Voilà une question intéressante à se poser.

Et comme je suis de nature plutôt intellectuelle qu’émotionnelle ou physique, je vais m’amuser à décrypter ce que j’y vois… et livrer mes clés à ce sujet.

Patiemment et inexorablement, j’ai déconstruit beaucoup de mes croyances limitantes, y compris sur les devoirs et sur le cœur et sur la tête.

Mes mots restent -je pense- compréhensibles, au moins à ceux/celles qui laissent libre cours à leur intelligence, et donc incluent leur sensibilité.

En fait, cette question vient de l’ancien monde, de celui qui est en train d’agoniser.
En effet, le taux vibratoire monte, l’humanité s’élève et une toute autre perspective se fait jour : là où il n’y a plus de dualité, de « ou », de choix entre un bienfait ou un autre, entre une horreur ou une autre…
(Ceci est peut-être une croyance aussi, mais elle est consciente et choisie, dans mon processus de la création d’une nouvelle réalité plus propice à l’être et à la vie et à la liberté et à l’amour…)

Et là, je finis par la conclusion :

Faire un choix avec sa tête, son esprit, c’est tout comme faire un choix avec son cœur, son élan de vital, car dans l’absolu les deux sont intimement liés, en communication permanente et harmonieuse.

Là où ça craint, c’est quand le choix n’est fait ni avec l’esprit ni avec le cœur, mais depuis les élucubrations du mental-menteur : depuis cet espace sensé être au service de l’être (et c’est là qu’il est heureux, épanoui, car à sa bonne place) et qui bien souvent est mis en avant comme devant être le maître absolu, à suivre aveuglément (dixit le patriarcat).
Comme si le mental était seul intelligent, raisonnable car raisonné.
Or, c’est justement l’écueil de la question ici présente : car en effet, l’esprit et le coeur ne se raisonnent pas, ne changent pas d’avis sous la dictée de qui que ce soit. Ils savent, au-delà des modes du moment.
En fait, le coeur et l’esprit ne sont pas manipulables : lorsque le canal est nettoyé (et c’est du boulot, qui est le sujet principal du Tantra), ils accèdent naturellement à la vérité (ou du moins à une part de vérité : leur enseignement du moment) et n’imposent rien aux autres.
Le coeur et l’esprit savent intuitivement, se positionnement simplement, proposent, poussent à l’action… en suivant la guidance de plus grand (que le mental ou que l’ego). Et on accède à leur sagesse en décréant/déconstruisant tout ce qui encombre/nuit à l’être, pas à pas, au-delà des émotions, sentiments et pensées.
Lorsqu’un acte est posé depuis cet espace (du coeur, de l’esprit, reliés et connectés), il ne peut être que juste, même s’il est confrontant. D’ailleurs ce n’est pas l’acte qui confronte, mais la réaction mentale qui confronte le porteur de ce mental : la résistance en lieu et place de l’acceptation de ce qui est. (Là encore, beaucoup à dérouler : il ne s’agit pas non plus de tout laisser faire sans agir, mais bien de trouver son juste dans la proposition et d’avancer résolument, avec engagement, en accueillant et transcendant ce qui s’interpose.)

De là (la croyance que le mental sait, a raison), naissent et sont entretenus tous les conflits et tous les malheurs récurrents dans le monde de la 3D (là où on manque de hauteur et de sagesse et d’humilité pour se rendre compte que d’autres voies existent).

Dans ma vision, le cœur est le siège de l’âme (et chaque cellule en est irriguée). L’âme représente ce avec quoi l’humain s’incarne ; l’âme n’est pas le corps physique puisqu’elle y survit, mais elle y a de grandes empreintes (par exemple, on voit au premier coup d’oeil les blessures d’âme de la personne). L’âme rappelle à l’être de sa double nature, et apprend à faire avec le corps. L’être est perdu et n’avance que vers sa fin physique, sans rien apprendre ni transmettre de beau/bon/vrai, s’il n’a pas conscience de sa/la valeur intrinsèque de sa vie sur Terre, s’il ne fait qu’attendre la mort en restant dans la 3D, la survie (quoiqu’il en soit courte) de la matière.
L’étincelle d’esprit prêtée à chaque humain est plutôt située dans sa tête (forme, reforme et informe en permanence).
L’être est informé en permanence, et les informations ne connaissent pas de limites, si en terme de temps (les notions de passé, présent futur sont crées par le mental) ni en terme d’espace.
Les informations passent par la glande pinéale, d’où l’importance de la nettoyer… d’autant que de nombreux agents modernes l’encrassent, en particulier les métaux lourds.

Nous sommes dans ce monde, pour un temps, mais nous ne sommes pas de ce monde.

Les humains de notre époque sont confrontés à des milliers de choix par jour… ce qui peut être épuisant… d’autant qu’ils sont affublés de la honte, de la culpabilité, du doute, des regrets, des remords, de la peur de déplaire ou d’être jugés, etc.
Le nettoyage principal, pour accéder à plus de liberté d’être, à sa propre puissance, à son pouvoir personnel (et non au pouvoir de la personne sur l’autre) est d’ordre psychique.
Prises de conscience, acceptation, rituels, pratiques, transcendance, transmutation…
Allègement/pacification (de la psyché) et force/densité (de l’être).

La grande majorité de nos choix sont inconscients, en réponse à des schémas pré-établis… et on peut croire que c’est reposant voire libérateur, de ne pas avoir à choisir. Et pourtant, c’est souvent source de grandes souffrances, car ce sont malgré tout des choix… et ils ont immanquablement une conséquence voire un enchaînement de conséquences.
Le hasard, la chance, la malchance… n’existent pas : ce sont les conséquences logiques de nos choix, qu’ils soient conscients ou inconscients.

Nos pensées et nos rêves sont en général l’équivalent de pets mentaux : issues de la fermentation dans la psyché.
Parfois, nos pensées et nos rêves sont plus reliés, plus inspirés.
Et nous pouvons faire le distingo : sentir d’où ils viennent.
A mon sens, les pensées/rêves du mental sont juste à observer, laisser passer et à utiliser comme indicateurs d’où en est mon mental, de ce que j’ai à travailler/visiter pour l’aider à se calmer (quel agité !) J’essaie de ne pas m’accrocher à ce qui s’y déroule : c’est la surface, le film, rien de réel là-dedans… mais ça peut le devenir selon mon attitude, mes réactions vis-à-vis de ce que j’y vois/sens.
Quant aux pensées/rêves de l’âme, c’est de l’inspiration, de la créativité, de l’intuition, de la joie, de la gratitude, de l’amour, de l’humour… et ça vaut le coup de s’en nourrir et de suivre plutôt cette voie-là.

Faire des choix qui mènent à des conséquences favorables pour l’être, c’est donc avant tout faire des choix conscients… (et non plus mus par l’habitude, les croyances, les émotions, la psyché encombrée…) et c’est donc s’engager sur une/sa voie, même si on ne sait pas laquelle ni si elle a un nom.

En effet, avant cela, avant que l’humain.e ne se prenne par la main et décide de vivre réellement (et non plus de seulement survivre, de continuer son allégeance inconsciente au bas-monde, à la fausse humilité), c’est du marasme, de l’atermoiement, de la considération intérieure, du tournage en rond, de l’hédonisme ou du matérialisme… et cette phase peut avoir du sens aussi, si l’on en sort un jour. En effet, cette étape c’est la préparation à l’émergence de l’être et à la place qu’il va choisir d’avoir dans le monde.
C’est aussi dans ces moments que la vie envoie des tas de cadeaux que l’on appelle épreuves, et qui nous poussent dans nos retranchements jusqu’à parfois nous obliger à sortir la tête du trou et porter un nouveau regard sur le monde et notre place ici-bas.
C’est également cette phase qui permet à l’être en devenir (ou plutôt qui va se révéler puisqu’il existe déjà, en dessous) de se rappeler/savoir combien c’est lourd et difficile d’être humain.e, et c’est grâce à cette étape qu’il pourra être indulgent, tendre, affectueux, ouvert, dans la compréhension de ces processus à l’oeuvre… de la transformation de la chenille en papillon.

Alors, pour revenir à cette question : « Suivre sa tête ou son cœur ? »…
Suivre sa tête, c’est quoi ? C’est choisir suite à analyse, à calcul, à négociation, à connaissances validées par des expériences…
Suivre son cœur, c’est quoi ? C’est choisir par l’élan, l’intuition, le désir…

Or, cœur et tête, lorsque la psyché est nettoyée, sont en accord : c’est le règne du « et » et non plus du « ou ».

Le coeur et la tête peuvent avoir des langage différents et des avis différents, mais pas foncièrement divergents ni incompatibles, et ce n’est pas un déchirement. Les sensations, émotions, sentiments, pensées ont à se dire et à être entendus.
Si ça vrille, c’est qu’il y a besoin d’un soin, énergétique ou psychocorporel, et peut-être aussi systémique ou spirituel…

La souffrance naît de la résistance.
L’humain est-il fait pour souffrir ? Certains le croient… et s’accrochent désespérément à leur souffrance comme si elle était leur ticket d’entrée au paradis. Pourtant, le Christ n’a jamais dit cela.
Est-ce une croyance que tu souhaites nourrir ?

L’idée, c’est d’être à l’écoute, dans l’accueil et l’acceptation de ce qu’ont à signifier chaque centre (corps, coeur, tête).
Le Tantra offre de nombreuses techniques de connaissance de soi et d’optimisation de notre potentiel.

L’être est alors à nouveau connecté/relié et donc dans sa puissance, là où il est au service de la vie… qui lui offre tout ce qui est bon pour lui, tout naturellement.

D’un cercle vicieux dans lequel on se fait du mal et on fait du mal à l’autre par l’inconscience de notre interdépendance et de notre complétude… on passe instantanément au cercle vertueux où tout ce qui est bon pour nous est bon pour l’autre et la planète, et tout ce qui est bon pour l’autre est bon pour soi et pour la planète, et tout ce qui est bon pour le monde rayonne sur ses créatures.

Le pont, la passerelle, le concret/matériel qui nous permet de vivre l’expérience et de sentir où on en est sur notre chemin ? Notre corps !

Et en particulier notre ventre (haut lieu de charges et de digestion tant physiques que psychiques). Et aussi notre peau et tous nos autres sens, avec une prédilection plus ou moins marquée selon les êtres. La clarté sensorielle (clairsenti, clairaudience, clairvoyance ou intuition d’une autre nature) est accessible à tou.te.s, mais cela peut requérir du travail préalable : celui de la resensibilisation de l’être qui s’est carapaçonné, faisant l’amalgame entre sensibilité et souffrance.

Certaines personnes ont d’autres canaux, comme l’écriture automatique, les œuvres artistiques inspirées, la canalisation, la médiumnité, la communication animale, etc.

Mais toutes ces merveilles ne peuvent prendre leur place dans la vie avec des fréquences trop basses, ou bien cela reste dans à un niveau vibratoire bas et donc potentiellement toxique voire dangereux.

En effet, l’être qui fait des choix conscients depuis son cœur ou son esprit, en écoutant les messages de son corps, fait toujours un bon choix.

Imaginons une famille heureuse classique. Un des parents tombe amoureux et quitte le foyer. S’ensuit divorce, etc. Etait-ce un bon choix ?
Qui peut le dire ? Certainement pas les observateurs dans l’émotionnel ou le jugement. Probablement pas le/la conjoint.e abandonné.e (au moins dans un premier temps).
La personne qui est partie ne le saura peut-être même pas elle-même (si c’est un bon choix) : qu’elle s’en veuille ou se félicite, cela n’indique pas la valeur de son choix. Ce qui donne de la valeur à son choix, c’est qu’il soit conscient : conscient des tenants et des aboutissants (dans la mesure du possible bien sûr, car nous ne savons pas tout du passé ni de l’avenir), de ce qu’elle cherche/trouve dans cette nouvelle relation, de son propre fonctionnement, de ce qu’elle fuit éventuellement, de ce à quoi elle aspire…

Faire un choix pour épargner l’autre, c’est un bon ou un mauvais choix ?
Bon ! puisque c’est une bonne action, de ne pas vouloir blesser l’autre. (Ah bon ?)
Bon ! puisque j’assume que c’est mon choix du moment, pour des raisons qui m’appartiennent, et que je fais de mon mieux.
Mauvais ! puisque c’est une façon de renier ma propre valeur (en m’offrant à la souffrance) ou au contraire de me donner beaucoup de valeur (en me croyant indispensable) ou de nourrir ma part masochiste…
Et puis rester dans une relation où on est malheureux, ça aigrit et on devient agressif.

Où est le courage ? Rester ou partir ? Et faut-il être courageux ?
Sont-ce les réponses qui sont importantes ? Ou tout le chemin pour aller à la rencontre de son juste, de sa bonne place à chaque instant ?

Le Tantra ne donne pas de réponses, mais des pistes de réflexion et surtout de compréhension de nos mécanismes, par différentes méthodes.

Dans le Tantra, il n’y a pas de place pour le jugement : bien/mal, bon/mauvais.

L’idée, c’est d’aller rencontrer nos réelles motivations à faire ou ne pas faire (y compris à dire ou ne pas dire).
De là, c’est plus librement que l’on agit. Non plus par compulsion, fuite, déni, sacrifice, masochisme, bêtise, bravade… mais après un vrai choix, ancré.
C’est -je crois- le sens de l’accord toltèque : “Fais toujours de ton mieux”.
Car la réalité se reconstruit sans cesse…

Il y a la proposition d’aller à la rencontre de son intériorité, de plus en plus profondément, avec intensité et détente. Et c’est en déblayant ce qui encombre, ce qui nuit à la liberté et à l’épanouissement de l’être : toutes nos charges psychiques, qui ne sont ni le cœur ni l’esprit mais qui y résonnent ainsi que dans le corps.

Un outil fondamental du Tantra, c’est le retour au corps et l’observation de ce que je vis. Car c’est là qu’est le vrai de l’individu : le corps ne ment jamais. Il me parle de là où j’en suis, et de ma relation à ceci ou cela ou celui-ci ou celle-là (ou à ce que j’y projette).
Est aussi fondamental : le pouvoir du souffle (racine du mot esprit).
Et bien d’autres pratiques à re.découvrir et à utiliser au quotidien !

Des règles universelles, des méta-principes, existent bel et bien, qui régissent la vie à ses différents niveaux.

Mais je ne pense pas qu’il y en ait une qui prétende que l’être humain doive être dans un couple toute sa vie ou jusqu’à tel âge de ses enfants, ni qu’il doive vivre différents couples, ni qu’il ait besoin de sexualité avec l’autre sexe, etc.
Tout cela ne concerne pas l’univers : cela concerne chaque être et sa façon de choisir de vivre l’expérience, en fonction de sa construction de base (aussi en lien avec le lieu et l’époque où il s’incarne), de ce qu’il choisit d’aller y visiter/travailler et donc de ses choix personnels.

Nous vivons une époque formidable, et de gros changements sont à l’oeuvre. Ce que nous percevons de l’extérieur, c’est aussi à l’intérieur que ça se vit. Ce que nous vivons à l’intérieur a de l’effet sur l’extérieur.

Peut-être revenir à une question de base : à quoi souhaites-tu que ta vie serve ?

Un premier pas vers l’engagement sur une voie… du cœur ou de l’esprit, c’est du pareil au même !

Enjoy !

Namasté

Nelly

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