Voici ce qui est partagé sous la vidéo au sujet du consentement, dans la formation en ligne “Vers Une Sexualité Authentique” qui va sortir le 1er mai.

Pour valider un consentement, des critères sont à vérifier (pour soi et aussi pour l’autre s’il/elle n’est pas encore apte à le faire). Le réel consentement est :

  • volontaire (vient de soi et de son processus, pas en cédant à la pression extérieure)
  • clair (ce n’est pas “qui ne dit rien consent”)
  • donné en état de conscience (sans emprise d’alcool ou de drogue)
  • spécifique (pour quelque chose de précis)
  • révocable à tout moment (il est donné à un moment pour un moment)
    et il est nécessaire d’être entier.e, unifié.e, aligné dans son consentement. En effet, corps, coeur et tête peuvent avoir des avis divergents sur un sujet ; l’important est de s’en rendre compte et d’agir par choix conscient.

Par exemple, je peux décider de faire l’amour avec cette personne -ou juste une pratique définie entre nous- et le lui signifier clairement même si une part dans ma tête me dit “c’est seulement la seconde rencontre ; il ne faudrait pas”. Parce que pour mon corps et pour mon coeur, ce sera ok, et que j’aurai accueilli cette part de moi qui a son mot à dire mais à qui je choisis de ne pas laisser les rênes du choix ultime. Mon être se sent suffisamment en confiance/sécurité avec cette personne pour me dire OUI et on a prévu des préservatifs ; profitons-en ! (Et c’est aligné avec mes valeurs puisque je ne suis pas en couple à ce moment ou que c’est ok dans mon contrat de couple.)

Attention ! Dans le programme/processus que nous proposons, tout est possible (dans le respect de chacun.e) mais il est nécessaire d’être intègre et de ne pas exercer de pression sur l’autre.
Si vous vous rendez compte qu’il y a des tendances de cet ordre, c’est cool ! Cela signifie simplement que vous êtes clairvoyant.e sur le mécanisme, car en fait c’est extrêmement fréquent puisque c’est très souvent ainsi que nous avons été conditionné.e.s, via chantage affectif, insistance, pression physique ou psychique, insufflation de la honte et de la culpabilité…
Donc inutile de se casser ou de casser l’autre quand vous vous en rendez compte : juste le dire (“Dis… c’est pas du chantage affectif, hein ?! Tu m’aimeras pareil même si je te dis NON ?”), revisiter le processus avec ses tenants et ses aboutissants, voir ce qui fait que ça nuit à la relation (à l’échange énergétique bienfaisant entre les individus) et à la résolution des besoins propres aux humains… puis de là, s’entraîner à réajuster son attitude intérieure et extérieure, voire proposer doucement à son/sa partenaire d’essayer une autre façon de communiquer…

Se rééduquer pour plus de vérité et d’homéostasie ! (On se rend malade à vouloir changer l’autre ou à refuser d’être ce que nous sommes foncièrement : cela crée des noeuds/vides énergétiques et donc des tensions/blocages corporels, puis des maladies.)
Devenez votre meilleur.e ami.e !
De nombreux cours existent en ce sens, y compris par les auteurs de la formation VUSA !

Au plaisir consenti !