau mental).
A savoir : mon mental est par essence limité et ne peut pas véritablement capter les informations de hautes fréquences, si bien qu’il est profondément inquiet pour moi puisqu’il est à mon service et protège ce que je suis de son mieux… mais ne sait pas ce que je suis…
Important : le mental et l’ego font partie de notre centre intellectuel inférieur, propre à l’incarnation et nécessaire à l’expérience ici-bas, et sont limités à ce titre, car les fréquences de la supraconscience ne leur sont pas accessibles. Néanmoins ils sont de précieux partenaires à notre service ; le job est de savoir les coacher pour que chaque élément soit à sa bonne place, au service de l’Être, de la Vie, du Flux, de l’Expérience, de l’Esprit, de la Vérité… Diaboliser le mental et l’ego, cela revient à vouloir se couper de de parts de soi et donc à se mentir autant qu’à s’affaiblir.
2/ d’autre part ce qui est lié à mon contrat d’âme (ben ouais on naît sur Terre pour des raisons précises et on ne peut pas s’y défiler sans cesse)
3/ et aussi ce qui me dépasse complètement, sur des plans auxquels la plupart des humains n’ont pas accès (j’en perçois un petit peu tout en sachant que c’est tellement plus vaste… mais pas utile à savoir pour vivre efficacement mon incarnation : j’ai accès à ce que je dois savoir… et c’est déjà beaucoup !)
Bon… alors… ton diagnostic ? Perchée, la Nelly ?
Et toi, tu en es où, côté perchage ?
Quelles sont tes croyances ? Et si tu crois que tu n’en as pas, c’est qu’elles sont encore plus aliénantes.
Bien sûr j’en ai. Et j’en aurai probablement tout au long de ma vie terrestre… mais je peux faire en sorte de choisir consciemment celles qui nuisent le moins possible à mon sens critique et à mon bonheur. Mon guide m’y invite et m’y accompagne pas à pas… aussi par l’intermédiaire d’éléments extérieurs.
Au plaisir de t’accompagner à être véritablement toi, corps-coeur-âme-esprit !
Plein de bonheurs !
Namasté
Nelly
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Et je partage ici le commentaire bienvenu de Lili Lutine sur Facebook. Elle est spécialiste de cette question et pédagogue.
« Après avoir minutieusement examiné le texte en question, il m’est apparu que certains éléments pourraient inciter certaines personnes à adopter une perception négative de l’amour libre et du polyamour, manquant ainsi de nuances
Dès le début, ce texte dépeint l’amour libre et le polyamour comme une approche « libertaire, anarchique et hédoniste » des relations
Bien que ces termes puissent correspondre à certaines expériences d’amour libre et de polyamour, ils ne capturent pas nécessairement la diversité des expériences vécues par différentes personnes
Cette présentation initiale risque de pousser certain·e·s lecteurices à généraliser cette perception négative à l’ensemble des concepts
En établissant une corrélation entre l’amour libre, le polyamour et une opposition à l’institution du mariage ainsi qu’aux contrats, ce texte évoque une connotation négative, suggérant que l’amour libre et le polyamour se réduisent à un désengagement et à un manque de responsabilité
Il me semble pourtant essentiel de souligner que l’amour libre et le polyamour peuvent être vécus de manière responsable et engagée par certaines personnes, même en dehors du cadre traditionnel du mariage
En outre, en qualifiant l’amour libre et le polyamour de « défi adolescent » plutôt que de « projet sociétal authentiquement libérateur », ce texte laisse entendre que ces approches manquent de maturité et de sérieux
Cette interprétation est pour moi simpliste et ne tient pas compte des motivations profondes qui peuvent pousser des personnes à rechercher des relations non conventionnelles
Je tiens également à souligner que la façon dont ce texte formule ses arguments pourrait influencer certain·e·s lecteurices à adopter une perspective négative envers l’amour libre et le polyamour, même si certaines personnes qui l’ont lu n’ont pas d’expérience directe avec ces modes relationnels ou ont été déçues par eux
Il me semble important de garder à l’esprit que les expériences individuelles varient, et que l’amour libre et le polyamour, tout comme la monogamie, peuvent apporter des joies et des défis uniques à chaque personne
De plus, la monogamie elle-même n’est pas à l’abri d’échecs, de souffrances et d’oppressions
Chaque modèle relationnel comporte ses propres avantages et inconvénients, et il est crucial de reconnaître la complexité de ces questions «