(C’est le visuel que j’ai mis à la fin de cet article qui m’a inspiré cet article.)

A chacun.e sa logique ! … car à chacun.e son chemin !

Selon notre constitution, et plus précisément la prédominance de notre cerveau droit ou de notre cerveau gauche, la voie de compréhension sera différente… et c’est aussi cela qui rend l’altérité, la relation à chaque autre, tellement savoureuse : cette fabuleuse diversité.

Et puis même lorsque l’on se ressemble sur certains points, notre rythme nous différencie, ce qui continue de montrer combien nous sommes toustes des planètes différentes et intéressantes à aller rencontrer voire visiter en partie. Déjà se connaître soi parfaitement c’est impossible : chaque être est un univers multidimensionnel, illimité, partie du Tout, reflet du Tout… alors connaître complètement l’autre, c’est un mirage, d’autant que nous ne pouvons le perce.voir que depuis notre propre prisme, notre propre regard du moment, relié à notre conscience du moment et à l’état de notre matière, de nos sens…

Ce que je sais -ou que je crois ou que j’ai l’impression de savoir- c’est que :

1/ Chaque personne sait pour elle-même, de façon cellulaire, organique : que les informations nous concernant sont en soi, et que toute l’oeuvre de la vie est de se re.trouver la sensibilité et la pureté nécessaires à y avoir accès.

Et donc une voie d’éveil passe nécessairement par le corps physique, la sensibilisation, l’accueil des sensations et émotions, l’écoute des pensées et autres indications, l’observation des manifestations et évolutions… Quant à la pureté, il s’agit de nettoyage psychique, pour aller au-delà de nos peurs, jugements, critiques, blessures et autres sentiments qui nous coupent de l’Unité.

C’est ce que propose la voie du Tantra : c’est d’accompagner simplement les êtres à re.contacter leur sensibilité dans tous les centres (physiques, émotionnels, intellectuels), car c’est une passage nécessaire vers la souveraineté (d’être et non les pleins pouvoirs aux limitations du mental-menteur), vers leur vérité.

Et si je vais plus loin…

Peut-être quelque part pour se rapprocher du Tout, c’est en se rapprochant aussi du néant… et ce vertige ressenti qui parfois freine l’éveil à Plus Grand : la perception de l’illimité est parfois inconfortable aux niveaux émotionnel et psychique. Qui suis-je si je suis plus que tout ce que je croyais être jusqu’à présent ? Et si ça ne m’intéresse plus de me définir par mon vécu, mes attentes, mon métier, mon statut, mon appartenance, ma santé, mon âge, mon sexe… comment entrer en communication avec l’autre ? et comment lui révéler uniquement ce que je souhaite qu’ielle voie sans lui donner accès à ma précieuse intimité, à ma vérité profonde ?

Oui il faut être dans une grande confiance en la Vie, traverser résolument chaque peur/ombre, et probablement accepter tout simplement de mourir à nos limites/croyances.

Pourtant, selon ma compréhension de maintenant, transcender l’ego en tant qu’humain.e en quête de vérité, ce n’est pas de le juger comme mauvais ni de vouloir l’annihiler : c’est seulement de reconnaître que je ne suis pas ce que je crois ni ce que l’autre croit ni ce que je voudrais être ni rangeable/classable dans une catégorie… Je suis, simplement et immensément. Et aussi longtemps que je penserai au « je » et que j’aurai quelque chose à communiquer, faire, sentir… je serai dans l’expérience de l’ego puisque j’aurai le sentiment d’être : même si j’ai davantage de relation avec mes corps plus subtils, je continue de parler de ce envers quoi j’ai un sentiment d’appartenance (je, mon, ma, mes).

Alors l’éveil total en permanence, non merci je ne nuis pas pressée : j’aime bien avoir des contours, des sensations, des changements, l’accès à une multitude de saveurs, textures, couleurs, odeurs, émotions, sentiments… qui me permettent de relationner.

M’en fous : le temps n’existe qu’ici-bas… et encore il n’a rien d’absolu. Et lorsque je n’ai plus peur de lui, il devient un partenaire, je peux le vivre comme étant à mon service.

2/ Tout ce qui se manifeste dans ma vie et comment je le vis, tout ce que je vois et perçois… tout me parle de moi en fait et de là où j’en suis à l’intérieur.

Ce que je vois de l’autre, ça me parle de moi et de ma relation à mes différentes parts, à mes petits moi, aux archétypes et entités qui font partie de l’ADN humain et donc animal et donc terrestre… autant que céleste probablement, vu que je suis issue de la rencontre du père et de la mère, du Masculin et du Féminin, de la Terre avec le Ciel.

Cela semble peut-être une vision égocentrée voire orgueilleuse. Oui c’est vrai… et pourtant c’est aussi une source de grande humilité puisque cela signifie que quelque part, à un certain niveau probablement, tout ce qui me déplaît, m’irrite, me heurte, me blesse, me met en résistance… que tout ce que je déteste, refuse, veux changer, veux voir disparaître… tout cela fait aussi partie de moi. Et donc cela signifie que c’est en moi que j’ai à aller voir et déblayer, pacifier, en mettant de la lumière, de l’amour, de la vérité, de la justesse, de la douceur, en faisant des choix conscients, des choix reliés, depuis l’Amour (et non plus depuis la peur et ses manifestations, dont le dégoût, la défiance, la colère, la culpabilité, la honte, le manque…)

Je suis au centre de mon monde, et c’est une grande responsabilité… que je peux choisir de prendre à la légère ! Puisque de toute façon la vie c’est le chemin et que je suis plus pressée de vivre que de mourir à l’expérience de l’incarnation, je prends mon temps et cueille l’infini instant présent avec délectation.

3/ J’ai besoin d’être en moi et j’ai besoin d’être en relation avec l’autre.

Être en moi, cela fait référence à l’émoi, l’émotion, le mouvement, la conscience de mes sensations respiratoires et autres… et de ce qui change en moi/avec moi lorsque je rentre en contact avec un autre être ou un élément ou un événement, ou une autre énergie.

Et là aussi, il y a des plans de conscience différents, d’où l’importance de savoir aussi revenir à soi, en son centre, dans sa bulle, à former et sentir ses propres contours. Car toutes les informations sont partout, accessibles en tout lieu de tout temps, et des courants, égrégores, manifestations cosmo-telluriques et autres mouvances… les rendent plus ou moins perceptibles voire impactantes. Cela dépend aussi du niveau vibratoire auquel j’ai accès selon mes choix conscients et inconscients.

La vie est tellement complexe voire incommensurable dans ses mécanismes et équilibres !

Et cependant il est tellement simple de vivre ! (Ne vivons-nous pas toustes ?)

Pourtant, nous avons tellement à désapprendre pour re.venir à la simplicité dans nos vies !

Et c’est ce que je trouve dans les pratiques tantriques : la mère-veilleuse simplicité. Ré.apprendre à être juste en soi, à être juste en soi avec l’autre, les autres et toutes les autres manifestations de la Vie.

Merci.

Je ne dis pas que je ne sais rien, puisque c’est faux par essence. Ce que je sais, c’est que ce que je sais est en relation avec le je et que c’est donc très parcellaire

What else ?

Et toi, que sais-tu ? Ou plutôt que sens-tu de juste, vrai, authentique, bon à nous partager ?

Tendresse infinie

Nelly

Et ci-dessous une affiche rigolote trouvée sur Facebook. Bourrée de fautes de Français, mais bon… elle a le mérite d’exister :