S’accueillir, se respecter, s’honorer, profiter de la vie tel.le.s que nous sommes !

C’est d’ailleurs dans les enseignements du Tantra, de la non-dualité : la nécessité de s’accepter voire (apprendre à) s’aimer entièrement, tel.le que l’on est, ce que l’on a et ce que l’on n’a pas ou en partie… car est-il vraiment possible d’entièrement accepter voire aimer l’autre si l’on ne commence pas ainsi ?
La paix commence en/avec soi.

Nous naissons avec des caractéristiques corporelles et notre corps change/évolue tout au long de notre vie (et même au cours de chaque journée).

C’est un partenaire merveilleux, qui offre bien des sensations et des possibles grâce à la mise en mouvement (ne serait-ce que la respiration consciente : nul besoin d’agitation pour avancer).

Le corps parle de soi à bien des niveaux : génétique, émotionnel, détente/tension, santé physique et psychique, soins apportés, marques de traversées, chemin à envisager, douleurs/plaisirs, attirance/répulsion, blessures, prises de conscience, niveau vibratoire…
Le corps donne bien des informations aussi de notre relation à… En effet, c’est notre matière, notre terre, notre lien le plus concret/au plus concret, aux différents niveaux de réalité. Il est souvent en dichotomie avec le mental, les projections, les croyances, toute cette sphère qui a juste besoin d’être ramenée à sa fonction première: au service de l’Être et de la Relation, et donc à la conscience du tangible, des liens de cause à effet, des interactions… Et pour re.trouver de la cohérence (versus dissociation bien/mal, ego/être, être/avoir, intérieur/extérieur, etc), de la paix intérieure, de l’enracinement, de la joie simple, c’est en acceptant de s’incarner pleinement, en se posant dans nos cellules, nos organes, nos sensations… et en avançant en restant à l’écoute, centré.e.

Le corps (se) communique tant par son aspect que par son attitude et sa santé. Il écoute, entend, manifeste intérieurement et de façon visible, donne des indications au sujet de son/notre chemin et de ses/nos failles et de ses/nos désirs et de ses/nos besoins, etc.

Ma proposition : perce.voir les corps (le sien, celui des autres) depuis l’espace du coeur (plutôt que depuis la tête qui critique, juge, analyse, veut accéder à…)

En fait, depuis notre naissance/venue au monde et jusqu’à notre départ de cette vie, nous sommes intimement intriqué.e.s à notre corps (physique et sur les plans subtils aussi), alors il s’agit peut-être de trouver le juste équilibre entre identification et désidentification : certainement nous ne sommes pas que notre corps, mais nous sommes lui aussi et il a tant à notre apporter, suggérer, offrir.

Les voyages astraux (y compris certains rêves), chamaniques (d’autres formes de rêves), hypnotiques, etc? Oui ok, et après ? Ramenons tout ça dans notre belle matière, pour des choix conscients, depuis l’espace immense, infini, de l’Un-fini, de notre Être/Amour.

“Norms” – Art series by Domien Delforge
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