Toute histoire -et plus spécifiquement une légende- recèle des enseignements.

Or je ne connais personne qui n’ait pas sa propre histoire, l’accès de grands enseignements. Pourtant beaucoup n’en font pas cas, ne comprennent pas ce qu’iels ont à apprendre d’un événement ou d’une situation, parfois même nient que la vie et ce qui s’y passe ont du sens.
Parmi celleux-là, il y en a qui ne veulent pas voir/savoir, car ça.voir, voir cela leur demanderait de la remise en question… et d’autres dont je ne comprends probablement pas vraiment les motivations : trop loin de mon monde, de ma façon d’envisager la vie, des vibrations auxquelles je me branche.
(Et quelque part ça me va bien de ne pas comprendre cela : les motivations et façons de penser de ces personnages. Car on comprend surtout bien ce qui entre en résonance avec soi, que d’une façon ou d’une autre existe en soi-même, ce que l’on connaît de soi… et c’est tout à fait ok de ne pas avoir ces trucs -que je sens/juge toxiques/nuisibles- en moi.)

Je vous raconte ici un petit bout de l’histoire

… d’un personnage particulier (et qui franchement ne gagne pas à être connu) : ce qui s’est passé en stage avec lui. Et comment cela a été géré par l’animation et le groupe.

C’est à titre d’information et de clarté. J’admets le petit largage d’une charge aussi. J’honore ainsi mon humanité, d’une part en me délestant d’un colis non désiré et d’autre part en montrant du doigt un comportement qu’on peut choisir de ne pas accepter, d’exclure définitivement en toute bonne conscience.

Pour la confidentialité, je change le prénom du personnage : on va dire qu’il s’appelle Tonio (je ne connais aucun Tonio, il me semble).

Un homme complètement identifié à sa surface (“Belge de parents italiens”), adhérant au personnage qu’il s’est créé (inepte d’ailleurs – oui j’assume d’avoir des jugements), sans accès à son être (à tel point que je me demande s’il y en a un tout au fond/derrière ou si c’est seulement une coquille vide), et qui prétend avoir fait plein de stages Tantra (dans son coin : plutôt côté français du Nord-Est). Je dis « prétend » puisqu’il a menti pour d’autres choses, alors peut-être à ce sujet aussi.

C’est typique de certains cas que j’appelle des « vampires énergétiques » : ils (en l’occurrence je n’ai encore jamais identifié de femmes dans ce cas) utilisent la gentillesse et l’ouverture des gens pour les polluer et leur pomper autant d’énergie qu’ils peuvent.

Quels biais utilisent-ils pour se brancher ?

* Faire le beau (en l’occurrence, il y avait même du vernis à ongle et au moins 200g de bijoux)
* Faire semblant d’en connaître un morceau sur le Tantra et les massages, d’être initié (et donc éventuellement initiateur)
* Monopoliser l’attention (faire du bruit, prendre de la place, parler pour faire bien…)
* Faire style qu’on est sympa (y compris en amenant des tas de trucs pas sains du tout à manger et en faisant la cuisine pour tout le monde ; là non plus ce n’est pas parce qu’on fait la cuisine pour tout le monde qu’on entre dans cette catégorie)
* L’intimité avec sa proie (et là cela n’a pas été possible puisqu’il n’y a pas eu accès)

Je le répète : ce n’est pas ce qui est fait le plus important, c’est d’où part cet acte (quel est le moteur : l’être ? l’ego mal placé ? l’entité qui squatte l’enveloppe et n’est pas divine du tout ?…) et comment on se sent avec ça.
Et on peut avoir ce genre d’attitude sans être pour autant un vampire énergétique : la maladresse est admissible et même parfois charmante. On sent la différence.

Comment se rendre compte d’une toxicité ?

D’où l’importance de se faire confiance : c’est ma sensibilité développée et choyée, reconnue comme un don et une puissance qui me permet de faire le tri. Être sensible est la porte d’accès à l’intuition, aux informations de Plus Grand.
Et on n’a pas à justifier de son sentiment. Voir simplement que les sentiments eux-mêmes peuvent être de source différentes : de l’émotionnel inférieur (messages des émotions, en lien aussi avec nos traumas et conditionnements, réactions qui nous manipulent… et également notre sauvegarde pour fuir ou attaquer quand c’est nécessaire) ou de l’émotionnel supérieur (purifié, vibrations de l’Amour).
Le travail, c’est d’accueillir tellement bien, avec tellement de conscience et de délicatesse, notre humanité et ses diverses fréquences, que l’on soigne, pacifie, guérit tout ce qui a besoin de l’être. Et nos sentiments deviennent tellement plus forts et paisibles en même temps, englobant tendrement les états plus tumultueux de la surface.

Es-tu un vampire énergétique ?

D’ailleurs si tu te poses la question « Est-ce que je suis un.e vampire énergétique », c’est que déjà tu n’en es pas vraiment un.e. Mais il peut y avoir -comme chez beaucoup de personnes en chemin- une faille narcissique, un manque parfois énorme, un puits sans fond qui demande à être colmaté/réparé (et ce n’est possible que de l’intérieur) pour devenir plus autonome énergétiquement, moins pomper l’énergie des autres.
C’est aussi mon job, d’accompagner les êtres sur cette voie. Mais ce n’est possible qu’avec celleux qui le souhaitent et choisissent de la prendre : je ne peux rien pour celleux qui s’accrochent à leur pathos, en s’y identifiant ou en le niant. Chacun.e son chemin…

Quels biais utilisent les vampires énergétiques pour pomper l’énergie des autres ?

* Des demandes d’attention particulière (ce qui ne signifie absolument pas que les demandes d’attention particulière sont toutes illégitimes, loin de là : tout dépend de là d’où ça vient et de ce que ça cherche en réalité)
* Des regards qui dérangent car mal placés, partant d’un endroit qui n’est pas le cœur ni l’esprit relié
* Des prises de parole déplacées (lui parlait des marques de pâtes, de la cuisine italienne, etc : il faisait du bruit avec sa bouche), superficielles, inintéressantes, grandiloquentes, tout à fait inappropriées dans le contexte d’un stage où il s’agit d’observer, de méditer, de contempler, d’agir depuis son être en lien avec l’être de l’autre, des autres… pour grandir ensemble, se libérer de nos contraintes psychiques, toucher à et être touché.e par la grâce, vivre la Relation avec authenticité…
* Les vampires énergétiques que j’ai rencontrés sont plutôt généreux en apparence (mais je ne pense pas que ce soit un critère pour les identifier).
* Insuffler du doute sur les autres, de la méfiance envers celleux qui n’ont justement pas cette propension, pour isoler la proie, la rendre plus vulnérable.

Pendant très longtemps, j’ai voulu croire que « tout le monde il est beau tout le monde il est gentil ». Et de plaindre celleux qui portaient des actions mauvaises parce qu’iels étaient sûrement malheureux.ses…
Oui et non.
Il y a cette réalité-là en effet : quand l’être est malmené, il souffre et la personne a des actions inappropriées, irrespectueuses envers le Vivant. Dans un monde/environnement où le bonheur est difficile d’accès du fait du manque d’éducation à cela, du matérialisme, du capitalisme et autres dogmes débilitants… sa conscience est quelque peu endormie sous une masse de conditionnements inopportuns, l’éloignant de son âme… L’être souffre de plus en plus, jusqu’à la rupture (burn-out, dépression, maladie, accident, rencontre…) qui lui permet souvent un changement de paradigme par élévation du niveau de conscience. Possible si cet être est sensible, et suit sa guidance intérieure : il va alors là où c’est juste et bon pour lui.
Dans d’autres cas, avec d’autres personnages (qui ne sont d’ailleurs peut-être que des personnages, des enveloppes vides ou des âmes damnées), il n’y a rien à faire si ce n’est d’éloigner le personnage et de couper les liens avec lui. Au départ, je culpabilisais en me disant que c’était méchant de ma part, que je manquais de courage et d’Amour inconditionnel envers mon prochain, qu’il avait sûrement besoin de moi, etc. En fait, je laissais beaucoup de place à mon ego, me faisant croire ce qui heurtait ma propre faille narcissique : comme si j’étais nécessaire et indispensable à cette pauvre personne, qui recelait sans doute aussi une belle âme, que c’était mon rôle de l’accompagner… J’ai maintenant compris que non : même s’il y a peut-être une âme dedans, à chacun.e son rôle. Et j’enseigne justement que ce pour quoi nous sommes fait.e.s, ça nous fait vibrer, ça nous donne envie, de l’énergie, de la pulsion de vie… et que ce qui n’est pas de notre rôle, un.e autre s’en chargera. Quand les êtres suivent leur élan vital, le monde tourne bien, la paix s’installe… et on n’a pas à attendre les autres pour faire notre part.

Je parle aussi de la nécessité absolue de se respecter, d’écouter et faire avec ce qui est dit/transmis par notre corps, notre cœur, notre âme, notre esprit… et je le pratique moi-même bien sûr.

Le corps ne ment jamais. Si mon corps me dit non, c’est non. Et en fait je n’ai pas à me justifier. Merci. Merci aussi à cette belle époque que nous vivons, où le consentement est enfin clairement défini et promu.

Ce qui me fait plaisir, c’est de constater que les femmes ont de l’intuition oui, et que si elles sont autorisées à choisir vraiment, à dire non (ce qui est le cas dans tous mes stages), elles ne vont pas faire de pratiques intimes avec ces individus-là. Et c’est complètement indépendant de l’apparence physique : cela se passe au niveau vibratoire. C’est pour cela qu’en général, les personnages qui ne sont pas alignés avec les valeurs du Tantra, ne restent pas longtemps en stage : ils ne trouvent pas de faible proie. Néanmoins il arrive que certains demandent à revenir, et là c’est mon rôle de savoir dire « Non merci. Je sens que je ne peux pas t’accompagner correctement, alors je te propose de poursuivre ton chemin ailleurs. Belle continuation ! » Et parfois une collègue m’appelle après un stage où cet individu est allé, ennuyée de l’avoir reçu parce qu’il disait avoir fait un stage avec moi…

Comment cela s’est passé avec Tonio ?

Une fois le premier massage présenté (pas impliquant), il y a eu une structure de choix (pratique pour faire des binômes en l’occurrence). Dans ce stage, il y avait la parité hommes-femmes… mais les femmes se sont arrangées pour ne pas aller vers lui ni le laisser venir (en se choisissant entre elles)… et il se retrouve avec un homme. Avec un jeune homme charmant tout à fait ok pour cette expérience avec Tonio. Le massage devait durer 30mn, avec des touchers démontrés. Tonio a vite fait massé en 15mn, sans rien appliquer des consignes, malgré mes rappels. Quand j’ai questionné le massé sur la table (après 5-10mn), il m’a indiqué que c’était ok, qu’il était content d’avoir un massage même si ce n’était pas comme prévu, alors j’ai laissé faire. Puis Tonio a refusé d’être massé à son tour. Ils sont allés discuter dans la cuisine, et quand je les ai rejoints, Tonio m’a expliqué comment il fallait faire : une ligne d’hommes et une ligne de femmes, que c’était comme cela en Tantra. Beurk ! Qu’est-ce que j’ai été calme et patiente et gentille pour lui expliquer (et le massé également)… et comme je voyais son sale manège, ses tentacules qui cherchaient une prise pour sa malhonnêteté.

Car je comprends et accepte tout à fait que ce soit délicat pour certains hommes de toucher et d’être touché par un homme. C’est tellement classique dans notre société… et tellement plus simple pour les filles/femmes entre elles. On n’imagine pas le nombre d’hommes qui ont été violés, abusés, violentés par des garçons et/ou des hommes (souvent eux-mêmes violés, abusés, violentés…) et il y a aussi cette peur de l’homosexualité (« Si je prends plaisir à toucher ou être touché par un homme, est-ce que ça signifie que je suis homosexuel ? ») C’est ok et on y va tranquillement, pas à pas, sans se forcer, parfois avec une thérapie individuelle en simultané.

Là où ce n’était pas ok avec Tonio, c’est qu’il se prétendait tantrika et respectueux et ouvert et gentil… alors que tout cela était faux.

Qu’a-t-il fait ?

Celle-là on ne me l’avait encore jamais faite ! Cela mérite d’être raconté.

Après ce premier massage, il est resté évasif, fuyant. Dimanche midi, il a fait des pâtes et beaucoup de bruit avec sa bouche jusqu’à ce que je lui dise (puisqu’il dérangeait tout le monde mais que personne n’osait le lui dire) que ça serait cool qu’il fasse moins de bruit, que les meilleures marques de pâtes ce n’était pas le plus intéressant à partager ici. Tellement gentiment et tellement calmement.
Avant la reprise, je lui demande s’il a bien fait le virement de ce qu’il devait (Eh oui ! Le gars était le seul à ne pas avoir réglé à l’arrivée, sous prétexte qu’il n’avait pas de chéquier car belge, qu’il fera un virement…) Là, il m’annonce qu’il ne pourra pas rester les 4 jours comme prévu puisque le plombier devait venir le lendemain, etc. Je lui fais remarquer son drôle de comportement et, soulagée qu’il s’en aille en fait, j’accepte qu’il paie seulement pour le week-end et les 3 nuits en chambre. Il fait semblant de faire le virement depuis son téléphone. Rien n’est arrivé sur mon compte. Et lorsque je l’ai relancé une semaine plus tard, il me bloque sur Messenger.
Eh ouais ! Il a bien tout fait pour valider mon sentiment à son égard.

Il y a plusieurs types d’attitude que je n’accepte pas en stage :

* Les vampires énergétiques donc
* Les mal placés, les perdus qui ne cherchent pas leur chemin mais seulement à profiter (sans conscience que la Vie a aussi d’autres vertus/besoins) : celleux qui imaginent qu’un stage Tantra est fait pour rencontrer un.e partenaire amoureux.se et/ou sexuel.le… ou un club libertin… un club de vacances. D’ailleurs je trouve dommage (et je le dis) quand quelqu’un.e dit qu’iel vient pour une parenthèse ou qu’iel a vécu une super parenthèse : ce n’est pas le but, le but c’est plutôt que cela rayonne, prenne de plus en plus de place dans le quotidien.
* Les impotents (qui sont incapables du moindre changement, de la moindre prise de conscience, du moindre retour sur investissement : je veux bien accueillir des personnes en difficulté, mais il faut que ça évolue d’un stage à l’autre, sinon c’est que ça ne sert à rien donc mieux vaut qu’elles changent de crèmerie)
* Les sourds qui ne captent pas les consignes ni leur esprit (cela ne se passe pas qu’au niveau auditif, et des personnes malentendantes peuvent être très fines, tout à fait aptes à comprendre et intégrer le Tantra)
* Les conneries à répétition : je veux bien qu’on manque de finesse, qu’on se trompe une fois, deux fois, sur les bases de la communication… mais faut pas pousser mémé dans les orties. Par exemple, le gars (pas celui-ci) qui entre dans une chambre sans y avoir été invité et prétend qu’il avait compris que c’était ok, sans même poser ses plus plates excuses pour cette bévue. Ou celui qui titille les tétons d’une femme pendant un massage alors que ce n’était pas du tout le protocole décrit, et trouve ça normal puisqu’elle ne dit rien.

Et dire qu’il y a des animateurs.trices Tantra qui décrivent un massage et partent, sans superviser, ou même qui sont massé.e.s aussi pendant ce temps. A Tantra Sud-Ouest, l’accompagnement est permanent/continu : c’est même là que l’on apprend le plus, concrètement.

Ravie que ce soit rare de recevoir ce genre de schémas chez moi.

J’aime les hommes

Oui, mes frères, je vous aime.

Je le précise ici parce que cet article peut sembler être une attaque tournée vers les hommes… mais pas du tout en fait.

J’aime les hommes en général, tout comme j’aime le Vivant en général… et j’ai plus de mal à adhérer à certains comportements, qui n’ont pas leur place dans mon monde.
Et effectivement c’est beaucoup plus souvent chez les hommes que je les vois : non que vous soyez à la base moins bons, moins intéressants, moins intelligents, moins intuitifs, moins concernés pas l’Amour et la Conscience… mais l’éducation sociétale vous coupe souvent davantage de votre être, de votre sensibilité. C’est plus facile pour les filles/femmes qui sont moins dressées à la coupure émotionnelle, ont davantage l’autorisation à manifester la tristesse, leurs besoins, et sont souvent mieux accompagnées à cela. La transmission est un peu plus fluide : “on” sait mieux y faire pour écouter et dorloter une fille qui pleure, “on” est plus empoté, moins à l’aise, avec un garçon, surtout lorsqu’il grandit, alors que ses besoins sont les mêmes.
Toutefois les qualités existent autant, à la base, chez les garçons/hommes que chez les filles/femmes, mais ne sont pas développées de la même façon.
Seulement les distorsions se rencontrent plus fréquentes chez les hommes en stage Tantra, et ce n’est pas forcément parce qu’ils sont souvent plus profondément coupés de leur Source… mais plutôt parce que les femmes qui sont coupées ne viennent pas en stage Tantra (on n’a pas tout à fait les mêmes mécanismes), alors que le chemin d’un homme coupé/inconsciemment dissocié va justement l’y amener. Deux raisons à cela : d’une part l’attrait du sexe (dont les femmes ont appris depuis bien des générations à se couper, à se méfier), et d’autre part peut-être une part intuitive qui leur indique que là est la solution à leur problème. Et c’est le cas… s’il fait le chemin intérieur aussi.

Et bien sûr j’aime les femmes. C’est vrai que j’ai un a priori positif avec les femmes, dont je fais partie, que je comprends probablement mieux pour certaines choses : la vie de famille, d’épouse, d’amante, le côté multitâche et le ras-le-bol aussi, les désirs et besoins…
Mais je n’aime pas le terme “féminisme”. J’explique cela dans cet autre article. En effet, je ne suis pas plus pour les femmes que pour les hommes : nous avons à grandir ensemble, la main dans la main, dans l’ouverture de coeur et d’esprit… et le corps y a toute sa place.
Le corps ne doit pas être malmené ni négligé ni nié dans sa merveilleuse intelligence, au contraire il est nécessaire de réintégrer ce centre dans la conscience, le respect, avec gratitude, reconnaissance, délicatesse aussi.

Une précision : depuis petite, je trouve que la vie de garçon et d’homme, c’est vraiment difficile… et je suis bien contente d’être une fille/femme. En effet, un jour j’ai compris que les garçons avaient un sexe extérieur (d’ailleurs j’ai cru jusqu’à l’adolescence que les filles n’avaient pas de sexe, que je n’avais pas de sexe), vulnérable aux coups et à la castration, et qu’en plus on leur demandait de se battre, d’être forts et compétitifs, de paraître plus que d’être vraiment eux, qu’on les critiquait tout le temps lorsqu’ils montraient autre chose que ce qu’on voulait d’eux et qu’en plus on leur demandait tout et son contraire (sois sympa et fort, sois rigolo et sérieux, sois beau et pas intéressé par ton corps…)
Et ce n’est pas plus simple/facile de nos jours pour les hommes, d’autant qu’on les pointe du doigt (comme je le fais aussi dans cet article) pour la déviance d’autres hommes. Ah l’esprit humain et ses amalgames vite faits.

Pourquoi je n’accepte pas certaines personnes en stage ?

Tantra : voie de non-dualité, chemin de Conscience du Tout et d’Amour universel.

Alors ne devrait-on pas accueillir avec ouverture tout le monde ?
Oui, mais pas n’importe qui : important de ne pas être trop naïf/ve et de savoir se protéger. En effet, je le rappelle : la vie sur Terre est soumise à la dualité… et la Lumière attire aussi des ombres. Si je décide de faire mon job et de ne pas être squattée par de basses fréquences (ni le lieu dont je suis la gardienne, ni les participant.e.s à mes stages, ni ma famille…), c’est en ayant les actions justes à cet égard.

Alors pourquoi je refuse certaines personnes en stage :

* Parce que j’ai appris à m’écouter : je sais intuitivement si ce qui m’est proposé est adapté… ou pas… ou si cela va me demander du boulot. Je me trompe rarement… et seulement quand j’ai voulu être (trop) gentille.
* Parce que cela fait un bon moment que je chemine : l’expérience aide.
* Parce que je crée ma propre réalité avec conscience… et que j’ai choisi de vivre plein de douceur, de Beauté, de Vérité, de Paix, d’Amour, de Joie…

Si je parle de cette expérience (avec Tonio), c’est que je la trouve précieuse. Encore un cadeau de la Vie !

Ce que j’en retire

La certitude qu’inclure véritablement, c’est en incluant aussi l’éventualité de l’exclusion.

C’est comme un vrai Oui : ce n’est possible que si on est capable de dire Non.

Nous sommes (presque) toustes névrosé.e.s, handicapé.e.s de la Relation, affublé.e.s de multiples programmes/croyances qui limitent notre potentiel (l’accès à nos potes-en-ciel).

C’est ok : cela parle du principe de l’incarnation et donc de la multiplicité et souvent de la dualité.
Faut bien faire avec.

Et puis il y a le karma, le destin, la marque du supra-conscient au-delà du conscient et de l’inconscient, tout ce qui dépasse la compréhension du mental humain, tout ce qu’on ne sait pas, tout ce qu’on ne comprend pas…

Et il y a aussi une bonne part de libre arbitre… et là réside la possibilité d’évoluer, d’offrir au monde ce que nous sommes véritablement/profondément, de grandir en Conscience et en Amour…

D’ailleurs, concernant le libre arbitre, se pose une question : serait-il opportun pour les animateurs.trices Tantra de faire une sorte de blacklist regroupant les participant.e.s à requestionner avec plus d’attention ?
Cela éviterait probablement que certains indésirables fassent le tour des stages Tantra à la recherche de nouvelles proies, en profitant de la gentillesse, de l’ouverture… et ne viennent pas du tout pour avancer sur leur chemin en mettant de la Lumière sur les ombres, pas du tout au service de la Vie.

Curieuse de vos commentaires à ce sujet passionnant, ou peut-être plus spécifiquement sur certains points.

Namasté

Nelly

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Et voici le commentaire d’une participante à ce stage (suivi de ma réponse), qui a lu l’article sur Facebook :

Commentaire de Hélène :

C’est marrant. C’était mon premier stage Tantra et je me suis demandée si c’était juste que cet homme soit là, avec nous … Très souvent décalé, dans son apparence et dans ses propos, il n’en est pas moins un être humain. Alors, je n’ai pas fermé mon coeur. A aucun moment, je n’ai perçu la distance mise par Nelly. Merci à toi pour cette préservation du bien être des autres.
Ce qui compte pour moi à la lecture du post “Tonio: un légende” c’est de me demander s’il a pu, à un moment, me prendre quelque chose que je ne voulais pas lui donner. Je me réjouis, car les quelques interactions que j’ai eu avec lui ont été joyeuses ! avec un sentiment de surprise ! comment peut on être aussi enfermé ? me disais-je … comment pourra t-il évoluer sans écouter plus que cela ? Le groupe n’a pas été perturbé par la présence de cette personne. J’en remercie Nelly et Camille qui ont fait preuve de douceur, de patience, de discrétion.

Ma réponse :

Merci pour ton témoignage, belle et puissante shakti 🥰 Camille et moi avons fait au mieux pour ne pas perturber le reste du groupe et lui laisser le bénéfice du doute. Plus de doute maintenant qu’il a clairement menti et volé. Il était déjà isolé du groupe car vibrations trop basses et pas d’obligation de travailler avec lui 😇 Heureusement c’est rare que je reçoive ce genre d’individu, d’autant que je le pressentais… mais j’ai voulu “être gentille”. Un peu de lâcheté de ma part en fait 😌 Remarque : je ne regrette rien, c’était enseignant et pas grave 😇

Tendre hug 🙏🥰

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