Ah ils me font bosser, avec leurs questions, mes chers participants !

(Cette fois, j’écris tout au masculin, sans écriture inclusive, pour me faciliter la tâche.)

Ce n’est pas la première fois qu’on me la demande, la carte d’abonnement à l’année, pour pouvoir venir plus souvent.

Et dès la première fois, ça répondait Non à l’intérieur de moi.

Je sais. Intuitivement je sais où est la justesse (mon être/âme me fait passer le message immédiatement), mais parfois il me faut du temps pour laisser/faire décanter et mieux en percevoir les tenants et les aboutissants.

Maintenant, je peux l’expliquer.

Ce que nous proposons, dans/avec nos stages, entre autres réjouissances, c’est :
* sens de la responsabilité
* sentir et comprendre et lâcher ce qui nuit à notre liberté et à notre pouvoir personnel
* d’entrer en connexion/relation intime avec le juste de l’instant (pour suivre sa voie, en fonction de la personne unique et précieuse que chacun.e est)
* autonomie… et donc pas de venir en tant que consommateur ou touriste (oui nous ne sommes pas faits pour cheminer seuls ; nous avons besoin de ressourcement, de connexion, d’enseignements, de clarification, d’espaces où l’on se sent Soi/bien… mais pas de passer d’une dépendance à une autre)

Egalement, il est utile de prendre du temps pour intégrer ce qui a été vécu/transmis pendant un stage… et voir comment ça résonne dans ma vie quotidienne, ce que j’arrive à perce.voir, ce que je mets en application…
Un stage n’a pas vocation à être seulement une parenthèse qu’on referme : c’est un soutien à l’être, à son r.éveil, à l’élévation des fréquences qui nous traversent…
Le Tantra peut véritablement se vivre à chaque instant : dès que je suis ancré (dans le corps plutôt que manipulé par mon mental/conditionnement) et sensible (dans les sensations plutôt que leur interprétation), que je respire consciemment, que je m’applique à être avec ce qui se présente (en respectant les critères de l’observation de soi), que je traverse les voiles de mon inconscience vers plus de lumière, de paix, d’amour, de joie… Et tout cela, c’est en m’accueillant complètement à chaque étape intermédiaire car c’est le présent de la vie incarnée/humaine : cesser de mettre sous le tapis ce qui me gêne, ce que je juge inopportun/mauvais, ce qui me fait monter en émotions… et aller à l’aventure, avec force, vulnérabilité, humilité, fierté, gratitude…
C’est là que réside la sagesse : au cœur de Soi.

Être pleinement acteur de sa vie, artiste de son évolution personnelle, créateur de ses instants de magie… c’est suffisamment précieux pour ne pas être bradé.
En plus, nos stages sont déjà très peu chers, en-dessous des prix du marché (eh oui cela fait aussi partie du système monétaire/commercial : l’échange d’énergie se fait en contre-partie d’argent, ce qui est bien pratique). Des stages accessibles à tous budgets, pour peu que l’on sente/comprenne qu’ils ont de la valeur, et que nous avons de la valeur… et qu’il est temps d’avancer, de vivre (et ça demande déjà un sacré courage).
Nos stages ne sont pas pour n’importe qui, mais pour presque tout le monde, pour offrir au monde, à notre œuvre commune sur cette merveilleuse planète.

L’important ? Sentir son élan d’être et le suivre ! La vie reconnaît ses serviteurs et les soutient sur leur chemin vers elle.

Du coup, même si la carte d’abonnement était vendue au prix de 10 stages, cela ne m’intéresserait pas d’en proposer. Ce serait un contre-sens.
D’autant que je me réserve le droit de sélectionner les participants, et parfois je n’ai rien à reprocher concrètement à une personne, mais je sens que je ne peux rien lui apporter et que sa présence (même seulement par téléphone) me dérange. C’est que cela dissone avec ce que je suis et avec l’oeuvre proposée ici.

C’est alors difficile pour moi de lui refuser l’accès à un stage, mais je le fais (ou je demande à Richard de sonder, et il s’en occupe, puis me ramène son propre senti et son analyse, ce qui est fort intéressant). Refuser un participant, c’est un acte qui me demande beaucoup d’ancrage, d’alignement, de centrage et de courage. Et c’est un acte nécessaire : comment puis-je inciter chacun à s’écouter et se respecter, si je ne le fais pas moi-même ? La cohérence est une valeur fondamentale/indispensable.

Et même que des fois, je me dis qu’on pourrait faire payer plus cher ceux qui sont déjà venus et du coup savent à quel point nos stages sont bénéfiques (clin d’oeil).

L’argent est une énergie d’échange pratique/utile.
S’engager sur une voie, pour mieux se connaître et devenir la meilleure version de soi-même (non pas comme ceci ou cela, mais révéler ce que l’on est vraiment déjà, au fond, avec nos particularités), ça a de la valeur.
Et la valeur dans notre société est beaucoup :
* assimilée au coût (cette croyance « on en a pour son argent » est limitante mais toujours d’actualité ; en réalité, l’expérience prouve que le plus cher n’est pas forcément le meilleur),
* donnée par le coût (d’où l’importance d’envoyer de l’argent déjà avant le stage, pour s’inscrire : c’est un élan concret, un choix résolu, et là déjà l’avant-stage commence, la préparation est lancée).

Donc pas de carte d’abonnement chez Tantra Sud-Ouest. Ni même de réduction pour venir à plusieurs stages. D’ailleurs cela n’a presque jamais été demandé d’ailleurs, à croire que nos participants se rendent compte de tout ça. Merci.

Et puis c’est ok de régler en plusieurs fois : soit avant le stage, soit en laissant un ou plusieurs chèques à encaisser plus tard.

Et jusqu’à nouvel ordre, on reste sur les repas en auberge espagnole : c’est tellement bon et varié, et il y a tant de créativité, d’apprentissages, de belle énergie mise au service du groupe.

Pour ceux qui n’ont pas l’élan ou le temps de cuisiner, c’est simple d’amener des fruits, du fromage, du pain, de quoi faire une salade composée…

Plein de bonheurs, à chaque présent !

Namasté

Nelly