Le cerveau humain génèrerait en moyenne 6200 pensées par jour. Et souvent, ça tourne en boucle.
Souvent c’est en lien avec ce que nous avons ingéré (nourritures physiques et émotionnelles, impressions par tous nos sens, rappels de nos expériences/blessures du passé…)
L’ego, c’est la somme de nos identifications, ce à quoi l’humain.e s’étiquette/se réfère pour avoir l’impression d’avoir des contours fixes, un profil clair pour ses interactions. Car l’être incarné est limité sous cette forme, et a besoin de se raccrocher à ses contours/limitations/particularités pour vivre les expériences spécifiques qui lui sont proposées avec un corps physique : comment c’est d’être enlisé dans la matière, d’apprendre d’elle et de l’informer. L’ego permet d’être -ou plutôt de manifester une part de son être- selon des critères spécifiques à la vie terrestre, pour vivre les relations dans/avec ce contexte de l’énergie condensée en matière palpable voire solide et/ou lourde. C’est aussi au travers de notre ego que nous avons des occasions d’être en lien avec d’autres individus qui correspondent à nos désirs, besoins, aspirations…

L’ego c’est un cadeau de la vie terrestre : sortir de l’Unité en se différenciant, et simultanément, possiblement, entrer dans l’Unité de façon consciente, en acceptant, en comprenant que toutes les manifestations font partie de l’Un, de notre Essence, de l’Être que nous sommes et dont nous faisons partie…

L’ego peut aussi être un piège : l’identification peut nous éloigner de notre essence, de nos sens, du sens de notre vie…
Qu’il soit sur ou sous-dimensionné, c’est le déséquilibre, le décentrage, une sorte de maladie autant égotique que spirituelle, où la personne se croit mieux ou moins bien que…, avoir plus ou moins de valeur que…, être davantage capable que… ou incapable de… Il y a aussi souvent une notion de honte, de culpabilité, de culpabilisation, de sabotage, de prise de pouvoir, de violence… C’est alors que l’individu est effectivement, à ce moment, divisé, perdu dans les affres de sa propre perte, de l’éloignement de son identité profonde : humaine et spirituelle. Probablement tou.te.s les humain.e.s sont passé.e.s, passent et passeront par ce genre de phase, et probablement est-ce d’ailleurs souhaitable, car l’empathie et la compassion peuvent alors se déployer, sachant combien c’est douloureux et combien ce n’est certainement pas lié à une faute : c’est une expérience, précieuse et enseignante.

La seule faute, le seul pécher (comme le citait Osho) c’est donc l’identification.
Probablement parce que c’est l’oubli de ce qu’est l’Amour et de son chemin. Probablement néanmoins chaque humain.e est appelé à y revenir par la suite, car c’est la seule issue : le retour à l’Unité.

Namasté
Nelly

La mort vous dépouille de tout ce qui n’est pas vous. Le secret de la vie, c’est de « mourir avant de mourir » et de découvrir que la mort n’existe pas.

Eckhart TOLLE

LA TAILLE DE VOTRE DRAME EST PROPORTIONNELLE À LA TAILLE DE VOTRE EGO.
(Texte trouvé sur Facebook, signé au-dessous… et qui me parle beaucoup.)

J’apprends lentement que je n’ai pas à réagir à chaque chose qui me dérange.
J’apprends lentement que l’énergie nécessaire pour réagir à chaque “mauvaise” chose qui m’arrive me vide et m’empêche de voir les autres bonnes choses de la vie.
J’apprends lentement que je ne vais pas être le confort de tout le monde et que je ne vais pas être capable de faire en sorte que tout le monde me traite comme je veux être traité et ce n’est pas si grave.
J’apprends lentement qu’essayer de ′′′gagner′′ quelqu’un n’est qu’une perte de temps, d’énergie et que cela ne fait que me remplir de vide.
J’apprends lentement que le fait de ne pas réagir ne signifie pas que je suis d’accord avec les choses, mais simplement que je choisis de m’élever au-dessus.
Je choisis d’apprendre la leçon, elle m’a servi et j’en tire des leçons.
Je choisis d’être la plus grande personne.
Je choisis ma tranquillité d’esprit parce que c’est ce dont j’ai vraiment besoin.
Je n’ai pas besoin de plus de drame.
Je n’ai pas besoin que les gens me fassent sentir que je ne suis pas assez bien.
Je n’ai pas besoin de bagarres, de disputes et de fausses connexions.
J’apprends lentement que parfois, ne rien dire dit tout.
J’apprends peu à peu qu’en réagissant aux choses qui me contrarient, on donne à quelqu’un du pouvoir sur moi et sur mes émotions.
Je ne peux pas contrôler ce que font les autres, mais je peux choisir comment je réagis, comment je le gère, comment je le perçois et dans quelle mesure je le prends personnellement.
J’apprends lentement que, la plupart du temps, ces situations ne disent rien sur moi et beaucoup sur l’autre personne.
J’apprends que toutes ces déceptions sont là pour m’apprendre à m’aimer et me serviront de bouclier.J’apprends que même si je réagis, cela ne changera rien, cela ne fera pas que les gens m’aiment et me respectent soudainement, cela ne les fera pas changer d’avis comme par magie.Parfois, il est préférable de laisser les choses aller, de laisser les gens aller, de ne pas se battre pour tourner la page, de ne pas demander d’explications, de ne pas chercher des réponses et de ne pas attendre des gens qu’ils comprennent ce que vous voyez.
J’apprends peu à peu que la vie est mieux vécue lorsque l’on ne se concentre pas sur ce qui se passe autour de soi, mais plutôt sur ce qui se passe en soi.
Travaillez sur vous-même, sur votre paix intérieure et vous découvrirez que ne pas réagir à chaque petite chose qui vous dérange est le premier ingrédient pour vivre une vie heureuse et saine.

Louise HAY & WayneMy soul by Kim chi

Image trouvée sur Facebook ; il semble qu’elle soit offerte sur Pinterest