Quelques réflexions au sujet de l’amour.
Et pour illustrer cela, deux textes et un dessin.

Un texte d’Alejandro Jodorowsky

“Si mon énergie ne te réveille pas, je ne suis pas pour toi.
Si mon esprit ne t’inspire pas, ne force pas la connexion.
Si ma pensée ne te fait pas réfléchir plus profondément, ça n’a aucun sens de me garder en tête.Si ma passion ne t’émeut pas, alors il vaut mieux changer de direction.
Si ma présence ne t’aide pas à évoluer, mon absence le fera certainement.
Si mon amour n’ouvre pas ton cœur définitivement, un autre amour le fera.
Va et trouve ce qui fait vibrer ton être, ne t’arrête pas même pour regarder derrière toi.
L’un des plus grands actes d’amour est de lâcher prise. La vibration ne ment pas. Fais confiance à ton processus.”

Mon commentaire

A quoi bon rentrer/rester dans une relation où je ne suis pas nourrie/honoré.e ? Une relation où je ne sens pas la circulation de l’Amour ?
Suis-je capable de me nourrir moi-même ? de m’aimer moi-même ? de garder le coeur ouvert quand il/elle a un avis différent du mien ? de (me) respecter même quand il y a erreur, indélicatesse, divergence, frustration, honte… ?
De quoi ça me parle, si je m’accroche à une personne que je veux changer ? Ou si l’autre veut que je change ?
Ma voie est-elle d’entrer en relation seulement quand j’y suis attirée vibratoirement ? et d’en sortir dès que ça ne matche plus ? (laisser tomber, abandonner sans me poser de question ni considérer là où en est l’autre)

Est-ce par l’intellect que je choisis mes relations ?
Est-ce par le corps ? (son aspect ? ce que mon corps me dit : tension, détente, excitation, ouverture, circulation entre nous…)
Est-ce depuis mes conditionnements et/ou blessures psychiques ? (attente de réparation, zone de confort…)

Peut-être couper la tête, écouter le corps et Vivre, tout simplement, dans le flux, depuis qui je suis (et non depuis la culpabilité, la honte, les compulsions, peurs, colères, regrets…)
… en conscience de ce qui se joue en moi.
Probable que les erreurs et les échecs ne soient que des vues de l’esprit (et non de l’Esprit). L’important, c’est ce qui est vécu à l’intérieur et du regard porté.

Ces considérations/réflexions me ramènent au sens de l’incarnation. Pour quelle.e raison.e être sur Terre si ce n’est pour expérimenter les relations dans/avec/par ce qui constitue l’humain.e ? Peut-être aussi pour honorer/célébrer la Vie, le Sacré, le Divin, la Déesse, le Grand Tout, l’Un, Dieu…
C’est quoi/comment : jouir de la vie, du moment présent, pour toi/moi ?

Et cet autre texte, inspiré du conte “Alice au pays des merveilles”

«Mais tu m’aimes ?» demanda Alice.
“Non, je ne t’aime pas !” Répondit le lapin blanc.
Alice fronça les sourcils et commença à se frotter les mains, comme elle le faisait toujours quand elle était blessée.
« Tu vois ? » dit le lapin blanc.
Maintenant, tu te demandes peut-être ce qui te rend si imparfaite, ce que tu as fait de mal pour que je ne t’aime pas au moins un peu.
Et c’est la raison pourquoi je ne peux pas t’aimer.
Tu ne seras pas toujours aimée Alice, il y aura des jours où certaines personnes seront fatiguées, en colère contre la vie, la tête dans les nuages ​​et ils te feront du mal.
Parce que les gens sont comme ça, ils finissent toujours par jouer avec les sentiments des autres, parfois par insouciance, malentendus ou conflits avec eux-mêmes.
Et si tu ne t’aimes pas au moins un peu, si tu ne crées pas une coquille d’amour-propre et de bonheur autour de ton cœur, les fléchettes envenimées des gens deviendront mortelles et te détruiront.
La première fois que je t’ai vu, j’ai fait un pacte avec moi-même : “J’éviterai de t’aimer tant que tu n’auras pas appris à t’aimer toi-même !”
C’est la raison pour laquelle, Alice, je ne t’aime pas.”

On trouve ce texte sur Facebook ainsi que sur des blogs/sites, mais je ne saurais en indiquer l’auteur.e d’origine. Bienvenue à cette info.

Mon commentaire

Oui… c’est délicat voire impossible de se sentir véritablement aimé.e quand on ne s’aime pas soi-même : le latin blanc, dont rêve Alice, le lui enseigne et l’invite à faire croître son amour propre. Alors, elle pourra recevoir/sentir tout l’amour qui est déjà là mais qu’elle ne perçoit pas.
Et non… car en fait, le lapin blanc ne peut donc pas aimer lui non plus véritablement, et s’il déclare un jour aimer Alice ce sera un amour conditionné à… et donc avec un petit a… Ou bien il l’aime déjà profondément, et juste l’initie, lui propose ainsi de se rendre compte des dangers encourus à ne pas s’aimer, l’incite à rentrer dans l’Amour (et c’est cela que je capte).
Cela me parle de l’importance, dans une relation, d’être simplement dans l’amour et en phase : de vibrer à un niveau où l’on se rejoint, où l’on peut se comprendre, se sentir, se nourrir… être soi avec.
De l’amour à l’Amour.
L’Amour est. Le capter et le rayonner implique de se placer à un niveau vibratoire élevé… et pour cela c’est aussi de se préserver d’un environnement trop lourd, trop étriqué, où l’on ne se sentirait pas heureux.se, honoré.e.

L’être est amour.
La conscience d’être mène à la manifestation de l’Amour, au-delà de toute limite.

Et vu que l’humain.e est d’une double nature (humaine et Humaine, animale et spirituelle, matérielle et subtile), c’est sur ces deux états/plans qu’il s’agit d’oeuvrer en étant incarné.e.
L’Amour est. Tout sur Terre est résultat/manifestation de l’Amour, du lien indéfectible entre Père-Ciel et Mère-Terre.
L’Amour est aussi un choix, un phare, une nécessité, une aspiration (dont l’humain.e est souvent coupé.e par ses conditionnements et ses émotions non traitées)… et les pratiques tantriques permettent de se reconnecter à la Source, à l’Un, à la Joie… par la prise de conscience cellulaire/corporelle. Comme une réactivation des connaissances/compétences de l’âme, imbriquée au corps physique.

Au-delà du mental, de l’intellect, du calcul, des croyances… l’Esprit, l’Amour, la Conscience…

Illustration par l’artiste Sarah Maq – Les esprits libres.
Merci.
Namasté

Nelly

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