Quelques pistes non exhaustives.

Tantra : ça veut tout et rien dire…
En effet, chacun.e se l’approprie et le vit à sa façon personnelle, le transmet selon sa propre sensibilité, avec les références liées à son histoire…
Je préfère donc parler au “je” : dire ce que les pratiques dans l’esprit du Tantra (ce que j’en perçois) m’ont apportées.

Personnellement, dès mon premier stage Tantra :
– je me suis enfin sentie femme (j’avais 3 enfants et je n’avais pas le sentiment d’être une femme),
– je me suis réconciliée avec ma mère (et donc aussi avec la mère en moi),
– j’ai senti ma verticalité : ancrée dans la terre, connectée à l’univers
– j’ai acquis confiance en l’humain (sentiment de sororité, lien fraternel avec les hommes, regard plus respectueux sur les enfants) et en la vie
– je me suis sentie belle et puissante
Et ma vie a changé au fur et à mesure que j’étais prête à accueillir ses merveilles ; depuis, j’avance chaque jour avec la conscience de ne pas avoir de but à atteindre : plutôt un chemin à vivre, une vie à parcourir, avec la possibilité de me sentir à ma juste place à chaque instant. Il me semble que la vie est un travail d’équilibriste et c’est dans le mouvement que je renforce mes bases.

En vivant régulièrement d’autres stages Tantra ou dans l’esprit du Tantra (je l’y retrouve aussi dans d’autres pratiques), les prises de conscience émergent à mon rythme et se posent en moi en douceur, sans que rien ne devienne dogmatique : je suis toujours libre de tenter une autre expérience pour voir si mon constant se confirme. Et j’aime bien jouer ; c’est d’ailleurs ainsi que les enfants apprennent le mieux et en s’épanouissant ; pourquoi pas les adultes ?

J’accueille mon Féminin : comme je ne suis pas têtue et que je demande de la douceur dans la vie, j’ai appris à me fier à ce que me disent mon corps, mon coeur, les messages de la vie… et je trouve que la magie est là.
J’ai appris aussi à demander de l’aide lorsque je me sens fatiguée, dépassée, affamée…
Et si je profite à fond de mes temps de haut, j’ai de la gratitude aussi pour les moments de bas : c’est de la vie et c’est par cela aussi que je suis qui je suis.

J’accueille mon Masculin : c’est grâce à lui que j’organise, que je protège, que je cadre, que j’avance, que je comprends en partie…

Poussière et étoile, femme, humain et animal, enfant et mère, chaînon, esprit incarné, organisme électromagnétique, étincelle et feu sacré, faiseuse et observatrice, acceptante et rebelle, fondamentale et insignifiante, élève et enseignante, nourrissante et nourrie, immobile et mouvante, définie et indéfinissable…
C’est lorsque j’ai été prête à vivre le Tantra que je me suis inscrite à mon premier stage ; et j’ai la croyance que c’est ainsi que cela se fait naturellement puisque toutes les personnes que j’ai accompagnées à ce jour étaient prêtes à vivre ce qu’elles ont vécu, que chacune est repartie enrichie et lumineuse.
Et les très rares personnes qui sont parties en cours de stage en ont beaucoup appris aussi (tout en enseignant aux autres d’ailleurs : nous sommes tous liés et chacun.e interagit avec chacun.e).

J’ai rarement refusé des participant.e.s : lors de l’entretien téléphonique, le tri se fait naturellement.
En effet, les personnes qui recherchent ce qui n’est pas proposé dans nos sessions (et qui souvent correspondrait plus aux prestations d’un club de rencontres), se dirigent simplement vers ailleurs.
Je conçois le Tantra comme une façon de voir/vivre/expérimenter/jouir la vie au quotidien, une voie de développement où le mental est remis à sa place de protecteur et non plus de guide de vie.

La vérité est individuelle et multiple, dans le coeur/âme de chacun.e. Si nous utilisons des mots différents pour nous exprimer, tout ce qui est dit avec amour et ouverture revient au même. En fait, la vérité est peut-être universelle puisque tous les humains sont en lien par leur coeur/âme…
Quoiqu’il en soit, les besoins des humains restent les mêmes. Et lorsqu’il reste de l’insatisfaction, de la recherche, de l’attente, du toujours-plus-de-consommation, du “ça ira mieux demain”, etc, c’est seulement que fondamentalement il manque encore la résolution de ce pourquoi l’humain est incarné sur Terre. Et bien souvent à l’occasion d’un stage, il y a enfin satiété : l’homme et la femme se sentent enfin nourris de ce dont ils avaient besoin – au moins en partie, au moins pour un temps.

J’insiste sur l’importance du cadre mis en place et auquel chacun.e s’engage : respect de soi, respect de l’autre, confidentialité, respect des consignes (dans les limites du respect de soi et de l’autre).
Le cadre garantit la sécurité et donc la confiance ; il permet la détente, la croissance de l’ouverture…
Le Tantra est aussi une voie de responsabilisation et d’autonomisation.
Ce que je cherche est en moi ; j’ai besoin de guides, de pratiques, de travail avec d’autres humains… pour trouver et utiliser ce dont j’ai besoin.
A chacun.e son chemin et son rythme sur cette autoroute multidimensionnelle !

Au plaisir de vous recevoir, en solo.a ou en couple, lorsque ce sera le bon moment pour vous !
(J’ai moi-même vécu mon premier stage avec mon mari, et tous les autres en sola ; mon chéri m’accueille à chaque retour à la maison : à chacun.e son chemin !)

Namasté (j’honore le sacré en vous)