ê…ne croyance ? (Encore une !)
Une vérité ? (Et quoi encore : tout est beau ?! On vit dans le monde des bisounours ?)
La vérité ultime ? (Comme si quelqu’un la détenait !)
Une réalité ? (N’importe quoi : c’est évident que le monde va mal… et de plus en plus d’ailleurs !)
Une élucubration ? (Qu’est-ce qu’elle a encore fumé, la Nelly ? Complètement perchée !)
Une suggestion honteuse ? (Il y a tellement de gens qui souffrent ; la misère est partout, la bêtise et la méchanceté aussi, et d’ailleurs avec ce qui se passe en ce moment…)

Bien des parts ont des considérations différentes de cette petite phrase et suggèrent même que cette simple pensée n’aurait pas lieu d’être.

Et pourtant… « Tout est parfait ! »
C’est un choix que j’ai fait et auquel je me tiens.

J’ai choisi de croire « Tout est parfait ! » … et c’est du boulot chaque jour !

Une œuvre sans cesse remise sur le métier à tisser, sur la table, sur le plan de travail, sur le lutrin, sur le chevalet, sur l’enclume, dans l’étau, sur le bureau…
… et qu’il devient parfois possible de regarder avec un grand OUI… et de confier simplement à l’univers, à l’esprit… avec/dans la conscience incarnée de « Tout est parfait ! »

Pour y croire, encore faut-il s’en donner les moyens.

C’est compliqué de croire cela quand on passe son temps à critiquer, juger, vouloir changer ce qui est et surtout les autres.
C’est compliqué de croire cela quand on s’identifie aux difficultés/épreuves que la vie présente.
C’est compliqué de croire cela quand on reste le cul assis dans son fauteuil, devant les informations, entouré de discours qui nient la puissance et la beauté de l’humain, du vivant.
C’est difficile de croire cela quand on a peur de la mort… et quand on ne l’assume pas.
C’est difficile de croire cela quand on refuse de remettre en question son système de pensées, quand on a trop peur de rentrer en soi, de connecter à plus grand…
C’est compliqué de croire cela si on (s’)est entouré de personnes qui vibrent bas, parce qu’on vibre bas soi-même et/ou qu’on n’a pas encore su se positionner, faire des choix conscients, pour SOI.
C’est compliqué de croire cela sans oeuvrer activement, sans faire sa part POUR. *

Peut-être certains croient que pour croire une chose pareille (« Tout est parfait ! »), c’est qu’on est né avec une petite cuillère en or dans la bouche, qu’on a toujours été choyé par un entourage idéal, qu’on n’a été confronté à aucun vrai problème…

Vous savez quoi ? Je n’ai jamais rencontré un être qui n’ait pas d’histoire et qui n’ait rien vécu de difficile/délicat. Peut-être parce que ça n’existe pas. Peut-être parce que justement la vie terrestre, c’est la dualité, ça nous confronte. C’est pas facile d’être incarné et soumis à des lois si différentes des principes de l’être.
Non je n’ai jamais rencontré une personne qui, même derrière le plus beau sourire et le plus bel élan de vie, n’ait jamais connu d’obstacles et de traversées ardues. C’est d’ailleurs souvent les personnes qui ont transcendé « le pire » (maladie, mort, séparation, misère…) qui rayonnent le plus, car il leur a fallu aller chercher les ressources bien profondément, bien haut, dans l’ouverture aux possibles, pour pouvoir s’en sortir. Il a fallu s’ouvrir oui : à l’amour véritable, à l’acceptation, à respirer malgré tout et dans le tout…

Pourquoi j’ai fait ce choix, d’être croyante de « Tout est parfait ! » ?

Pourquoi ?
Par confort : ça me fait du bien ; ça me donne du bon, de la joie au coeur.

Pour quoi ?
Par désir : pour me soutenir à aller au-delà des peurs, jugements et autres limites à être.
Par conscience de ma puissance intrinsèque : je crée ma réalité… et peut-être aussi un peu la vôtre, alors autant que ce soit beau, bon, juste, adapté à l’être, à l’âme, à l’intériorité.

Si vous cherchez comment on appelle les croyants de « Tout est parfait ! », n’optez pas pour perfectionnistes. Ah que non ! Le perfectionnisme aussi nuit au bonheur : pas de -iste ni de -isme pour moi !
Je ne suis pas non plus une accroc au bonheur ou aux plaisirs. D’ailleurs, l’hédonisme, comme toute les autres mots en  -isme me semblent bien réducteurs. Beaucoup de clivage, de limitation, d’exclusion.

Ah les mots ! Les maux et leurs solutions !
Le pouvoir créateur du verbe. La magie que nous avons tous à disposition.

Je voulais vous dire : en fait, un vrai problème, ça n’existe pas !

Vrai et problème naviguent sur des plans tellement différents, qu’ils ne peuvent jamais se rencontrer.

C’est aussi avec le recul (et la traversée de quelques décennies d’incarnation dans cette vie-ci, avec ses cadeaux de toutes les couleurs/saveurs/odeurs) que mon mental est ok de considérer cette possibilité. Et de m’accompagner à décréer mes anciennes croyances limitantes.

Qui a lu « Le meilleur des mondes possibles », de Leibnitz ?
Je retournerai dans les bouquins de philo, un jour…
Mon sentiment est résumé dans ce titre.

Alors… qui es-tu ?

Que choisis-tu de créer maintenant ?

Namasté

Nelly

 

 

* “oeuvrer activement pour” : de mon point de vue, c’est  l’intérêt de la vie terrestre. Être et agir (dans la matière aussi) depuis cet espace. Sinon, quel sens à l’incarnation ?
Conscience que ce qui est est… et aussi que nous ne voyons qu’une petite part de ce qui est… et que parfois nous pouvons en percevoir un peu plus.
Agrandir sa vision, re.devenir sensible consciemment**, se libérer des entraves liées aux croyances/conditionnements, suivre sa voie jour après jour… dans la perfection de l’instant présent…
 
** “re.devenir sensible consciemment” : parce que tout le vivant est sensible par nature, mais souvent les humains n’en sont pas conscients. Beaucoup ont tenté de fermer leurs canaux par peur de la souffrance, pour se conformer à des normes, pour “bien faire”, croyant que c’était nécessaire pour être accepté et aimé…

Pourtant, au fond de chacun, il y a la source, l’ultime, l’infini, l’éternité, l’âme, l’esprit, l’omniscience, la présence… et la pire souffrance est de ne pas/plus y avoir accès. Et la seule façon de ne plus y avoir accès, c’est en s’en coupant soi-même volontairement. Sinon, les moyens artificiels utilisés par d’autres pour scinder l’être, le diviser, le dissocier… fondent par la simple prise de conscience. (J’ai bien écrit simple, et non facile…)

Pourtant, au fond de chacun, il y a la source, l’ultime, l’infini, l’éternité, l’âme, l’esprit, l’omniscience, la présence… et la pire souffrance est de ne pas/plus y avoir accès. Et la seule façon de ne plus y avoir accès, c’est en s’en coupant soi-même volontairement (peut-être est-ce une croyance, mais c’est aussi mon sentiment : qu’il y a cette pépite, une âme amie en chacun, quelques soient son comportement, ses actes…) Les moyens artificiels utilisés par d’autres pour scinder l’être, le diviser, le dissocier… fondent par la simple prise de conscience***. (J’ai bien écrit simple, et non facile…)

Quand on a beaucoup/longtemps travaillé à se couper de la sensibilité de l’être en soi, comment faire pour s’y reconnecter ?
Je vois des personnes qui se disent insensibles, dépendantes, coupées de leur corps et de leur sexe, anorgasmiques, hypersensibles…
Je vois des personnes qui sont bien plus que cela… et le Tantra est une belle voie pour le révéler/réveiller.

Encore faut-il ne pas être trop encombré psychiquement, ne pas être trop lourd énergétiquement, savoir écouter et entendre (ou être prêt/mûr à lâcher tout ça en stage).
Parfois, passer avant par la thérapie individuelle et/ou de groupe est nécessaire avant de vivre un stage Tantra. Et c’est éventuellement à revisiter au fur et à mesure des nettoyages/libérations, selon le res.senti de l’individu. Le vivant a un grand pouvoir d’autoguérison, mais il est incarné dans la matière, la dualité, les différences et complémentarités aussi avec « l’extérieur », alors les soins prodigués par d’autres sont aussi les bienvenus… D’autant que Dieu/le créateur/la vie nous a collé les yeux sur le visage, alors c’est difficile de se voir soi-même… et le regard de l’autre nous habite et nous transforme également (le regard change même le comportement de l’atome). Alors offrons des regards d’amour et choisissons de recevoir des regards qui nous font du bien !

*** “simple prise de conscience” : il s’agit là de conscience que j’appellerais cellulaire. En effet, pour re.trouver sa liberté d’être, il ne suffit pas de se connaître, de comprendre ses propres mécanismes, comment/pourquoi cela s’est mis en place, etc. Il est nécessaire que ce soit pacifié par des soins/pratiques qui vont jusqu’au niveau du blocage (tenants et aboutissants, causes et conséquences, racines et feuilles…) Faire le pont entre l’énergie matérialisée/manifestée et les énergies subtiles présentes. Le pont dans les deux sens. L’oeuvre de la vie humaine, peut-être.

 

Là j’arrête d’en rajouter 😉

La suite au prochain épisode ! … et à chaque instant dans ta vie vécue en conscience…

Tendresse infinie, mon frère, ma soeur <3